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mardi 25 juin 2013

AICAR: Après l'EPO, le dopage de luxe fait scandale


L'AICAR pourrait être le produit dopant du 21e siècle. Fini l'EPO, ce nouveau système permettrait aux sportifs d'augmenter leurs performances sportives "sans bouger de leur lit" et serait quasi indétectable. Une révolution dans le monde du sport mais qui a un coût énorme, aussi bien financier que médical. Enquête sur le "dopage de l'élite". Le monde du sport a démocratisé le dopage. Dans les années 90, on a découvert l'EPO, si bien qu'aujourd'hui il est devenu un mot usuel de n'importe quelle grille de mots-fléchés. Le 21e siècle, lui, s'apprête à démocratiser l'AICAR, un produit dopant basé sur la thérapie génique qui fait déjà grand bruit.


La pilule de l'exercice Qu'est-ce que l'AICAR ? Acronyme de l'aminoimidazole carboxamide ribonucleotide, l'AICAR est un "cardioprotecteur favorisant la libération d'adénosine", la molécule responsable du transfert d'énergie. En clair, il améliore l'endurance en "agissant sur les tissus musculaires et en brûlant les graisses".

Mais à la différence d'autres produits dopants qui aident un organisme à s'améliorer en réduisant l'effort, celui-ci donne une plus grande capacité à l'effort sans rien faire. "C’est pour cela qu’on dit de ce produit qu’il permet de s’entraîner dans son lit", explique Michel Rieu, professeur à l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) au site Slate. Pour cela, il doit être combiné avec un autre élément, le GW15, utilisé notamment dans le traitement du diabète. Et là le cocktail devient explosif et ferait passer un triathlon pour une simple balade dominicale en famille. Il brûle les graisses et rend le sportif plus endurant. Ce couple modifie "le métabolisme de la cellule musculaire en l’orientant vers l’oxydation des lipides, de la matière grasse. Ça utilise les graisses et ça économise d’autant les glucides". En clair, le corps choisit naturellement de puiser là où il serait théoriquement mieux d'aller chercher des réserves. Une symbiose parfaite pour le cyclisme et l'athlétisme.Le dopage des riches... des très riches C'est pourquoi on peut voir des chutes de poids spectaculaires chez certains athlètes. Et à y regarder de plus près des physiques frêles sont bien plus fréquents dans le cyclisme moderne. Un véritable contraste avec le côté trappu des Eddy Merckx et autres Bernard Hinault.Là où l'AICAR se distingue encore d'autres produits dopants, c'est par son prix.

Clairement un "dopage de l'élite", comme s'amuse à le nommer Slate. Le combo de produits se trouvent assez facilement sur Internet. Pour un mois de cure, il faudrait environ 20 grammes d'AICAR et 15 grammes de GW15 sous la forme de poudre soluble. Facture: environ 50 000 euros. Clairement pas à la portée de n'importe quel porte-feuille. Mais une fois encore attention à ce qu'on peut trouver, car les produits livrés ne sont pas toujours ce qu'ils prétendent être.

Les dangers ? Justement quels sont les dangers liés à ce produit encore méconnu ? On n'en connait pas encore les effets à long terme et les seuls tests ont été effectués sur des souris en 2007 par un professeur britannique avec des résultats sportifs spectaculaires.

Cependant rien n'a filtré sur la dangerosité médicale du produit. Mais là où ce dopage est révolutionnaire est qu'il n'est pas question d'ingestion particulière mais bien de mutation génétique. Une thérapie génique qui frôle les limites de la décence médicale. La Bibliothèque nationale de médecine des Etats-Unis (US National Library of Medicine) et les Instituts de la santé nationale (National Institutes of Health) parlent de risque de "maladies génétiques rares conduisant à des retards mentaux, des cas d’épilepsie et des comportements autistiques".L'AICAR a été déclaré substance dopante par l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) en 2009. Et aucun cas de dopage n'a été recensé à ce jour. Mais des tests efficaces pourraient être mis en place cet été explique le laboratoire de l'Université de Cologne en Allemagne. Des tests juste avant le Tour de France 2013, qui fêtera son centenaire.

Le professeur en charge de ces vérifications estime même être capable de contrôler un sportif grâce à des analyses d'urine vieilles de 8 ans. Mais le vélo et l'athlé ne sont pas les seules disciplines visées. Le sacro-saint football pourrait être touché. Du moins, c'est ce que refuse d'ignorer Michel Rieu, professeur à l'AFLD: "Il y a des fédérations sur lesquelles nous n’avons jamais aucune information. Le foot par exemple, là, c’est l’omerta totale, absolue et complète. Je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas de dopage dans ce sport. La technique, et c’est vrai pour tous les sports techniques, ne vaut qu’en fonction de la condition physique". Du physique nait la technique...

Les champions de la maigreur

Bradley Wiggins vient de s’adjuger, après sa victoire au Tour de France, la victoire de l’épreuve individuelle du contre la montre sur les JO 2012 de Londres. Après l’échec de l’équipe de Grande Bretagne sur l’épreuve en ligne, Wiggins et Froome ont lavé l’affront en s’adjugeant respectivement l’or et le bronze. Une fois encore: une domination sans partage des deux coureurs de la « Sky ». On serait alors bien tenter d’y faire le parallèle avec une certaine équipe comme l’US Postal …



Laurent Jalabert n’a eu de cesse lors de ces commentaires de faire remarquer l’extrême maigreur de ces deux coureurs. Performant dans les épreuves « chronos » ou dés que la route s’élève.

Bref tous ça me laisse assez dubitatif. Et dans ce contexte actuel du dopage dans le cyclisme depuis quelques années déjà, il est légitime de se poser des questions, sans pour autant verser dans la paranoïa. Je ne voudrais surtout pas juger mais simplement rester prudent sur les spectacles que nous offres, tous sports confondus, ces athlètes.

Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

Voici l’article qui appuieras tous ce que je viens de vous écrire plus haut. Ce n’est pas le seul, car il vous suffira de taper le mot « AICAR » dans le moteur de recherche de votre choix pour en obtenir un peu plus

Retenez-bien le nom de ce produit, il devrait faire parler de lui durant ces prochaines années. L'Aicar, pilule miracle capable de renforcer les muscles sans faire grossir, est actuellement le cauchemar des autorités antidopages. Un médecin colombien a été arrêté à Madrid en possession de ce produit, qui serait utilisé dans les pelotons depuis 2009.

Terminé (ou presque) l’EPO et autres anabolisants. Désormais, la nouvelle grande menace qui plane sur le cyclisme porte un doux nom de cinq lettres : l’Aicar, diminutif de l’aminoimidazole carboxamide ribonucleotide. Selon toute vraisemblance, ce produit serait actuellement le plus en vogue en matière de dopage. C’est en 2009, lors du Tour de France, que les autorités compétentes ont évoqué pour la première fois la menace de l’Aicar. "J’ai été saisi par la maigreur de certains coureurs", avait alors indiqué au Monde Pierre Bordry, le président de l’AFLD. Il faut dire que l’Aicar a tout du produit miracle. Il fait maigrir, en brûlant les graisses, tout en renforçant les tissus musculaires par dilatation des vaisseaux sanguins.

En 2010, Libération rapportait que des chercheurs californiens avaient testé la pilule magique sur des rongeurs. Le bilan est effrayant: les souris dopées à l'Aicar ont réussi à courir 44% plus longtemps que leurs congénères ! "C'est un peu comme si on se lâchait sur la nourriture sans prendre de calories", explique Ronald Evans, le professeur de génétique qui a supervisé cette étude. Pour le rapport poids-puissance si recherché par les coureurs, et notamment les grimpeurs, l’Aicar a tout du miracle. "Un kilo de moins, ce sont vingt-cinq secondes gagnées dans la montée de l’Alpe-d’Huez", expliquaient des entraîneurs, toujours selon Libération.

En fait, l’Aicar est connu depuis les années 50 mais son prix exorbitant (on parle de plus de 500 000 euros) excluait toute crainte d’utilisation massive. Sauf qu’aujourd’hui, grâce à l’action combinée de laboratoires indiens et chinois et d’Internet, les prix auraient très fortement diminué, au point de rendre le produit accessible au grand public. Les craintes de l’UCI et de l’AMA à propos de ce produit encore indétectable sont fondées. Début mars, le médecin colombien Alberto Beltran (déjà bien connu des autorités antidopages) a été arrêté à Madrid avec (entres autres) ce fameux Aicar, selon El Pais. A qui ces produits étaient-ils destinés ? Dans quelles proportions l’Aicar est-il utilisé dans les pelotons ? Mystère. Et effroi.

Enfin et pour terminer, je ne veux pas croire que le podium du dernier Tour de France ressemble a CA



Un test pour détecter les sportifs qui se dopent avec leur propre sang

Le dopage avec son propre sang enrichi en globules rouges n'est pour l'instant pas directement détectable. Des chercheurs lausannois, allemands et qataris ont découvert un test potentiel à base de micro-ARN. 

Les micro-ARN (miARN) sont de courts brins d'acide ribonucléique (ARN) jouant un rôle dans la régulation de l'activité des gènes. L'équipe de Nicolas Leuenberger, du Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) de l'Université de Lausanne, a constaté qu'après une autotransfusion, certains miARN se trouvent dans le sang en quantité trois à quatre fois plus grande.

Détectables jusqu'à trois jours après la transfusion

Ils étaient détectables jusqu'à trois jours après la transfusion, écrivent les chercheurs dans la revue «PLoS ONE». Ces miARN viennent des poumons et du foie qui en produisent davantage après une transfusion sanguine, a expliqué à l'ats M. Leuenberger.

«Nos résultats pourraient servir de base au développement d'un test sanguin», écrivent les scientifiques. Idéalement, ces mesures de miARN devraient être intégrées dans le passeport biologique existant depuis quelques années où sont inscrits les résultats des tests d'urine et de sang pratiqués sur les sportifs afin de déceler les variations suspectes.

Baisse de l'EPO

Les chercheurs ont constaté en outre une baisse du taux d'érythropoïétine (EPO) - un facteur de croissance des précurseurs des globules rouges - chez les transfusés qui ne se vérifiait pas dans le groupe témoin de non-transfusés. Ils suggèrent par conséquent de développer un modèle mathématique basé sur la proportion miARN - EPO afin d'augmenter encore la précision du test.

Selon M. Leuenberger, l'Agence mondiale antidopage est très intéressée aux molécules d'ARN comme biomarqueurs. Elle a d'ailleurs financé certains des projets menés dans le laboratoire lausannois. Mais d'ici à ce qu'un test soit homologué, cela prendra au moins trois ans, précise le spécialiste.

Une hausse de performance de 5 à 10%

L'autotransfusion permet au sportif de s'administrer peu avant l'épreuve un sang enrichi naturellement ou artificiellement en globules rouges. La méthode, prisée dans les sports d'endurance, permettrait une hausse de performance de 5 à 10%.

Elle présente aussi des risques. Les globules rouges épaississent le sang et peuvent dans des cas extrêmes provoquer un caillot ou une surcharge du coeur. Actuellement, le seul moyen de détecter le dopage par transfusion est la découverte de conserves de sang ainsi que d'éventuelles anomalies dans le passeport biologique.

Egger Ph.
ATS