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jeudi 9 octobre 2014

Pour faire face à la pénurie de médecins généralistes, Fribourg veut s'offrir un master en médecine




Les députés ont pris acte avec satisfaction du rapport présenté jeudi par le Conseil d'Etat en réponse à trois postulats. Le canton souhaite ainsi s'offrir un master en médecine. La pénurie de médecins de premier recours - premiers points de contact avec le système de santé - préoccupe le parlement depuis des années.

Ce problème concerne aussi la Suisse entière, voire même l'Europe, a souligné la conseillère d'Etat en charge de la santé Anne-Claude Demierre. Actuellement, sur sol helvétique, «800 médecins sont formés par an et nous en aurions besoin de 1200».

Ce master n'entrerait donc pas en concurrence avec les autres cantons mais fournirait une offre complémentaire, a ajouté la ministre. Il constituerait une suite logique et cohérente après le succès de l'introduction d'une troisième année de médecine à Fribourg.

Cette filière serait orientée sur la médecine de famille et aurait un rôle de pont entre le Bachelor et les possibilités de formation postgrade. Cette continuité favoriserait le choix de la médecine de famille chez les jeunes médecins.

40 diplômés par an

Le rapport table sur des volées de 40 diplômés, dont 20 à 25 pourraient décider de s«engager dans une formation postgrade en médecine de famille. Au final, ce programme pourrait amener chaque année une dizaine de nouveaux médecins de famille à s'établir dans le canton.

Celui-ci est pour l'instant en queue de peloton au niveau du nombre de médecins de premier recours par habitant. La proportion y est de 0,6 pour 1000, selon les chiffres 2012 de l«Office fédéral de la statistique.

Reste que ce projet a un coût et qu'il arrive dans une période où Fribourg, comme tant d'autres cantons, se serre la ceinture. L'investissement initial pour le bâtiment se monterait à environ 45 millions de francs. S'y ajouteraient des coûts uniques pour l'installation initiale, à hauteur de 3,5 millions.

Quant au budget opérationnel, il est estimé à quelque 13 millions par an, desquels pourraient être déduits 5 millions de francs d'apports financiers attendus dans le cadre de l'Accord intercantonal universitaire. Un partenariat public-privé pourrait être envisagé. Le Conseil d'Etat fera des analyses complémentaires et avisera «en temps voulu» de la suite à donner au projet