Qu'est-ce que l'hypnose ?
Ce mini-cours s'adresse à toutes les personnes qui souhaitent découvrir la technique de l'hypnose, sa dynamique et ses origines.
Quelles sont les origines de l’hypnose ?
Franz Anton MessmerL’hypnose est une technique millénaire. Durant l'Antiquité, puis au Moyen-Age, les magiciens, les prêtres et les sorciers utilisaient l’hypnose pour convaincre ou soigner. Mais autrefois, elle s’apparentait à la magie, à l’illusion. C’était alors un processus divin, un don des dieux.
Le magnétisme de Messmer :
Au 18ème siècle, Franz Anton Messmer, un médecin viennois, avait installé dans sa cave une grande cuve à moitié remplie d’eau, le " baquet ", d’où sortaient des tiges de fer que les patients, qui se présentaient nombreux, s’appliquaient sur une partie du corps afin d’être soignés.
Ensuite, grâce à l’utilisation de " passes ", qui sont des gestes répétitifs, le médecin faisait régresser ses adeptes jusqu’à la transe. On parlait alors du " magnétisme animal ", un fluide qui circule entre toutes choses.
Selon Messmer, le magnétisme est l’énergie vitale que l’on peut transmettre par des passes manuelles, le souffle ou le regard. On pensait, à l’époque, que les maladies étaient provoquées par la diminution ou la disparition de ce fluide. Pour guérir, il suffisait donc de le rétablir. Mais Messmer ne fut pas pris au sérieux par ses pairs et fut condamné comme charlatan par une commission scientifique en 1784.
L’hypnose contre l’hystérie :
Au XIXème siècle, c’est à l’Hôpital de la Salpêtrière que le professeur Jean Martin Charcot va expérimenter l’hypnose et l’utiliser pour la première fois dans le traitement de troubles mentaux. Pour lui, seuls les hystériques étaient vraiment hypnotisables.
Parmi ses élèves, un certain Sigmund Freud, qui pour traiter ses premières patientes hystériques va lui aussi les hypnotiser, avant de mettre au point quelques années plus tard, sa propre technique de cure : " la psychanalyse ".
De la psychanalyse à la sophrologie :
Mais après cette épisode, l’hypnose a pratiquement disparu en France jusqu’aux recherches du psychiatre Léon Chertok au cours des années cinquante. Ensuite, dans les années soixante, un médecin colombien, le professeur Caycedo, s’inspirant de l’hypnose, va développer " la sophrologie ", qui est l’étude de tous les moyens de variation du champ de conscience.
Il est à noter qu’au début du siècle, un pharmacien français du nom de Coué, élabora une méthode d’auto-suggestion, proche de l’auto-hypnose, qui permettrait d’exercer une influence sur la pensée et le comportement.
L’hypnose est une technique millénaire. Durant l'Antiquité, puis au Moyen-Age, les magiciens, les prêtres et les sorciers utilisaient l’hypnose pour convaincre ou soigner. Mais autrefois, elle s’apparentait à la magie, à l’illusion. C’était alors un processus divin, un don des dieux.
L’hypnose contre l’hystérie :
Au XIXème siècle, c’est à l’Hôpital de la Salpêtrière que le professeur Jean Martin Charcot va expérimenter l’hypnose et l’utiliser pour la première fois dans le traitement de troubles mentaux. Pour lui, seuls les hystériques étaient vraiment hypnotisables.
Parmi ses élèves, un certain Sigmund Freud, qui pour traiter ses premières patientes hystériques va lui aussi les hypnotiser, avant de mettre au point quelques années plus tard, sa propre technique de cure : " la psychanalyse ".
De la psychanalyse à la sophrologie :
Mais après cette épisode, l’hypnose a pratiquement disparu en France jusqu’aux recherches du psychiatre Léon Chertok au cours des années cinquante. Ensuite, dans les années soixante, un médecin colombien, le professeur Caycedo, s’inspirant de l’hypnose, va développer " la sophrologie ", qui est l’étude de tous les moyens de variation du champ de conscience.
Il est à noter qu’au début du siècle, un pharmacien français du nom de Coué, élabora une méthode d’auto-suggestion, proche de l’auto-hypnose, qui permettrait d’exercer une influence sur la pensée et le comportement.
Quels sont les principes de l’hypnose ?
Au même titre que le yoga, la méditation ou le training-autogène, l’hypnose peut être utilisée comme une technique de relaxation. Les guérisseurs et les médecins peuvent quant à eux y faire appel en tant qu’outil thérapeutique.
Un sommeil artificiel
L’hypnose est un sommeil artificiel provoqué par des manœuvres spécifiques. Elle se différencie du sommeil naturel par lacapacité du sujet à accomplir des actes de la vie courante, comme marcher ou parler.
C’est une modification de l’état de conscience, comparable à un état de léthargie et de catalepsie.
Les stades de l’hypnose
Entre l’état de veille et la transe profonde, il existe de nombreux stades intermédiaires, dont la classification diffère selon les chercheurs. Quant à l’état hypnotique lui-même, il est propre à chaque hypnotisé.
On observe cependant de manière récurrente un relâchement musculaire, une pesanteur générale, puis la fermeture des paupières. C’est l’hypnose légère.
Puis vient l’état cataleptique. Avec une altération de la sensibilité tactile, c’est le niveau moyen.
Lorsqu’on atteint l’état somnambulique, les yeux peuvent être ouverts sans provoquer le réveil, et au stade ultime, c’est la léthargie ou coma hypnotique. Semblable à une anesthésie généralisée, c’est l’état le plus profond.
