Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 7 janvier 2014

Un apéro relevé pour le centenaire du Noble Contingent des grenadiers


Mgr Morerod est resté à l’écoute lors de son premier Apéritif des Rois. © Alain Wicht/La Liberté


Un évêque tout neuf, un chef del’armée suisse fêtant sa concurrente cantonale, des conseillers d’Etat, députés, syndics et personnalités économiques comme s’il en pleuvait et un apéritif terminé en médianoche: centenaire oblige, l’Apéritif des Rois du Contingent des grenadiers fribourgeois a pris lundi une certaine ampleur à Forum Fribourg.

Sous la houlette du commandant, Pierre Dessibourg, les grognards ont marqué leur contribution à la culture fribourgeois avec quatre lithographies du peintre Marcel Dorthe et une «Marche du centenaire» composée par Albert Zapf. En partie inspirée d’un cantique à la Vierge de Bourguillon, cette œuvre a fini de renouveler l’alliance du sabre et du goupillon qu’illustrent les participations des grognards à la vie religieuse de Fribourg, relevées avec humour et chaleur par Mgr Charles Morerod, qui vivait là son premier Apéritif des Rois.

Hésitant entre le fauteuil et les cent bouteilles traditionnelles, le président du Conseil d’Etat Beat Vonlanthen a préféré, finances cantonales obligent, offrir à sa garde d’honneur officielle un mignon canapé de bois où deux doigts de sapeurs tiendraient tout juste.

Quant à la présidente du Grand Conseil Katharina Thalmann-Bolz, elle a rappelé avec humour que des épouses poussent à l’ombre des grenadiers. Leur entrée dans le Contingent ne semble toutefois pas à l’ordre du jour du prochain siècle.

Antoine Rüf