Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 17 septembre 2014

La cravate


Une cravate est une bande de tissu destinée à être passée autour du cou, sous le col d'une chemise, et qui se noue par devant. Elle dissimule les boutons de fermeture de la chemise.



Il peut y figurer divers motifs ou teintes et est attachée au cou pour pendre libre devant le buste. Il existe différents nœuds de cravate, qui peuvent être serrés ou lâches. Il existe également les cravates militaires, dites aussi cravates de sécurité, à clip rapide avec un nœud permanent. Elle fait surtout partie de la garde-robe masculine standard, bien que certaines femmes la portent mais elles sont rares dans l'ensemble à la porter, le plus souvent les femmes qui portent un tailleur ou un chemisier le font sans cravate. Il existe plusieurs largeurs de cravates (de 4 cm à 9,5 cm).

L'éventail des prix en est extrêmement ouvert, de quelques euros à une centaine d'euros, autant selon le prestige du fabricant et le mode de commercialisation qu'à partir du coût réel de l'étoffe, du coût de la main-d'œuvre et du design.

C'est un objet n'ayant aucun intérêt vestimentaire particulier, servant seulement d'apparat, qui s'est imposé, durant le 20e siècle, comme un standard vestimentaire, souvent associé à la tenue d'un costume, chez les hommes aisés ou les hommes ayant un emploi les mettant en visibilité devant un public.

Le port de la cravate est autant perçu comme un signe de distinction sociale que comme une contrainte sociale quasi toujours abandonnée hors de tout contexte professionnel.

Histoire de la cravate

La cravate était un attribut vestimentaire particulier d'un régiment de hussards croates créé sous Louis XIII, et dont l'uniforme comprenait une écharpe blanche dont la mode gagnera la cour de France. Ce régiment de cavalerie légère recevra de Louis XIV, en 1666, le nom de Royal-Cravates. Il est aujourd'hui le 10e régiment de cuirassiers de l'armée française. Le mot cravate tire de là son origine, une déformation du mot croate.



La mode du port de la cravate en Europe paraît débuter au XVIIe siècle. Elle commence alors à remplacer les jabots de dentelle, qui eux-mêmes avaient supplanté les fraises, plus encombrantes et certainement moins confortables. La cravate est alors généralement une large bande de coton ou de lin, décorée de dentelles. Cette bande est enroulée autour du cou et nouée sur le devant en laissant pendre les deux extrémités.

Sous Louis XIV, on commence à agrémenter ce nœud de rubans multicolores. C'est également le Roi Soleil qui crée la « fonction » de « cravatier ». Celui-ci dépend du « Grand Maître de la Garde Robe » dont la charge a été créée en 1669. Le cravatier appartient donc aux services de la chambre du roi et a le statut d'écuyer. Sa fonction est alors de choisir et d'ajuster la cravate du roi, mais également les boutons de manchette et les diamants.

Vers la fin du XVIIe siècle, c'est au tour de la cravate dite Steinkerque de faire son entrée. Elle apparut lors de la bataille des Flandres du même nom. C'est une cravate au nœud simple dont on passe l'un des pans dans la boutonnière. Celle-ci disparaît au début du XVIIIe siècle pour faire place à de nouvelles modes, notamment le « stock ». Cette dernière est modifiée vers la fin du XVIIIe siècle par l'ajout d'un ruban noir entourant le cou et maintenant les cheveux derrière la tête. Cette cravate est la plus connue de ce siècle, et on la retrouve d'ailleurs dans bon nombre de reconstitutions historiques de l'époque.

Malgré quelques débats houleux sur la place sociale de cet accessoire, la Révolution française ne viendra pas à bout de la cravate, bien au contraire. Alors que les Français s'essaient à une cravate très bouffante, dite à la Garat, du nom du comédien l'ayant popularisée, les Britanniques ne jurent que par la cravate blanche aux nœuds complexes, à l'instar de Brummell, grand dandy de son époque. Ce type de cravate, de couleur noire[réf. nécessaire], devient alors à la mode en France.

Peu de temps après, face à la difficulté de nouer ce genre d'accessoires (la plupart étant d'ailleurs vendus déjà montés), apparaît la cravate « Régate » qui est véritablement l'ancêtre de notre cravate actuelle. C'est d'ailleurs au même moment qu'apparaît le nœud papillon moderne. Le cravatier new-yorkais Langdorf aura l'idée en 1924 de la couper en diagonale et de l'assembler en trois parties pour en simplifier l'usage. Une invention de taille qui viendra donner à la cravate son aspect actuel.

