Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 5 octobre 2014

JO d’hiver 2022 : ces Jeux olympiques qui font peur


Le retrait de la candidature d’Oslo - pourtant grand favori - à l’organisation des JO d’hiver 2022 est un avertissement cinglant pour le CIO, coupable sans doute d’avoir négligé, voire alimenté, la crainte de certains pays envers les dépenses à engager pour accueillir les Jeux olympiques. Le Parti conservateur, le plus important au Parlement norvégien, a en effet mis un terme définitif aux espoirs des promoteurs d’une candidature déjà fragile, en votant mercredi soir contre l’octroi d’une garantie financière.

«C’est l’effet Sotchi!», expliquait récemment au site FrancJeux Gian-Franco Kasper, président de la Fédération internatio- nale de ski (FIS), défenseur de la candidature norvégienne qu’il voyait alors malmenée. «En Europe notamment, les gens n’ont pas tous réalisé que le plus gros des dépenses des derniers Jeux d’hiver (37 milliards d’euros) a été consacré à des infrastructures durables» dont Oslo n’aurait pas eu besoin pour 2022.

Et pour cause, le budget envisagé par la ville hôte des JO d’été de 1952 ne se montait qu’à 4,3 milliards d’euros. Qu’importe! La distinction entre le budget consacré aux infrastructures parallèles (routes, chemins de fer, aéroports, logements…) et celui du comité d’organisation des JO n’a pas été suffisamment explicitée par le CIO et les partisans des Jeux pour convaincre, en Norvège, une population hostile aux deux tiers à la candidature pour 2022 (dans des sondages de fin août). Et malgré le succès des JO de Lillehammer, en 1994, les Norvégiens ne misent pas sur les Jeux pour développer leur économie. Renvoyé à un duel entre les deux outsiders asiatiques (Pékin et Almaty au Kazakhstan) alors que les JO de 2018 et 2020 se dérouleront déjà en Asie (à Pyeongchang et Tokyo), le CIO n’a pas caché sa colère, évoquant l’«occasion manquée» par Oslo.

«Les politiques de haut rang en Norvège ont dû prendre leurs décisions sur la base de demi-vérités et d’inexactitudes factuelles», a déploré Christophe Dubi, directeur exécutif du CIO.