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vendredi 10 janvier 2014

Pendant que la France a de vrais problèmes, Valls s'acharne sur Dieudonné et Hollande libertine


Valls futur 1er ministre ?

Le ministre de l’Intérieur est la star du gouvernement Ayrault. Sans rival à sa gauche, il devrait devenir prochainement Premier ministre. Mais ses ambitions vont bien plus loin.

Nul besoin d’être Cassandre pour prévoir que Manuel Valls, qui sait rassurer les Français avec son tempérament fait de détermination et de calme, possède un avenir radieux, et à très court terme : dans les mois qui viennent, et ensuite, dans les prochaines années.

Manuel Valls voudra-t-il en rester là ? Lui qui a été l’un des rivaux de François Hollande lors de la primaire socialiste n’a jamais caché ses ambitions. Où en sera-t-il en 2017 ?

Il semble que non seulement il bénéficie d’une bonne image chez les Français, mais qu’il sait aussi "jouer perso", tout en donnant le sentiment d’être solidaire (par exemple, en remballant sa TVA sociale dont le président ne veut pas). Un numéro d’équilibrisme assez réussi et qui promet. D’autant que, on l’a vu avec Nicolas Sarkozy, avoir été ministre de l’Intérieur est un atout certain.

Nul doute que si les sondages continuent à être de plus en plus mauvais, si Jean-Marc Ayrault ne parvient pas à jouer le rôle de fusible que le président attendait de lui, s’il ne donne pas une image satisfaisante d’autorité et continue de laisser s’installer dans le gouvernement un sentiment de cacophonie et de confusion, François Hollande va devoir s’en séparer et prendre un Premier ministre de rechange.

Il devra alors reconnaître qu’il a eu tort d’installer à Matignon une sorte de clone de lui-même, un homme certes sérieux et paisible mais sans charisme, incapable de donner une impression de mouvement et de rassurer les Français en cette période incertaine.

Or, Manuel Valls apparaît déjà comme le recours unique, depuis qu’il s’est débarrassé de la concurrence. Pendant un temps, Arnaud Montebourg, à sa gauche, a paru faire jeu égal avec lui, usant de son verbe énergique pour dénoncer les licenciements boursiers et pour prévenir qu’il allait "mettre au pas" ces industriels voyous qui utilisent les plans sociaux comme variables d’ajustement.

Montebourg et Aubry sont "hors jeu"

Mais le ministre du Redressement productif a démontré que, malgré sa bonne volonté, malgré ses menaces et ses péroraisons, il ne pouvait pas, à lui seul, s’opposer à ce qui apparaît aujourd’hui comme inéluctable : l’effondrement des derniers pans de notre tissu industriel (la métallurgie, l’économie) et de certains secteurs des services jugés de moins en moins rentables par leurs actionnaires.

Le social-libéralisme est en train de triompher, François Hollande reconnaît à sa façon que "l’État ne peut pas tout" sans vraiment le dire avec la maladresse candide et dévastatrice de Lionel Jospin (qui lui a coûté sa défaite de 2002). Et l’espoir de voir arriver à Matignon le patron d’une "vraie" politique de gauche a disparu.

Arnaud Montebourg, "dans la bouse jusqu’au cou", s’est déconsidéré en venant dire aux Français sur le plateau de France 2 qu’il n’avait rien d’autre que des mots à proposer aux ouvriers de Florange, de Fralib et de PSA. Quant à Martine Aubry, elle a laissé le Parti socialiste à Harlem Désir afin de regagner sa bonne ville de Lille en attendant des jours meilleurs.

Désormais, la voie est libre pour Manuel Valls et l’on peut se demander si les Français n’attendent pas son arrivée aux manettes de Matignon avec une certaine impatience.

On ne peut s’empêcher de penser à l’un de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy, nommé en mai 2002 et qui s’était imposé tout de suite, par sa politique musclée, comme le numéro 2 du gouvernement Raffarin dans le premier quinquennat de Jacques Chirac.

Le chouchou des sondages

N’empêche, les Français ne s’y trompent pas. Manuel Valls est bien le chouchou des sondages. Comme le disait Thomas Legrand dans un récent éditorial : "La force de Manuel Valls réside dans le fait que (pour l’instant) ce qu’il gagne à droite, il ne le perd pas à gauche."

Ce double avantage est dû à son positionnement plutôt centriste au sein du gouvernement. Or, sa situation a beau finalement être assez ambigüe, elle satisfait la gauche sans pour autant décevoir la droite. Valls apparaît comme une sorte de François Bayrou, en quelque sorte, qui aurait fait un choix et qui en tirerait profit pour aujourd’hui et pour demain.

