A l’approche des dix ans du réseau social, le 4 février prochain, le magazine «Time» propose aux internautes un outil pour estimer le temps qu'ils ont passé sur la plateforme.
Facebook soufflera ses dix bougies le 4 février prochain. A cette occasion, le site du magazine américain «Time» a concocté un calculateur qui permet aux internautes de savoir combien de temps ils ont passé sur le réseau social depuis qu'ils s'y sont inscrits.
Après avoir indiqué la durée de connexion moyenne quotidienne passée à utiliser Facebook (17 minutes en moyenne) et autoriser le programme à consulter votre profil, l'outil affichera le nombre de jours, d'heures et de minutes passées à poster, consulter, liker et commenter les divers statuts, photos et commentaires d'amis.
Le «Time» précise toutefois qu'il ne s'agit que d'une estimation, Facebook ne dévoilant pas ce type de statistiques.
Facebook accusé de lire les messages privés
Facebook doit faire face à une plainte collective aux Etats-Unis lancé lundi en Californie, rapporte le «Financial Times». Matthew Campbell et Michael Hurley, deux internautes américains, accusent le plus grand réseau social de scanner les liens URL intégrés dans les conversations privées sur la plateforme, à des fins de prospection de données et de profilage d’utilisateurs, sans leur consentement. Le but consiste à vendre ensuite ces informations à des sociétés de marketing tierces, dénoncent les plaignants.
La plainte, qui s’appuie également sur une enquête indépendante de l’entreprise suisse High Tech Bridge, affirme que cette pratique viole la loi sur la protection des communications électroniques. Elle a été déposée au nom de tous les utilisateurs de Facebook qui, aux Etats-Unis, ont envoyé ou reçu un message privé contenant un lien URL.
Les plaignants estiment que Facebook trompe les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils disposent d’un système privé de communication. Celui-ci est particulièrement rentable pour le réseau social, car les membres de la plateforme sont susceptibles de révéler des informations sur eux-mêmes qu’ils ne donneraient pas s’ils savaient que leur contenu était surveillé, ajoutent-ils.
«Nous estimons que les allégations sont sans fondement et nous nous défendrons vigoureusement», a pour sa part commenté un porte-parole de Facebook sur le site Cnet.
PS: je ne pense pas me faire beaucoup d'amis avec ce post...
Egger Ph.