Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 29 janvier 2015

Profitez du franc fort en Suisse



Il y a les bons et les mauvais côtés de la fin du taux plancher du franc suisse face à l’euro. Pour les consommateurs, «c’est une bonne nouvelle», assure Mathieu Fleury, patron de la FRC. Monsieur Prix applaudit lui aussi: enfin, les prix baissent en Suisse. Voici pour vous un florilège non exhaustif de bons plans.

Voyages

Voler moins cher, oui, mais plus tard
EasyJet est en pleine phase de «révision de ses tarifs pour les passagers payant en francs suisses», nous informe la porte-parole européenne de la compagnie low cost. Il y aura sans doute des réductions, mais pas tout de suite. Astuce immédiate: s’offrir des produits à bord du vol en payant en euros, par carte plutôt qu’en cash.

Des billets d’avion au prix du marché
Swiss craint l’impact du franc fort sur l’achat de kérosène, à mettre en relation avec la tendance à la baisse du prix du carburant et «observe la situation». Bref, la compagnie nationale n’a pas encore pris de mesures au niveau de ses prix et de son offre, mais y réfléchit.

Les voyagistes en ligne généreux
Chez Ebookers comme chez Intobloo, agence suisse de voyages en ligne, le slogan «1 euro = 1 franc» fait un tabac. Les sites proposent pléthore de forfaits vol et hôtel à moindre coût dans les grandes villes européennes et même au-delà, en moyenne des réductions de près de 20%. Du moins pour ceux qui réservent avant la fin du mois.

Le meilleur prix pour les Gentils Membres
Le Club Med reporte le nouveau taux de change entre euro et franc suisse dès le 1er mars et jusqu’au 15 octobre. Pour cela, les vacanciers qui ont déjà réservé leurs vacances doivent prendre contact avec leur agence. Les autres peuvent s’y précipiter pour «booker» un sésame pour le paradis.

Les Seychelles, une semaine, vol inclus: 150 fr. d’économie
Le voyagiste Let’s Travel adapte ses tarifs. De - 15 à - 20% pour les destinations telles que l’île Maurice ou les Seychelles, de - 5 à - 8% pour l’Asie, les Maldives ou le Sri Lanka, qui concluent leurs contrats en dollars. Un exemple? La semaine de vacances aux Seychelles, vol au départ de Genève, sept nuits en chambre double avec petit-déjeuner, qui coûtait 1695 fr., ne vaut désormais plus que 1545 fr.

La Sardaigne, quatre étoiles en famille, enfin abordable
«Par souci de compétitivité», VT Vacances, dont la grande majorité des ventes est liée au bassin méditerranéen, a décidé de réduire le prix de ses forfaits jusqu’à 15% sur ses brochures Les îles et Espagne-Portugal. Cet été, une semaine à quatre dans la suite familiale du Le Dune, quatre étoiles, vol Swiss inclus, passera ainsi de 5326 à 4950 fr. Seule contrainte: il faut réserver avant le 27 février.

La Turquie, cinq-étoiles all inclusive, 654 fr. par personne
Hotelplan (et ses marques de voyages Vacances Migros, Tourisme pour tous, Travelhouse et Globus Voyages) et TUI Suisse ont annoncé avoir révisé le prix de leurs voyages au bord de la grande bleue. Une baisse comprise entre 8 et 15%. Et, puisque des pays tels que la Turquie, la Tunisie et l’Egypte établissent aussi leurs contrats en euros, les voyagistes baisseront également les forfaits vers ces destinations. STA Travel adaptera ses tarifs au nouveau taux de change et Aldi Suisse Tours va même jusqu’à rembourser ses clients qui ont réservé un voyage après l’adaptation du franc suisse à l’euro le 15 janvier. Ces derniers recevront un bon à hauteur de la différence de change.

Kuoni, qui vient d’annoncer vouloir revendre ses activités de voyage traditionnelles, a également choisi d’adapter ses prix. Désormais, si vous réservez avant la Saint-Valentin, grâce à l’euro faible, une semaine all inclusive en chambre double dans le sud de la Turquie, dans le cinq-étoiles Sea World Resort, ne vous coûtera que 654 fr. par personne.

Deutsch lernen presque kostenlos
Bonne nouvelle pour les parents: les voyages linguistiques leur coûteront moins cher. Les futurs polyglottes du pays peuvent espérer une réduction de près de 15% sur leurs séjours linguistiques dans la zone euro. C’est en tout cas ce que promet par exemple ESL ou BOA Lingua, notamment.