Aujourd’hui

Au fil des siècles, la cravate a évolué en suivant les codes de la mode. Pour preuve, entre les années 1960 et le début des années 1980, la largeur de la cravate a augmenté de 14 centimètres. Ces cravates extra larges accessoirisaient très bien les pantalons "pattes d'éléphant" et les chemises à col "pelle à tarte" des années disco. Pendant la décennie suivante (années 1980) la cravate fine, également appelée « slim », la cravate tricot (appelée aussi cravate en tricot de laine) ou la cravate en cuir connaissent leurs heures de gloire.

Accessoire masculin elle s'est par la suite déclinée en un accessoire féminin, mais demeure, dans cet usage, assez marginale.

Aujourd’hui la cravate « standard » varie entre 7,5 cm et 8,5 cm de largeur sauf pour la « slim fit » des années 1960 qui fait son grand retour avec une largeur de 5 à 7 cm.

Accessoire usuel de la mode, la plupart des maisons de mode masculine en réalisent. Elle concurrence le nœud-papillon comme accessoire du costume pour les grandes occasions et reste un élément de la tenue habituelle voire de la tenue réglementaire de certaines professions. Certains la considèrent cependant comme un accessoire trop sérieux, symbole du conformisme, surtout depuis les années 1980. Face à ce sentiment, une mode venue des États-Unis, autorise les cadres à ne pas porter la cravate le vendredi, veille du week-end. C'est le Friday Wear, ou Casual Friday.

En Allemagne, la cravate portée dans le cadre professionnel indique souvent les orientations politiques du porteur, sauf dans le cas d'un uniforme (comme celui des policiers).

L'entretien 

Une cravate a deux défauts majeurs : elle se tâche et elle se froisse. Pour assurer une longue vie à votre cravate préférée, il est donc recommandé d'y prêter la plus grande des attentions.

Pour lui éviter les éclaboussures et les taches, protégez la à l'heure du dîner mais aussi lorsque vous vaporisez votre parfum.

En cas de maladresse sur une cravate en soie, il sera bien difficile d'y remédier sans y laisser des traces.
Le mieux est encore de la porter en urgence chez un teinturier qui saura utiliser les produits adequats.

Hormis les taches, l'ennemi à combattre est le pli disgracieux. En effet le plus souvent les cravates supportent assez mal le fer à repasser. Mieux vaut donc tenter un défroissage en douceur en la suspendant quelques jours sur un porte-cravates.

Evidemment, le mieux est encore de ne pas la froisser et pour cela, il existe une astuce : le noeud doit être léger pour éviter les plis.
Une fois ôtée, la cravate doit être suspendue dénouée ; elle peut aussi être enroulée ou entreposée à plat.

Si vous emmenez votre cravate en voyage, enroulez-la dans une boîte rigide ou mieux investissez dans un étui à cravates.

Les usages 

Chaque occasion appelle une cravate en harmonie avec le moment.

Pour un entretien d'embauche, la cravate se doit d'être d'une grande sobriété. Les cravates sombres et neutres sont de mise pour apporter de l'élégance à la tenue, mais pas trop de fantaisie.

Pour aller au bureau, la cravate de tous les jours doit s'adapter au style de l'entreprise.
Dans les milieux commerciaux ou créatifs, de la couleur sur la cravate sera de bon ton (teintes vives pour la vente - ton violet dans la publicité).
Les milieux de la finance ou du droit préfèreront de l'élégance et de la distinction. Une cravate en soie sobre passe-partout sera évidemment la bien venue, tout comme une cravate ton sur ton se fondant dans la couleur de la chemise.

Pour un rendez-vous d'affaires la cravate véhicule l'image de l'entreprise ; pour les rendez-vous en général, elle reflète votre personnalité.

Pour les grandes fêtes de famille comme les mariages, baptêmes, communions, anniversaires de mariages, etc la cravate pourra jouer sur des registres légèrement décalés, tant en terme de couleurs que de motifs.
Les couleurs claires seront à privilégier.

Pour les fêtes plus mondaines, la cravate devra s'adapter au style supposé des hôtes du jour. La cravate blanche pourra ainsi être portée pour une grande élégance.

Les couleurs & les motifs



Le choix de la couleur d'une cravate est toujours délicat. Il doit tenir compte de la couleur de la chemise mais aussi de celle du costume. 

