Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 31 janvier 2014

Non à un nouveau cantique Suisse


A titre personnel, le président de la section neuchâteloise des Jeunes UDC Niels Rosselet-Christ s’oppose au concours lancé par la Société suisse d'utilité publique pour un nouvel hymne national suisse.

Niels Rosselet-Christ, président de la section neuchâteloise des Jeunes UDC.
Image: DR


Ce vieux cantique vous fait vibrer?

On peut le dire, oui

Que trouvez-vous au «Cantique suisse», au point de demander à vos sympathisants d’envoyer à la SSUP une enveloppe contenant du texte du «Cantique suisse» estampillée d'un post-it disant: «Ne changeons pas l'hymne national»?

Je m’identifie à ce chant, qui respire l’âme d’un beau pays. Comment peut-on prétendre qu’il est démodé, alors qu’il transcende les époques? Au lieu de le remplacer, mieux vaudrait le réapprendre.

Le «Cantique suisse» ayant lui-même remplacé «Ô Monts indépendants» en 1961, pourquoi refuser un deuxième changement?

«Ô Monts indépendants» a été remplacé parce que sa mélodie le faisait passer pour «God Save the Queen», mais le «Cantique suisse» date de la même époque». Un hymne ne doit pas illustrer des changements sociaux, mais refléter une âme.

Dans ce chant de 1841, c’est le texte ou la musique que vous aimez?

La musique me va aussi. Sa lenteur n’est pas ennuyeuse: dans le monde pressé et stressé aujourd’hui, il est bon de s’arrêter pour contempler les beautés qui nous entourent. Regarder autour de soi et se dire «Waouh» devant un paysage.

Sur nos monts, quand le soleil annonce un brillant réveil...

 ...et prédit d'un plus beau jour le retour, les beautés de la patrie parlent à l'âme attendrie.

C’est dynamique, avant un match de foot?

Un chant doux peut être vibrant! Prenez le «Ranz des vaches»: les mercenaires de Charles le Téméraire désertaient quand ils entendaient ce chant des armaillis. Vous préférez la Marseillaise?

Président du jury, le PDC Pierre Kohler dit qu’après 30 mots, on chante la la la...

Parce que les jeunes ne prennent plus le temps de l’apprendre. C’est le rôle de l’école. A moi, il m’a été imposé, et c’est bien normal.

Du soleil, des étoiles, des cieux rouges: on a dit de l’hymne qu’il n’était qu’un bulletin météo!

Ha ha! Ça parle beaucoup de montagne, mais tout est dans la nature.

Le nouvel hymne devra exprimer «la liberté, la démocratie, la neutralité et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde», qu’est-ce qui vous gêne?

Pas grand-chose, mais tout est exprimé dans l’hymne actuel. Et laissons les Droits dans la Constitution, un hymne va au-delà, dans l’harmonie totale.

Vous qui êtes musicien, pourquoi ne pas composer un nouvel hymne?

Ça titille le musicien qui est en moi, mais je ne me le permettrais pas!

Avec des paroles comme «Halte aux minarets, stop à l’immigration»?

Hors de question! Je suis UDC, mais notre action est apolitique! Nous prônons la sérénité, pas la division. Un hymne n’est pas contre les autres, il est pour nous.