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mardi 28 mai 2013

Mort subite du nourrisson : le partage du lit dangereux


Le partage du lit avec les parents est lié à un risque cinq fois plus accru de de mort subite du nourrisson selon une vaste étude anglaise.

CO-SLEEPING. Alors qu’à la fin des années 80 et au début des années 90 le nombre de syndromes de mort subite du nourrisson (SMSN) avoisinait les 1500, il est aujourd’hui inférieur à 250. A l’origine de cette amélioration spectaculaire, un seul geste a suffi : mettre les enfants sur le dos pendant leur sommeil. Le SMSN reste pourtant la principale cause de mortalité infantile jusqu’à la première année dans les pays développés. Selon une étude britannique, ce nombre de décès pourrait encore diminuer en évitant le co-sleeping, c’est-à-dire en s’abstenant de faire dormir le bébé dans le lit de ses parents.

Faire dormir le bébé sur le dos dans son berceau

Dans le British Medical Journal, Bob Carpenter, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine analyse avec son équipe les données de cinq études portant en tout sur 1472 cas de SMSN. Il relève que 22,2% des décès étaient survenus alors que les bébés dormaient avec leurs parents et estimé que la grande majorité de ces décès (88%) n'auraient probablement pas eu lieu si les enfants avaient été couchés sur le dos dans leur berceau. Le risque de SMSN est très élevé jusqu'à six mois, avec un pic entre deux et quatre mois, et diminue ensuite avec l'âge de l'enfant.

Les auteurs préconisent de laisser le bébé dormir sur le dos dans son berceau éventuellement dans la même chambre que les parents. Ils mettent en garde contre cette nouvelle tendance qu’est le co-sleeping ou co-dodo.  « Nous ne suggérons pas de ne pas mettre les bébés dans le lit de la mère pour le confort et l'alimentation. Cela a été étudié dans des études précédentes et ne constitue pas un facteur de risque, pourvu que l'enfant retourne dans son propre lit pour dormir », écrivent-ils.

Le tabagisme reste une cause importante de SMSN

L’exposition à la nicotine pendant la grossesse est, d'après les études épidémiologiques réalisées jusqu'ici, le facteur de risque le plus important associé au syndrome de la mort subite du nourrisson. Elle également dose-dépendante, plus la mère fume et plus le risque est grand. Or selon le dernier Rapport européen sur la santé périnatale, en France, encore 17% des femmes fument pendant leur grossesse. Un chiffre qui diminue (En 2003, la proportion des femmes qui fumaient pendant la grossesse était de 21 %) mais qui reste élevé par rapport à la moyenne européenne qui s’échelonne entre 5% et 19%, selon les pays.

Sciences et Avenir