L'actrice française Brigitte Bardot demande au président du Népal d'interdire «le plus grand sacrifice collectif d'animaux au monde» prévu à l'occasion d'une fête rituelle hindoue.
Plusieurs associations se sont déjà mobilisées pour mettre fin au rituel
«Le monde regardera une nouvelle fois avec horreur et désespoir quelque 250'000 chèvres, buffles, cochons, poulets, pigeons, canards et souris blanches être cruellement sacrifiés en deux jours», ajoute l'ancienne star du cinéma français reconvertie depuis des années dans la protection des animaux.
Un temple népalais doit accueillir ce qui est considéré comme le plus grand rituel de sacrifice d'animaux au monde en l'honneur d'une déesse hindoue représentant le pouvoir, Gadhimai. Le festival de Gadhimai, qui se tient tous les cinq ans, attire des milliers de fidèles.
Tradition vieille de plusieurs siècles
«J'ai du mal à croire que la déesse Gadhimai se réjouisse du sacrifice de créatures innocentes et qu'elle récompense par la prospérité une violence aussi cruelle», ajoute-t-elle. Selon les autorités népalaises, le sacrifice rituel des animaux est une tradition religieuse vieille de plusieurs siècles qui doit se perpétuer.
Ces pratiques donnent au contraire «une image extrêmement négative de votre pays et de son évolution», affirme Brigitte Bardot. Citant l'exemple de l'Inde qui, selon elle, «évolue vraiment rapidement» vers une attitude plus respectueuse des droits des animaux, Brigitte Bardot «supplie» le président népalais «d'abolir une tradition aussi cruelle».
L'actrice avait déjà envoyé une lettre similaire au chef de l'Etat népalais en 2009, un courrier «resté sans réponse», rappelle la Fondation.
AFP