Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 9 octobre 2014

Les rennes trop radioactifs à cause de Tchernobyl


Le niveau de césium137 des rennes norvégiens témoignent de la gravité de l'accident nucléaire survenu en 1986 


Le niveau de césium 137, isotope radioactif pouvant découler d'un accident dans une centrale atomique, mesuré chez des rennes d'élevage a atteint jusqu'à 8200 becquerels (Bq) par kilo en 2014 dans le centre de la Norvège, a indiqué une chercheuse jeudi.

Cette région a été la plus touchée du pays par le nuage radioactif dégagé lors du désastre, survenu à des milliers de kilomètres de là, qui avait fait des milliers de morts en 1986.

«C'est bien au-dessus de la limite fixée pour autoriser l'abattage des animaux», à savoir 3000 Bq par kilo, et très au-delà du niveau mesuré il y a deux ans (entre 1500 et 2500 Bq), a déclaré à l'AFP Inger Margrethe Eikelmann de l'Autorité norvégienne de protection contre les rayonnements.

Pas d'abattage

Résultat: l'abattage de quelques centaines d'animaux n'a pu avoir lieu fin septembre, la saison traditionnellement fatale au cervidé.

«Nous observons une décrue du césium dans l'écosystème depuis plusieurs années et l'on pensait que les rennes seraient désormais sous les plafonds autorisés», a souligné Mme Eikelmann.

Le rebond de radioactivité observé cette année s'explique en fait, selon les chercheurs, par l'abondance de champignons --dont raffolent les rennes, les moutons et autres animaux de pâture-- en raison d'un été long, humide et chaud.

Or, les champignons se nourrissent de nutriments trouvés sur les couches les plus élevées du sol, celles où reposent les particules de césium 137 retombées du nuage de Tchernobyl.

L'épisode ne devrait cependant offrir qu'un court répit aux rennes. Selon Mme Eikelmann, le niveau de radioactivité du césium ingéré par un renne est divisé de moitié après deux ou trois semaines pour peu qu'il consomme d'autres aliments que les champignons, lesquels devraient naturellement disparaître avec les premières gelées.

À défaut, les éleveurs peuvent aussi rassembler leurs animaux dans des enclos et les nourrir en prévision d'un abattage.