Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 16 septembre 2014

La Suisse refuse de négocier avec la France sur l’aéroport de Bâle


Le Secrétaire d’Etat Yves Rossier a informé les parlementaires bâlois des intentions de Berne de ne pas céder, selon la Basler Zeitung. Un coup de poker risqué?



Le département fédéral des affaires étrangères n’a aucune intention de céder, ni même de négocier avec la France sur le dossier de l’aéroport de Bâle-Mulhouse. Tel est en substance le message d’Yves Rossier, Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, lors d’une rencontre avec les parlementaires des deux demi-cantons de Bâle, lundi après-midi à Berne, selon l’édition de mardi de la Basler Zeitung.

Paris a en effet informé la Confédération en juillet qu’elle allait appliquer la fiscalité française sur la zone suisse de l’aéroport de Bâle à partir de 2015. La réaction a été violente, non seulement de la part des salariés et des entreprises de la zone suisse de cet aéroport situé sur le territoire français, qui ont rapidement compris que l’avenir économique de l’aéroport binational était mis en danger, mais aussi des élus alsaciens, d’autant que l’EuroAirport est le deuxième employeur du Haut-Rhin.

Dans sa lettre de réponse aux autorités françaises, la BaZ indique que la Confédération a voulu adopter une position extrême, refusant de négocier. Pour certains parlementaires bâlois qui ne sont d’ailleurs pas nommés, c’est un coup de poker risqué. D’après Yves Rossier, le droit fiscal français laisse suffisamment de marge de manœuvre pour permettre une solution particulière à l’aéroport. Berne tient surtout à montrer à Paris que la France nuit à ses propres intérêts à long terme si elle cherche à augmenter à court terme les recettes fiscales de l’aéroport. D’après la BaZ, les parlementaires suisses veulent également prendre l’initiative et agir sur différents fronts, par exemple au Conseil de l’Europe.

Emmanuel Garessus