Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 22 juin 2014

Une Suisse "humiliée", des joueurs "dépassés" , mais la Suisse n'est pas éliminée...




Les mines étaient contrastées après la leçon administrée par la France à une équipe de Suisse complètement déboussolée, vendredi à Salvador.

Les joueurs de la Nati n’en menaient pas large. Tous ont toutefois exprimé un vif désir de revanche, mercredi face à l’actuel dernier du groupe, le Honduras.

"Ce fut une journée noire pour l'équipe de Suisse. Ces deux buts après un bon premier quart d'heure nous ont "tués"..." Avec le masque des mauvais soirs, Ottmar Hitzfeld avait de la peine à digérer. "Nous n'avons pas joué au niveau qui doit être le nôtre aujourd'hui. A 2-0, cela devenait très dur pour nous, explique-t-il.

Les Français ont alors logiquement abandonné l'initiative. Ils ont exploité nos erreurs pour porter le danger en rupture. Ils ont témoigné d'un très grand sang froid. La France est très forte. "L'équipe a tout de même eu le mérite de bien finir ce match,poursuit-il. Les deux buts de Dzemaili et de Xhaka démontrent qu'elle est toujours "vivante". Je veux dire avec force que la qualification pour les huitièmes de finale est toujours à notre portée. Nous avons notre destin entre nos mains.

Maintenant, il faut panser les plaies, analyser ce match et rebondir. Nous perdons ensemble mais nous gagnons aussi ensemble". Ottmar Hitzfeld regrette que l'arbitre n'ait pas sanctionné l'"intervention" de Giroud sur Von Bergen. "Il aurait dû sortir le carton jaune, lâche-t-il. Steve est parti à l'hôpital. J'ai peur qu'il soit commotionné. Je ne pense pas qu'il sera en mesure de jouer contre le Honduras à Manaus. C'est trop "juste"..."

Les notes pas forcément glorieuses de nos joueurs

Diego Benaglio (4/10): Une mésentente avec Rodriguez sur l'ouverture du score de Giroud et un angle pas assez fermé au premier poteau sur le but de Matuidi. Il a très mal débuté avant de stopper un penalty de Benzema (32e). A réussi à éviter une humiliation totale à sa sélection en deuxième période.

Stephan Lichtsteiner (2/10): Mauvais comme rarement, le latéral de la Juventus a vécu l'enfer face à Karim Benzema sur son flanc doit. Passif sur les troisième et cinquième buts français, qui viennent de son côté, Lichtsteiner ne s'est pas rattrapé: son apport offensif a flirté avec le néant.

Johan Djourou (3/10): Il fut sans doute le moins mauvais des défenseurs helvétiques. Des interventions pour éviter d'en prendre huit, mais un penalty concédé -et justifié- dans un contact avec Benzema et une fébrilité déconcertante. A cruellement souffert de la sortie prématurée de Steve Von Bergen.

Steve Von Bergen (non noté), remplacé à la 9e minute par Philippe Senderos (3/10). Tout juste entré et la Suisse était déjà menée 2-0 (17e). C'est complètement troué devant Benzema sur le quatrième but français. L'axe Djourou - Senderos a furieusement rappelé celui des journées portes-ouvertes d'Arsenal.

Ricardo Rodriguez (3/10): Bien moins tranchant que face à l'Equateur, la latéral gauche de Wolfsburg a traversé la rencontre dans l'anonymat le plus total. Des centres imprécis et plats offensivement. Aux abonnés absents sur le cinquième but français de Sissoko.

Gökhan Inler (4/10): Le capitaine de la Nati rate son début de Coupe du monde. Mangé par Matuidi et le milieu français, il n'attaque même pas Pogba sur la passe qui amène le but de Benzema en deuxième période. Ca devient inquiétant.

Valon Behrami (3/10): Emporté par la marée bleue en première période, Behrami s'est complètement éteint après avoir offert sur un plateau le but du 2-0 à Matuidi. Remplacé à la pause par Dzemaili (5/10), qui a eu le mérite de réduire la marque sur coup franc en fin de match et d'apporter de la justesse dans les transmissions.

Admir Mehmedi (5/10): Il méritait d'avoir sa chance comme titulaire et il fut clairement le meilleur Suisse sur le pré. Certes, il a eu du déchet, comme sur ce tir trop enlevé devant Lloris (64e) mais il avait fort à faire face à Sissoko et Debuchy qui l'ont surveillé comme le lait sur le feu. A revoir.

Granit Xhaka (5/10): Hitzfeld s'entête à le faire jouer en 9,5 mais les semaines passent et Xhaka tarde à justifier la confiance placée en lui. Dominé par Cabaye dans sa zone, il s'est procuré plusieurs occasions de la tête avant de réussir une superbe volée en fin de match pour atténuer un score devenu fleuve.

Xherdan Shaqiri (4/10): On attendait énormément du joueur du Bayern Munich sur ce début de Coupe du monde. Peut-être trop. Comme face à l'Equateur, Shaqiri ne fut pas en réussite dans ses inspirations offensives. Et la combativité ne suffit pas. Ecoeuré par Lloris (30e).

Haris Seferovic (4/10): Son but face à l'Equateur et sa capacité à jouer dos au but l'ont propulsé titulaire. Esseulé entre Varane et Sakho, il n'a pesé sur la rencontre que via des frappes de 25 mètres. Remplacé Josip Drmic (70e), qui n'a pas assez joué pour être noté.

Egger Ph.