Globalement, deux techniques d'accord se rencontrent. Soit la cravate vient en contraste, soit elle se fond avec la couleur de la chemise ou du costume. 

La cravate noire, unie, chic et sobre, est principalement associée à un costume noir et à une chemise blanche pour offrir un heureux contraste. 

Les cravates blanches ou crèmes sont souvent réservées aux grandes occasions. Elles viennent se fondre dans le blanc d'une chemise des grands jours. 

Généralement la cravate rose est parfaite pour répondre à une chemise blanche, bleue ciel, ou à un costume gris. 

La cravate rouge, quant à elle, s'harmonise parfaitement avec une chemise bleue, rose, noire ou blanche. 

La cravate jaune est idéale sur une chemise bleue unie ou à rayures, du bleu soutenu presque marine au bleu pastel, ou encore pour égayer une chemise au ton d'automne (marron glacé par exemple). La cravate jaune est par contre à éviter sur une chemise rose. 

La cravate bleue se marie magnifiquement avec une chemise bleue dans les mêmes tons ou plus clairs ainsi qu'avec une chemise blanche. Plus la couleur de la cravate est soutenue plus elle signera l'élégance. 

Enfin, pour la cravate verte, moins évidente à marier, elle peut s'accommoder de chemises rouges, blanches, noires, ou vertes dans des tons plus clairs. 

Tout comme les couleurs, les motifs de cravate sont extrêmement variés. 

Si les grands ramages chers aux années 70 font désormais partie du passé, les rayures restent encore très actuelles. Fines et rectilignes, ou plus grosses alternées ou croisées, les rayures se déclinent dans toutes les couleurs. Ces formes rectilignes s'accordent parfaitement avec des chemises unies chez les hommes aux bustes carrés, rectangulaires et triangulaires.
Les cravates à carreaux partagent à peu près les mêmes caractéristiques d'accord. 

Les pois stricts ou encore les motifs ronds à points sont toujours eux aussi des valeurs sûres. 

Les motifs discrets sur fonds sobres donnent généralement le ton de la chemise à coordonner. Ils s'harmonisent plus particulièrement avec des hommes petits ou plutôt ronds. 

Les motifs plus fantaisies sont à manier avec plus de prudence. Si les motifs floraux en camaïeux de roses, de bleus ou encore de tons d'automne peuvent être particulièrement flatteurs pour rehausser une chemise unie, associés à des chemises bigarrées le résultat peut être catastrophique ! Les motifs plus géométriques seront quant à eux plus faciles à porter. 

Pour un rendu impeccable, les motifs s'accordent en exacte harmonie avec la couleur de la chemise ou celle du costume. 

Cravate femme 



Des femmes de la noblesse portaient déjà au XVIIème siècle des bandes de soie dans différentes variations autour du cou. Ce n’est cependant qu’au XIXème siècle que je deviens un symbole d’égalité entre les sexes.

A l’époque, le style vestimentaire masculin est repris notamment par Coco Chanel et Marlene Dietrich. Et j’ai aujourd’hui encore la cravate est dans la haute couture féminine.

Au début du 19e siècle, les femmes qui portent la cravate commencent à attirer l’attention. Les pionnières des mouvements féministes telle George Sand s’habillent comme des hommes et portent la cravate pour revendiquer leur émancipation. 

Mais bien avant cette époque, la cravate faisait déjà partie des accessoires de certaines femmes de la haute société. Il ne s’agissait pas de se vêtir comme un homme, mais comme une femme chic et élégante. 

Il est vrai que les femmes à la cravate ont un charme particulier : le contraste suscité par le caractère masculin de cet attribut souligne davantage leur féminité. Ce n’était pas par hasard si George Sand avait séduit de nombreux amants … 

Au Japon, depuis l’automne 2006, le port de la cravate par les femmes est très en vogue. Cette mode récente a été lancée par les chanteuses de rock de la jeune génération comme Anna Tsuchiya, l’homologue d’Avril Lavigne, au Canada. 

Au début, le port de la cravate était limité aux adeptes de ce nouveau look, appelé "Hime Rock" (Rock à la Princesse). 

Aujourd’hui, il commence à se répandre parmi toutes les jeunes Japonaises, toujours en quête d’un style dernier cri.

