Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 8 mai 2013

Un cinquième des enfants en âge scolaire présentent des symptômes d'alimentation sélective, selon l'Université de Fribourg.


Ceux-ci rejettent de nombreux aliments et ne mangent qu'une gamme de nourriture très étroite. D'autres désordres peuvent peser sur leur développement, comme le trouble émotionnel d'évitement alimentaire, ou encore la dysphagie fonctionnelle, qui consiste à refuser de manger par peur de s'étouffer ou de vomir.


Pas seulement les petits

Ces phénomènes ont déjà été étudiés pour la petite enfance. En revanche, c'est la première fois qu'un travail chiffré est effectué avec un échantillon d'enfants en âge scolaire, non pris en charge cliniquement, a indiqué mercredi l'Université de Fribourg.

Le sondage a été mené dans les cantons de Vaud, Fribourg et Berne. Il porte sur 730 enfants âgés de 8 à 13 ans, dont environ la moitié sont francophones et les autres germanophones.

Dans le détail, 20,3% des enfants sondés présentent des symptômes d'alimentation sélective. L'alimentation évitant avec trouble émotionnel et la dysphagie fonctionnelle semblent moins répandues, avec des taux respectifs de 7,9% et 1,6%.

Selon les auteurs de l'étude, celle-ci montre que les comportements alimentaires restrictifs ou évitant, jusqu'à présent surtout observés comme phénomène dans la petite enfance, connaissent aussi une prévalence relativement fréquente chez des enfants plus âgés.

Mesures préventives

En illustrant comment ces troubles apparaissent chez les enfants en âge d'aller à l'école, ces chiffres permettent d'établir des mesures préventives, selon la responsable de l'étude Simone Munsch, professeure en psychologie clinique à l'Université de Fribourg.

Ces conclusions ont été publiées dans la revue allemande «Zeitschrift für Gesundheitpsychologie». Elles font partie d'une étude du Fonds national suisse menée par l'Université de Fribourg avec une professeure de l'Université de Leipzig (D).

Dans une seconde étape, l'étude s'intéresse désormais à l'alimentation incontrôlée chez les enfants du même âge: ils souffrent d'un sentiment de manque de contrôle lorsqu'ils mangent, ce qui les pousse à se suralimenter.