Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 9 novembre 2014

Chaque année, 15'000 vaches sont amenées à l'abattoir alors qu'elles sont portantes




Près de 6% des vaches, qui sont abattues chaque année en Suisse, portent un veau en elles depuis au moins cinq mois. C'est ce qui ressort d'une étude de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV).

Hansuli Huber, directeur de la Protection suisse des animaux, est scandalisé: «Les veaux étouffent doucement dans l'utérus de leur mère.» Il pense que la mort des petits est extrêmement douloureuse. «Amener des vaches portantes à l'abattoir est inhumain.» Interrogé par le magazine alémanique «Saldo», il s'indigne sur le fait qu'il n'existe aucune loi en Suisse qui interdit d'abattre les vaches portantes.

Contacté, l'OSAV ne compte pas mettre en place une réglementation du genre. La porte-parole Sabina Helfer concède que la pratique est problématique tant au niveau moral qu'éthique. Elle estime cependant que c'est aux paysans de régler ce problème.

L'Union suisse des paysans (USP) condamne elle aussi l'abattage de vaches portantes. Malgré cela, l'USP défend les paysans: «Souvent, ils ne savent pas qu'une vache est en gestation», affirme la porte-parole Sandra Helfenstein.

Nicole Di Natale