L’art de convaincre ou d’être convaincu
Utilisée pour soigner dans le milieu médical ou pour divertir lors de spectacles de music-hall, l’hypnose n’est que très peu décriée. Mais plus discutables sont les utilisations en matière de police, de justice et de renseignements. Quant aux régressions allant jusqu’aux visions de vies antérieures, elles sont évidemment invérifiables.
En effet, dans son sens le plus large, l’hypnose, c’est l’art de convaincre ou d’être convaincu. Tout se passe par l’intermédiaire de la suggestion. C’est aussi anodin que le dentiste qui vous reçoit en blouse blanche et non pas en bleu de travail.
Nous pourrions presque dire que suggestion etfascination sont les deux éléments clés de l’hypnose. L’hypnotiseur doit être sûr de sa technique, et le patient doit avoir une confiance totale en son thérapeute.
L’importance de l’environnement sonore
L’environnement sonore a également son importance. Dans le bruit, la vigilance est sans cesse en éveil. Le silence, ou un ronronnement régulier, permettent de se relâcher, voire de s’assoupir. Prenez garde lors de vos trajets sur l’autoroute de nuit dans un véhicule surchauffé… Vous êtes en situation hypnotique puissante.
Au même titre que le yoga, la méditation ou le training-autogène, l’hypnose peut être utilisée comme une technique de relaxation. Les guérisseurs et les médecins peuvent quant à eux y faire appel en tant qu’outil thérapeutique.
Un sommeil artificiel
L’hypnose est un sommeil artificiel provoqué par des manœuvres spécifiques. Elle se différencie du sommeil naturel par lacapacité du sujet à accomplir des actes de la vie courante, comme marcher ou parler.
C’est une modification de l’état de conscience, comparable à un état de léthargie et de catalepsie.
Les stades de l’hypnose
Entre l’état de veille et la transe profonde, il existe de nombreux stades intermédiaires, dont la classification diffère selon les chercheurs. Quant à l’état hypnotique lui-même, il est propre à chaque hypnotisé.
On observe cependant de manière récurrente un relâchement musculaire, une pesanteur générale, puis la fermeture des paupières. C’est l’hypnose légère.
Puis vient l’état cataleptique. Avec une altération de la sensibilité tactile, c’est le niveau moyen.
Lorsqu’on atteint l’état somnambulique, les yeux peuvent être ouverts sans provoquer le réveil, et au stade ultime, c’est la léthargie ou coma hypnotique. Semblable à une anesthésie généralisée, c’est l’état le plus profond.
Comment se déroule une séance d’hypnose ?
L’induction
Pour commencer l’ "induction ", qui est la première étape d’une séance d’hypnose, le sujet doit être confortablement installé. Dans l’atmosphère feutrée d’une pièce calme et peu éclairée, la régression est favorisée. L’hypnotiseur, d’une voix douce, monocorde, berçante, suggère alors au patient de se détendre, de se relaxer (voir ci-contre).
Evidemment, certaines techniques sont beaucoup plus longues, surtout dans les cas de résistance à l’hypnose. En effet, le fait d’accepter d’être hypnotisé ne signifie pas pour autant que notre inconscient soit d’accord.
Mais il existe également des inductionsrapides, brutales, particulièrement employées en spectacle. Le ton n’est plus chaleureux, doux, maternel, mais autoritaire, directif, paternel. C’est le classique :
" Fixez mon regard, regardez mes yeux, vous ne voyez que mes yeux, vous n’entendez que ma voix , vous dormez ! ".
Très souvent, les sujets sont préparés à l’avance, car il est très difficile d’endormir un individu en quelques secondes sans l’avoir testé et mis en condition auparavant. Il est d’ailleurs parfaitement impossible d’hypnotiser quelqu’un qui s’y refuse.
Pour obtenir la transe, certains thérapeutes demandent au sujet de fixer un objet, comme la flamme d’une bougie.
L’approfondissement
Quand le sujet est en hypnose légère, le thérapeute va alors approfondir. Quand il dit par exemple au patient :
" Votre bras est rigide. Plus vous essayez de le plier, plus il est rigide "
Si le sujet tente de plier son bras et qu’il n’y parvient pas, il prend conscience du phénomène et son état s’approfondit en même temps. Cette phase est utilisée pour les suggestions post-hypnotiques comme le dégoût du tabac ou le dégoût de l’alcool, qui resteront inscrits dans la mémoire du sujet après la séance.
Le réveil
Le réveil se fait comme l’induction et l’approfondissement, grâce à la suggestion. En l’absence de suggestion, le sujet se réveille spontanément après un temps variable de quelques minutes à quelques heures.
Conclusion
Si l’hypnose est comparable à un sommeil artificiel, elle s’en différencie toutefois par de nombreux aspects. Le système nerveux présente les rythmes électriques de l’état de veille. Le sujet peut ouvrir les yeux, parler et marcher. La technique consiste à fixer un point lumineux ou à se concentrer sur le regard, la voix de l’hypnotiseur. Elle est utilisée dans le traitement de certaines névroses et toxicomanies (alcool, tabac), et lors d’interventions chirurgicales spécifiques.
Vous connaissez à présent les grands principes de l’hypnose. Pour en venir à la pratique, laissez-vous donc suggérer le dégoût du tabac ou de l’alcool… ou allez au spectacle !
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Egger Ph.