Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 7 mai 2013

Le Tessin: premier canton où les écoliers devront chanter l'hymne national



Apprendre le Cantique suisse deviendra obligatoire dans les écoles tessinoises. Ainsi en a décidé lundi la majorité du Grand Conseil.

Les professeurs de musique pouvaient jusqu'ici décider de façon autonome s'ils intégraient le cantique à leurs cours. Une motion de l'UDC déposée en 2008 se trouve à l'origine de cette décision. Le parti demandait de rendre l'apprentissage de l'hymne national obligatoire dans le programme d'enseignement de toutes les écoles primaires et secondaires. Une décision analogue du parlement argovien en 2008 avait été invoquée.
La proposition de la minorité de la commission scolaire du Grand Conseil, qui soutenait la motion de l'UDC, a été approuvée par 48 députés contre 22 et 5 abstentions. Les oppositions sont majoritairement venues de la gauche.

La majorité de la commission a elle soumis au vote un texte proposant de rejeter la motion du parti conservateur. Le Grand Conseil l'a refusée par 53 voix contre 30.

Symbole important

Les partisans de la motion, notamment issu de l'UDC, de la Lega, du PDC et du PLR, ont relevé que le cantique suisse était un symbole important pour la cohésion du pays. La crainte qu'il meure à petit feu a aussi été avancée.

Le gouvernement cantonal s'est pour sa part prononcé contre le projet. Au nombre de ses arguments, l'obligation désormais faite aux écoles n'offrant pas d'enseignement musical d'en prévoir un. Le côté contraignant a pour sa part rebuté les parlementaires opposés au texte. «Chacun doit pouvoir décider de la manière dont il exprime son patriotisme», a estimé le chef du groupe Vert Sergio Savoia.