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mardi 10 décembre 2013

Les parents peuvent mieux faire en matière de surveillance sur le net


Selon les chercheurs, les parents d'adolescents de 15-16 ans renoncent à imposer des limites et à exercer une surveillance des activités de leurs enfants sur la toile. Keystone


Certains parents ne contrôlent pour ainsi dire pas l'usage que leurs enfants font d'Internet, révèle une étude européenne. Cela concerne les parents qui connaissent mal le web, qui parlent une langue étrangère ou qui ont des enfants plus âgés. Ceux-ci attendent un coup de pouce, surtout de l'école.

Les parents mettent des limites le plus fréquemment en ce qui concerne la transmission de données personnelles telles que nom, adresse et numéro de téléphone (93%). Dans une large majorité, les parents parlent avec leur enfant de ce qu'il fait sur Internet (91%) ou leur disent pourquoi certaines pages web sont bonnes ou mauvaises (90%).

Mais ils contrôlent à peine d'autres aspects: ainsi, 52% des parents sondés ne surveillent jamais quelles pages Internet leur enfant a visitées et 31 % n'ont jamais parlé avec leur enfant de ce qu'il peut faire s'il lui arrive quelque chose sur Internet qui serait de nature à le préoccuper ou à le choquer.

L'école appelée à la rescousse

Beaucoup d'entre eux (81 %) estiment que les mesures qu'ils prennent permettent à leur enfant de faire de meilleures expériences avec Internet. Mais 39 % pensent qu'ils devraient davantage intervenir pour encadrer l'usage du web par leur enfant, et 54 % souhaitent que l'école les informe à ce sujet.

Les parents d'enfants de 15-16 ans renoncent à imposer des limites et à exercer une surveillance. Ils utilisent quatre fois moins souvent que la moyenne un logiciel pour bloquer ou filtrer des pages Internet. Ils fixent aussi moitié moins souvent des limites en ce qui concerne le visionnement de vidéos.

Ces parents posent aussi moins souvent des règles concernant l'accès aux services de messagerie instantanée, la possession d'un profil personnel sur les réseaux sociaux ou le téléchargement de musique et de films.

«Les parents mettent moins de limites au fur et à mesure que leurs enfants prennent leur autonomie, mais cela coïncide avec le moment où ceux-ci risquent davantage d'avoir affaire à des contenus problématiques», souligne l'auteur de l'étude, Martin Hermida, de l'Institut des sciences des médias de l'Université de Zurich.

Barrières socio-linguistiques

Les parents de langue étrangère sont ceux qui aident le moins souvent leur enfant quand il peine à utiliser le web (26 % de moins que la moyenne). Ils parlent également moins avec lui de ce qu'il a fait sur Internet (20 % de moins que la moyenne).

Les données de l'étude se basent sur l'enquête «EU Kids Online» réalisée pour la première fois en Suisse en 2012. L'enquête suisse se fonde sur les réponses de 996 parents d'enfants âgés de 9 à 16 ans (21 % sont des pères et 79 % des mères). L'âge moyen des parents est de 44,2 ans.

Elle a été confiée à l'Institut des sciences des médias de l'Université de Zurich par le programme national Jeunes et médias, piloté par l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS). Elle est soutenue par le Fonds national suisse de la recherche (FNS).