À la veille de ses 80 ans, l'actrice accorde une interview à "Paris Match", dans laquelle elle réaffirme sa sympathie pour le Front national.
"Je dirai toute ma vie ce que je pense, que ça plaise ou non", déclare Brigitte Bardot dans les colonnes de "Paris Match". © ERIC FEFERBERG / AFP
21 Août 2014, on est loin du Saint-Tropez des années 1960, et pourtant, c'est bien Brigitte Bardot qui fait la une de Paris Match. L'actrice iconique s'apprête à fêter ses 80 ans, l'occasion pour elle de dresser le bilan... et de faire de nouveau parler d'elle. Car, au milieu d'un dossier consacré à sa carrière, Brigitte Bardot répond à une courte interview réalisée par Christian Brincourt, au cours de laquelle le journaliste interroge l'ancienne idole sur ses opinions politiques. La réponse de BB fait déjà le buzz : "Je souhaite que Marine Le Pen sauve la France, elle est la Jeanne d'Arc du XXIe siècle !"
Ce n'est pas la première fois que Brigitte Bardot affiche sa sympathie à l'égard du Front national. En 2012 déjà, elle avait déclaré dans les colonnes de Nice Matin qu'elle voterait pour Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle, la seule candidate selon elle "à s'être occupée de dénoncer le scandale de la viande hallal". Ce positionnement avait, à l'époque, largement été relayé par les médias. L'actrice a par ailleurs été condamnée plusieurs fois pour "incitation à la haine raciale", notamment en 2004 à la suite de la publication de son livre Un cri dans le silence, dans lequel elle tenait des propos sur les immigrés et les musulmans jugés outrageants.
"Je continue à choquer les simples d'esprit, les médiocres et les sectaires" déclare-t-elle à Paris Match. "Je dirai toute ma vie ce que je pense, que ça plaise ou non." Pour rappel, Brigitte Bardot n'est pas la seule personnalité publique à avoir officialisé son soutien à Marine Le Pen. Le 9 octobre dernier, Alain Delon, lui aussi, avait fait part de sa sympathie pour le Front national au quotidien suisse Le Matin, quelques jours après avoir déclaré sur le plateau de C à vous que le mariage homosexuel était "contre nature".