Voitures

Voitures françaises= primes à gogo
Peugeot lance le Swiss Bonus dans le réseau suisse. Jusqu’à la fin de janvier, une prime de 700 fr. est offerte pour toute commande de véhicule neuf. Avec la livraison, elle passe à 1000 fr. Avec les autres promotions, il est possible de cumuler jusqu’à 10 000 fr. de rabais.

Chez Renault, on introduit un Euro Bonus de 1500 fr. sur toute la gamme et de 1000 fr. sur la gamme Dacia. Et on adopte une politique de rabais cumulés qui peut aller jusqu’à 8000 fr., ainsi qu’un taux de leasing de 0% sur tous les modèles. «On a vu arriver les clients dès qu’on a communiqué notre décision», se réjouit Denis Picard, de Citroën Suisse. Il est vrai que, selon les modèles, la marque française peut proposer jusqu’à 2500 fr. de remise.

Des bons plans jusqu’au Japon
Chez les Nippons, Subaru remporte la palme, avec des primes baptisées Brise-glace s’élevant jusqu’à 8000 fr. pour une Legacy AWD Final Edition ou 5000 fr. pour une Outback AWD.

Chez Mitsubishi, la prime peut aller jusqu’à 6000 fr. ou 15% du prix catalogue, avec, par exemple, une Space Star 1.0 Inform pour seulement 9999 fr. Suzuki accorde jusqu’à 6120 fr. de remise. Chez Mazda, on est moins pressé, «aussi parce que nous payons en yens», dit son chef marketing. On se tâte encore, mais tout véhicule acheté après le 15 janvier profitera d’avantages, sans doute dès début février.

1500 fr. de rabais pour une petite citadine
Il y a ceux qui distinguent nettement entre petites et grandes. Chez Ford, la prime peut aller jusqu’à 4000 fr. pour la grande Mondeo ou les véhicules utilitaires. Et quand même jusqu’à 1500 fr. pour les plus modestes, telles la Transit Courier ou la Ka, une petite citadine.

Des remises de 18 ou 22,5% d’un coup!
D’autres ont choisi de simplifier le calcul. Chez Mercedes, les clients ont droit à une réduction totale de 18% (cumulant les remises) sur tous les modè-les de voitures particulières. Et Nissan accorde de 10 à 22,5% en fonction du modèle.

Les distributeurs attendent et observent
Quant à Amag, distributeur de plus de 23 marques, il «se concerte avec les différents constructeurs», note sa porte-parole, et observe l’évolution de l’euro, sachant que tous leurs achats se font en francs. Ces garages proposent déjà des rabais euros pouvant aller jusqu’à 10  000 fr. et des leasings spéciaux sur les jeunes occasions.
Et il y a ceux qui n’ont pas encore finalisé leur programme et observent une situation ô combien mouvante. Tel Honda, qui annonce «une petite remise limitée dans le temps».

Transports

Bonne surprise à la pompe
Un petit sourire au moment de faire le plein: le prix de l’essence et du diesel a diminué depuis l’annonce de la BNS. Chez BP Suisse, comme chez les autres, concurrence oblige, le prix du litre coûte désormais environ 6 ct. de moins qu’avant l’annonce de la BNS. A Chexbres, dans le canton de Vaud, le prix d’un litre d’essence coûte désormais 1 fr. 42 à la place d’1 fr. 48, nous a calculé Isabelle Thommen, porte-parole. Un prix évidemment soumis à des fluctuations en fonction du prix du baril.

La route: plus loin pour moins cher
La coopérative Mobility est prudente. En réaction à la baisse du prix des carburants, la société de partage de voitures a décidé de réduire de 2 ct. le coût du kilomètre pour les 100 premiers kilomètres parcourus. Enfin, à condition que le prix de l’essence se maintienne en dessous de 1 fr. 60 le litre.

En février, le train siffle, direction la France et L’Italie
La patience est la mère de toutes les vertus: il faudra donc attendre le 1er février pour pouvoir bénéficier de la baisse des tarifs du rail. A partir de cette date, les CFF réduisent de 18% les prix des billets à destination de la France et de l’Italie. Pour des escapades en Allemagne et en Autriche, la réduction de 18% ne s’applique que sur les tronçons étrangers.