Elles ne cherchent surtout pas à imiter les hommes d’affaires japonais. Pour elles, porter la cravate est tout simplement une autre façon de mettre en valeur leur féminité, et ainsi de séduire les hommes … 

Le noeud papillon 


Tout comme la cravate classique, le papillon se décline en toutes les couleurs et en tous les motifs. 
Généralement noir, le noeud papillon se porte avec un smoking noir et une chemise blanche à col cassé ; il peut également se porter de façon plus décontractée avec un costume et une chemise à col écarté. 

Le noeud papillon :






Le noeud humour 




Savoir faire un nœud de cravate

Faire un nœud de cravate : le nœud SIMPLE. Son nom résume tout. C'est le noeud de cravate le plus simple à réaliser. Rapide et efficace. Il a un aspect très légèrement asymétrique et se porte avec tous les cols de chemises, il est donc universel et facile à porter. Il est aussi appelé le noeud "four in hand" ou bien aussi le "noeud de cravate régate". Pour la petite histoire, le nom "four in hand" viendrait d'un noeud qu'utilisaient les cavaliers pour attacher les rênes d'un attelage de 4 chevaux (4 in hand!) ou bien encore d'un célèbre club Londonien le "four in hand" qui l'aurait popularisé. La cerise sur le gâteau serait de faire une petite fossette en plissant la cravate avant de la remonter. Pour réaliser votre noeud simple il vous suffit de suivre l'animation en bas.




Le nœud de cravate PRATT. C'est un noeud de cravate original. Son résultat est similaire au Windsor mais en moins large. Le noeud de cravate Pratt a été rendu très populaire par un célèbre animateur de la télévision Américaine. Il a été inventé par Jerry Pratt, comme son nom l'indique. C'est un noeud qui a vu le jour dans les années 1980. Il se porte avec des chemises à cols ouverts comme les Italiens. La cravate ne sera ni trop fine, ni trop épaisse. (60 grammes). Pour réaliser votre noeud de cravate Pratt : Suivez l'animation en bas. (Petit truc : bien penser à commencer avec la cravate à l'envers!)


Le noeud de cravate Onassis est le nœud le plus simple à réaliser et celui qui a le plus bel effet. Simple et class à la fois. Ce noeud a aussi le mérite de ne pas abîmer les cravates, même les plus fragiles.


Faire un nœud de cravate : le nœud ITALIEN, original, car le nœud est « cassé » en deux parties, très « italian style ». C'est le noeud préféré de nos hommes politiques. 



Faire un nœud de cravate : le nœud DOUBLE SIMPLE : Pour tous les jours, facile à réaliser et très élégant. C'est le même que le noeud simple (ou four in hand) mais avec un tour de plus. Son côté asymétrique vous donnera un aspect plutôt décontracté. Il va avec tous les cols de chemise et est recommandé plutôt pour des cravates fines. Suivez l'animation pour apprendre à faire votre double noeud.


Faire un nœud de cravate : le PETIT NŒUD : Un basic, pour tous les jours, ultra simple. Idéal pour les cols boutonnés et serrés (le col Italien est donc à proscrire!) et pour les cravates très épaisses (comme les cravates en soie tissées : plus de 70 g) . Ce noeud n'est cependant pas le nœud le plus tendance. Le rendu est un petit noeud serré qui a le principal défaut d'abimer les cravates car il les plisse beaucoup. Pour savoir comment réaliser le petit noeud de cravate, alors suivez l'animation en bas.



Un nœud très original. Ce noeud à l'envers était utilisé lors des grandes soirées de prestige sur les transatlantiques qui reliaient le vieux continent à New York. Avec une cravate blanche, une chemise blanche et un costume idéalement trois pièces, vous serrez d'une élégance inégalable.


Le noeud de cravate Windsor est certainement le plus connu de tous les noeuds :
LE noeud de cravate par excellence! Faire un nœud de cravate : Le nœud WINDSOR, très épais et un gros noeud bien triangulaire. Cest le nœud parfait pour les grandes occasions. 


 Le nœud DEMI WINDSOR, c'est un nœud de tous les jours très simple à réaliser et qui en plus de froisse pas trop les cravates. Le résultat obtenu est un nœud moins gros et moins épais que son cousin le WINDSOR. Il sera asymétrique, contrairement au Windsor classique. Il se porte parfaitement avec une chemise à col Italien. Suivez la vidéo pour savoir comment faire votre noeud de cravate demi Windsor.
Ce nœud est l'un des plus populaires.

Egger Ph.