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jeudi 8 janvier 2015

Pourquoi attrapons-nous le rhume quand il fait froid ?



Peut-être ne le saviez-vous pas, mais si on attrape le rhume, plus particulièrement en hiver, c’est qu’il fait froid dehors… et également dans votre nez. Une baisse de température qu’apprécient les rhinovirus (HRV) y proliférant (le rhume est provoqué par plus de 200 virus différents et 40 % par le HRV).

Une nouvelle recherche explique ce comportement en montrant que la réponse immunitaire antivirale du corps est plus faible dans la cavité du nez plus frais que dans les poumons où il y fait plus chaud.

L’équipe, dirigée par l’auteur principal et professeur de l’université de Yale, l’immunobiologiste Akiko Iwasaki, a mené leurs recherches sur des cellules extraites des voies respiratoires de souris. Les cellules épithéliales des voies aériennes, qui forment la muqueuse du nez et des autres voies respiratoires, sont la cible principale de l’infection par le rhinovirus. Afin de se propager et causer la maladie, le virus doit entrer dans ces cellules et se dupliquer plusieurs fois.

L’équipe de Yale a analysé comment se comportait la réponse immunitaire dans des cellules qui étaient incubées dans les 33 à 35 °C, typiques de l’environnement de la cavité nasale, par rapport aux cellules qui ont été maintenues à 37 °C, la température habituelle des poumons.

Ils ont constaté que quand un virus envahit les cellules chaudes, elles produisent davantage d’interférons, des protéines qui aident à bloquer la propagation d’un virus en avertissant les cellules saines et déclenchant une réponse immunitaire. Dans les cellules froides des fosses nasales, ce système d’avertissement était moins efficace et le virus était capable de se propager plus facilement.

L’étude suggère également que la variation des températures influence la réponse immunitaire plutôt que le virus lui-même. Les chercheurs ont observé la réplication virale dans des cellules des voies respiratoires de souris atteintes de déficiences génétiques dans les capteurs du système immunitaire qui détectent les virus et dans la réponse antivirale. Ils ont constaté qu’avec ces déficiences immunitaires, le virus est capable de se répliquer à une température plus élevée.

En conclusion, la recherche donne de la crédibilité au fait que lorsqu’il fait froid dehors, autant rester au chaud et se couvrir le nez si l’on sort, pour éviter d’attraper un rhume.