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lundi 21 juillet 2025

Ce que le football masculin peut apprendre du football féminin

 

Les matchs de football féminin sont traditionnellement marqués par moins de fautes, de cartons et d'actes d'indiscipline que les rencontres entre équipes masculines.

Lors de la Coupe du monde 2018, l'Allemagne a eu l'équipe la plus "sympa" de la compétition Elle a commis 29 fautes contre ses adversaires en trois matchs.

La Coupe du monde féminine est également marquée par moins de cartons jaunes et rouges, ce qui ne semble pas s'expliquer par le fait qu'elle a moins de participants (24 pays) que le Mondial masculin (32 pays).

Lors de l'édition 2015 de la Coupe du monde dames, 115 cartons - jaunes et deux rouges - ont été dénombrés, soit une moyenne de 2,2 avertissements et 0,1 expulsion par match. Cela suggère non seulement des parties moins rudes, mais aussi un niveau de discipline plus élevé chez les femmes à l'égard des arbitres.

Lors du Mondial masculin 2018 en Russie, les joueurs ont reçu 219 cartons jaunes - soit une moyenne de 3,42 par match - et quatre cartons rouges.

Lors des matchs de groupes, le nombre de fautes commises était de 27 par match.

Ce qui semble faire la différence, c'est la fréquence avec laquelle les hommes et les femmes tombent au contact des adversaires.

Selon une étude réalisée en 2011 par l'Université de Wake Forest (États-Unis), les hommes semblaient être deux fois plus enclins que les femmes à simuler des blessures lors des contacts avec l'adversaire.

En ce qui concerne les blessures réelles - celles à cause desquelles les joueurs saignaient visiblement ou étaient remplacés en moins de cinq minutes -, les chercheurs de Wake Forest constatent qu'elles représentaient moins de 8 % des incidents chez les hommes, contre près de 14 % chez les femmes.

Selon l'étude dirigée par le docteur Daryl Rosembaum, ces résultats pouvaient s'expliquer par une série de facteurs.

"Les hommes sont plus grands et plus rapides, et les collisions sont plus probables, à telle enseigne qu'il peut y avoir plus de blessures douloureuses au début, comme les contusions, qui ne nécessitent pas qu'un joueur se retire de la partie", expliquent les chercheurs de l'Université de Wake Forest.

"En même temps, des contacts plus fréquents pourraient signifier qu'il y a plus d'opportunités pour tenter d'influencer l'arbitre par la ruse", ajoutent-ils.

Les résultats suggèrent également que les footballeuses ne sont pas totalement réticentes à s'adonner à la ruse pour influencer les arbitres.

Les faits le prouvent également : dans un quart de finale entre l'Allemagne et la France, lors de la Coupe du monde féminine 2015, la Française Claire Lavogez s'est jetée dans la surface de réparation, dans les dernières minutes d'un match nul.

Le plongeon a été si mal exécuté que l'arbitre s'est contenté de ne pas s'en soucier, refusant d'avertir une footballeuse du camp adverse.

Et Lavogez a ainsi raté le penalty qui sera déterminant dans la victoire des Allemands aux tirs au but.

"Je pense que les femmes n'aiment pas ce côté du jeu", déclare Julie Foudy, ancienne capitaine américaine et aujourd'hui consultante de la télévision ESPN.

"Mais mon côté cynique me dit qu'au fur et à mesure que les femmes deviendront plus sophistiquées et regarderont le jeu se développer et les enjeux s'accroître, elles vont recourir à ce jeu de ruse", ajoute Foudy.


Les joueuses de l'équipe de Suisse, admirables de courage tout au long de l'Euro

«Nous étions sous une pression énorme avant le tournoi. Nous voulions allumer une flamme pour le football féminin. Et c’est exactement ce que nous avons réussi à faire – grâce à vous aussi», a expliqué face à une foule très nombreuse la capitaine Lia Wälti, ce samedi à Berne. Malgré la pluie, plusieurs milliers de personnes sont venues devant le Palais fédéral saluer une dernière fois les joueuses de la Nati au lendemain de leur élimination face à l'Espagne. 

La Bernoise a évoqué un moment fort: son entrée sur la pelouse de Bâle pour le premier match face à la Norvège, alors que la célèbre chanteuse alémanique Beatrice Egli entonnait un hymne national vibrant, dans un stade plein à craquer.

Toutes les joueuses Suisses entonnant l'hymne national (26:05)


Comparaisons avec l'équipe des hommes :

"Sans paroles"



 
Une vrai honte !


 «Il est temps d'arrêter les comparaisons»

«Cela fait des années que nous nous battons pour en arriver là. La Suisse a enfin embarqué dans le train du foot féminin. Mais il y a encore des voix pour le rabaisser. Il est temps d’arrêter les comparaisons. Le pays a vu ce dont nous sommes capables. Et vous avez tous contribué à faire de cet été quelque chose d’unique. Merci du fond du cœur!», a lancé Lia Wälti aux fans, avant de conclure avec un appel: «On a encore des matchs à jouer, venez nombreuses et nombreux!»

Meilleure joueuse suisse de ce tournoi, Géraldine Reuteler était elle aussi émue. «Avec cette équipe et ces fans, tout devient possible. C’était incroyablement fun», a souri la fantastique milieu de terrain. Elle a expliqué avoir vu les marches de supporters sur les réseaux sociaux avant chaque match: «À chaque fois, j’en avais des frissons et les larmes aux yeux.»

Dominique Blanc part sur un triomphe populaire

Le président sortant de l’ASF, Dominique Blanc, s'est lui aussi montré enthousiasmé par l’euphorie autour de l’Euro. «C’est incroyable, surtout ces plus de 25’000 fans qui ont participé à la marche avant le match contre l’Espagne», relève-t-il. La présidente de la ville de Berne, Marieke Kruit, a approuvé: «L’ambiance en ville était fabuleuse, on n’aurait pas pu rêver mieux. Ce sont ces émotions incroyables qui resteront.»

Plusieurs joueuses, dont les deux Romandes Iman Beney et Leila Wandeler, ont profité de l'occasion, et de la grandeur de la scène, pour partager quelques pas de danse. Une belle manière de prendre congé et de partir en vacances avec des souvenirs plein la tête après cet Euro merveilleux à tous points de vue.

Egger Ph.