Comment, dès lors, ne pas imaginer que Manuel Valls, forcément conscient de ses indéniables qualités, ne pense pas à un avenir plus lointain ? Par exemple à 2017 ?

Si la crise devait durer, et si François Hollande ne trouvait pas les moyens de redresser la France et redonner le moral aux Français (même avec lui comme Premier ministre), on peut penser que Manuel Valls saurait saisir sa chance en 2017.

L'acharnement se poursuit et le combat aussi

Une fois encore la justice a suspendu la demande d'un Préfet concernant l'interdiction du spectacle de DIEUDONNE. 

Je n apprécie pas l'humoriste, je ne vais pas voir ses spectacles, et je n'écoute pas ce qu'il raconte, mais je n' apprécie pas non plus le sieur VALLS, pour de multiples raisons :

Je trouve son acharnement exagéré, alors qu il y a plus grave en FRANCE, surtout en étant Ministre de l' Intérieur.  Les affaires graves qui manquent pas.

Ensuite parce que cet acharnement comme nous l'avons déjà évoqué à, un rapport avec les origines de son épouse, mais il ne peut pas le clamer haut et fort, alors il agit donc de façon détourné.

Mais aussi,  parce que je ne le trouve pas compétent dans son domaine qui n est pas non plus l'idéal à pratiquer avec son amie TAUBIRA.

Les policiers ou gendarmes qui se suicident ne semblent pas trop l'affecter, surtout lorsque les suicides ont  lieu à cause de leur boulot, que l'on ne suit même pas. 

Sans parler de l'insécurité qui règne partout en France et pour laquelle il ne trouve aucun remède, à part de beaux discours et les éternelles promesses.

Des humoristes qui se foutent de tout le monde et en particulier des politiciens,  ils en existent plein. On parlait même d'empêcher leur spectacle aussi et ils assurent toujours.

Des blagues, il y en a pour tous les goûts et à l'encontre de tous, il y en a  même sur le pape, et alors est ce que l'on censure tout cela, on dit que les blagues ne font peut être pas rire ceux qui les supportent.

Lorsque l'on aime pas un humoriste ou son style d'humour, ses propos, ou encore certaines blagues, on ne va pas à leur spectacle, on ne les écoute pas.

Évoque t on encore l'affaire de Charly Hebdo avec MAHOMET ??  Non bien sur.

A force de parler de racisme, antisémitisme, on finit par le provoquer et mettre le feu au poudre.

Et comme je l'avais déjà indiqué,  les racistes ne sont pas toujours ceux que l'on croit. Mais souvent on en parle moins dans les autres sens.

Pourquoi M. VALSS ne s occupe pas de l écrivain dont on a publié le livre NIQUE LA FRANCE ?

Pourquoi ne s est il pas occupé de JOE STAR dont les injures sur la FRANCE et sur l'ARMÉE avaient défrayé la chronique ?

Pourquoi ne s occupe il pas de tous ces gens qui souillent et crachent sur le drapeau Français,  et aussi sur ceux qui taguent ou détruisent des églises ?

Le ministre de l'Intérieur s'est embourbé jusqu'au cou dans un galimatias de vindicte, à la limite de l'hystérie quotidienne

S'il y en a un qui pourra tresser des couronnes de fleurs toute sa vie à Manuel Valls, c'est bien Dieudonné. Notre ministre de l'Intérieur, jusqu'alors apprécié pour son discours de rigueur et de justice - à défaut de résultats flagrants sur la délinquance -, s'est embourbé jusqu'au cou dans un galimatias de vindicte, à la limite de l'hystérie quotidienne, visant une seule personne : un histrion non dépourvu de talent et coupable d'un antisémitisme aggravé.

Au lieu de se contenter d'accomplir son devoir élémentaire, à savoir poursuivre ledit Dieudonné pour fraude fiscale, blanchiment d'argent, grosses amendes impayées, le tout étant passible de prison, il a fait l'impossible pour créer, à partir d'un humoriste plutôt dévoyé de profession, apprécié, critiqué ou ignoré selon les goûts de chacun, la superstar française du jour. Tous les médias ne parlent que de Dieudonné. Valls l'a accusé publiquement de "troubles à l'ordre public" - alors qu'il ne s'en est produit aucun lors des tournées de 2012 et 2013, "incitation à la haine raciale", ce qui est exact, mais peu étaient au courant. Maintenant, c'est officiel. 

