Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 1 novembre 2014

Kobané, objet de tous les mensonges


Ce matin, 1er novembre 2014, les télévisions atlantistes et du Golfe montraient un convoi de 155 pehsmergas (pro-Israéliens) —c’est-à-dire des policiers du Gouvernement régional du Kurdistan d’Irak— traversant la Turquie sous les applaudissements des Kurdes turcs. Ces médias affirmaient que le convoi était arrivé à Kobané (Syrie).

Il n’en est rien.

Les peshmergas sont actuellement stationnés au camp de réfugiés de Suruç (Turquie). Seule une délégation de dix d’entre eux est entrée dans la ville de Kobané, puis est repartie en Turquie.

De même, les médias turcs annoncent que 700 combattants de l’Armée syrienne libre (pro-Français et anti-Syriens) —sur les 1 300 annoncés— sont arrivés à Kobané, mais cette information n’est pas confirmée par les Kurdes syriens et il est peu probable que l’ASL dispose encore d’une telle force.

De son côté, le gouvernement syrien a dénoncé le projet d’entrée des peshmergas irakiens comme une violation de sa souveraineté.

Sur place, les forces de la Coalition états-unienne anti-Daesh poursuivent quelques bombardements (3 hier, contre 15 les jours précédents), toujours sans aucun résultat visible. Tandis que, à une cinquantaine de kilomètres de là, l’Armée arabe syrienne tente d’ouvrir un passage dans la ligne de front en la bombardant massivement (en moyenne 150 bombardements par jour). On ignore le nombre de jihadistes de Daesh présents, on sait juste que les États-Unis leur ont largué des armes « par erreur ».

Au moins 2 000 combattants du PYG défendent la ville syrienne de Kobané. La plupart sont d’anciens membres du PKK turc qui ont fui leur pays d’origine en raison de la répression et ont obtenu la citoyenneté syrienne au début de la guerre.

À Paris, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a dénoncé l’acharnement de la Coalition anti-Daesh à sauver Kobané qui, selon lui, n’abrite plus de civils mais uniquement des « terroristes » du PYG. Son hôte, le président français, François Hollande, a proposé de bombarder Alep, qui n’est pas occupée par Daesh ; la ville elle-même étant contrôlée par le gouvernement de Damas, sauf sa banlieue nord.

L'Etat islamique a perdu nombre de ses membres

Au moins cent jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont été tués ces trois derniers jours dans des combats avec les forces kurdes dans la ville syrienne de Kobané et ses environs, a affirmé samedi une ONG.

Depuis le début le 16 septembre de la vaste offensive de l'EI dans la région de Kobané, 576 jihadistes ont péri dans les affrontements, 361 membres des Unités de protection du peuple (YPG, principale milice kurde syrienne) et de leurs alliés, et 21 civils, soit au total 958 personnes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

«Durant ces trois derniers jours sont morts au moins cent membres de l'EI et de la police religieuse venus d'Alep et Raqa (nord) pour participer aux combats (...) à Kobané et les régions environnantes», a détaillé cette ONG.

Par ailleurs, vendredi, quinze Kurdes des YPG ont été tués dans les affrontements, tandis que onze jihadistes ont péri dans des frappes de la coalition à Kobané et Raqa.