L'antisémitisme va pouvoir flamber au grand jour. Là où le silence dans les médias, le mépris de ceux qui savaient pour un homme dont les positions sont inacceptables auraient peu à peu étouffé ses propos, Dieudonné peut triompher. Et le verdict du Conseil d'État n'empêchera rien, il sera débattu, reconsidéré pendant environ deux ans avant d'être décrété. Grâce à M. Valls, nul n'ignore plus l'existence de Dieudonné ni son terrible message. Et il peut vraiment être reconnaissant à Valls, il n'aura plus un euro à débourser pour sa promotion à l'avenir. 

Le mythe de la supériorité morale de la gauche

Nous sommes tous conscients, désormais (jusqu'alors tout le monde ne connaissait pas Dieudonné), de l'injure grave faite aux martyrs de la Shoah dans une petite partie de son spectacle, celle intitulée "Le mur", sous le couvert de pitreries fachos, mais Valls n'a consulté personne, tout occupé à faire reluire son pouvoir, entraînant l'approbation de Hollande et Ayrault, qui ne cherchent que résonance et vertu reconnue en vue des municipales. Il s'est emparé à lui seul du mythe de la supériorité morale de la gauche.

Dieudonné a été condamné plusieurs fois pour injures antisémites. N'a jamais été contraint à honorer ses peines. Il serait plutôt là, le problème. Qu'y a-t-il de nouveau pour que Valls se fende subitement d'une circulaire "précisant aux maires et aux préfets d'interdire le spectacle dans leurs villes, pour éviter qu'il porte atteinte à l'ordre public". Un véritable appel à manifester. La circulaire risquait cependant d'être annulée pour incompétence : le ministre s'est emparé d'un pouvoir dont il ne dispose pas. Le tribunal administratif de Nantes, le premier à être concerné, a levé l'interdiction : "Le spectacle de Dieudonné n'a pas pour sujet de porter atteinte à la dignité humaine en mettant précisément en cause une communauté." 

Pour en revenir à Dieudonné, M. Valls aurait eu grand bénéfice à écouter les citoyens. Devant le Zénith de Nantes, l'une des fans de Dieudonné, parquée derrière les barrières de police, juge qu'il est sans doute juif, franc-maçon, ou toutes ces conneries, vu son habileté à faire parler de lui...

Et pendant ce temps François butine !

La rumeur courait. Elle est désormais sur la place publique. L'hebdomadaire "Closer" en fait sa couverture, et un long sujet sur "l'amour secret du président". 

Un nouveau tabou vient d'être levé sur la vie de nos chefs de l'État. Vendredi 10 janvier, l'hebdomadaire Closer barre sa une d'un titre sans équivoque : "L'amour secret du président". L'hebdomadaire consacre sept pages à cette romance. Le site de Closer écrit : "Autour du jour de l'an, le chef de l'État, casque sur la tête, rejoint à scooter la comédienne dans son pied-à-terre où le président a pris l'habitude de passer la nuit. 

Des photos étonnantes qui posent aussi la question de la sécurité du président. Le chef de l'État est accompagné d'un seul garde du corps qui protège le secret de ces rencontres avec la comédienne et apporte même les croissants." On voit effectivement François Hollande sur les photos avec son casque. Julie Gayet et lui sortent du même endroit à deux moments différents. Sur les photos diffusées par Closer, on reconnaît Michel, le brigadier-chef du SPHP, l'un des deux gardes du corps de François Hollande qui l'accompagnent depuis la campagne présidentielle de 2012.

La rumeur d’une relation entre le président François Hollande et la comédienne Julie Gayet avait animé les réseaux sociaux au début de l’année dernière. Julie Gayet, actuellement à l’affiche du film « Âmes de papiers », avait porté plainte fin mars 2013 auprès du parquet de Paris pour identifier les auteurs de cette rumeur. En 2012, l’actrice avait participé à un clip de campagne de François Hollande où elle qualifiait le candidat à la présidentielle d’homme «  humble  », «  formidable » et «  vraiment à l’écoute  ».

Cette rumeur n’était pas un cas isolé. Il y avait eu aussi la petite pique lancée par l’humoriste Stéphane Guillon sur le plateau de Canal + en pleine promotion des « Âmes de papier ». Antoine de Caunes demande à Julie Gayet si « elle défend aussi ardemment » François Hollande. Stéphane éclate alors de rire, dévoile qu’Hollande est venu sur le tournage du film et lance « Il venait sur le tournage, il aime beaucoup le film, donc voilà… Le Président aime le film… Sa femme, beaucoup moins  »

Officiellement, le chef de l’État a pour compagne la journaliste Valérie Trierweiler, après avoir longtemps vécu avec l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, avec qui il a quatre enfants.

Et pendant ce temps, la France elle, elle souffre...

Egger Ph.