Dégainer ses euros pour se payer le bus en Suisse
Les transports publics genevois ne comptent pas baisser le prix de leurs courses, déjà adouci en décembre dernier. En revanche, à l’achat à l’automate, le taux de change n’a pas encore été adapté. Une opération est en cours. Ainsi, si le voyageur paie en euros, il peut encore faire quelques affaires. Un billet standard «Tout Genève», plein tarif, coûte 3 fr. contre 2,50 euros.

Sur les flots, pas de vagues
Les compagnies de navigation des lacs suisses ne comptent pas pour l’instant adapter leurs tarifs. Au Tessin, la société de navigation du lac de Lugano confie son inquiétude. Elle mise sur la flexibilité des tarifs pour compenser la force du franc suisse et propose désormais une course circulaire journalière attrayante depuis Lugano. C’est la stratégie des offres alléchantes mise en place un peu partout: les menus à 6 euros de la Compagnie de navigation des lacs de Neuchâtel et de Morat, les samedis gratuits pour les enfants et demi-prix pour leurs parents sur le lac de Bienne ou encore l’offre famille de la CGN.


Stations de ski
Le pass ne troue plus les poches 15% aux Portes du Soleil
Seul le domaine skiable franco-suisse des Portes du Soleil (Champéry, Morgins, Torgon, Les Crosets, Champoussin) a immédiatement réagi à la baisse de l’euro: 15% de baisse, pour un abonnement journalier passant de 61 à 52 fr. L’association avec les voisins français (Avoriaz, etc.) ne laissait pas vraiment le choix.

à Verbier & Co., rien ne bouge
Pas de panique dans les grandes stations de ski valaisannes. Crans-Montana, Verbier ou Nendaz ont pour l’instant tous renoncé à baisser leurs tarifs: 71 fr. pour les 4 Vallées ou 63 fr. à Crans-Montana. Directeur de Télé-Nendaz, Sébastien Epiney en a vu d’autres: «Pour nous, la solution ne passe pas par des baisses de prix. Ce serait dévaloriser notre travail. Nous devons faire confiance à notre attractivité, à notre qualité. D’ailleurs, le client à meilleur prix est le moins fidèle…»
Même dans le val d’Anniviers (Zinal, Grimentz, Saint-Luc, Chandolin), où 50% des clients proviennent de la zone euro, le statu quo règne jusqu’ici. «Jouer sur les prix serait une solution à court terme, qui ne ferait que reporter le problème», estime le directeur d’Anniviers Tourisme, Simon Wiget. On mise plutôt sur une importante campagne de marketing et des offres ciblées. Même si quelques prestataires, tels des magasins de sport, accordent des rabais.
On ne veut pas non plus se précipiter dans les Alpes vaudoises. A Villars, le directeur Laurent Michaud veut «attendre que le cours soit stabilisé et mettre d’abord en avant des actions que nous pratiquons déjà».

Ici et là, des offres ponctuelles
Dans des stations où la clientèle est essentiellement suisse, comme Anzère, la décision a été plus facile à prendre. Rien ne change. On préfère miser sur des offres ponctuelles, telle une formule en semaine ski + spa à 39 fr. Ou, comme à Ovronnaz (80% de clientèle suisse), ajouter une animation et une agape dans les bains pour le même tarif. Ou instituer le mardi à 20 fr. aux Paccots (FR).

La palme de l’originalité à Grächen
Initiative étonnante et main tendue aux visiteurs étrangers, la station valaisanne de Grächen a décidé de maintenir le cours de l’euro à 1 fr. 35. Payer en euros économise donc 26%!

Luxe

Les assiettes des grands chefs valent encore leur pesant d’or
Pas de baisse notable dans le prix des menus des chefs étoilés. Parce que les plats sont majoritairement composés de produits suisses et que le salaire des employés compte parmi les plus chers d’Europe. Didier de Courten, chef du Terminus, à Sierre, confie pourtant être en pleine négociation avec ses fournisseurs de poisson, viande et truffe de l’Hexagone, par exemple. Mais les producteurs du fameux champignon ont déjà trouvé la parade. Ils ont augmenté le prix des denrées: le kilo de truffes noires qui coûtait environ 950 euros, soit 1140 fr., avant la baisse du taux plancher est ainsi passé à 1000 euros. Seule solution pour se démarquer: la créativité. Didier de Courten a ainsi instauré toute une série d’offres avantageuses. Et réimprimé la carte de ses menus pour y faire figurer le nouveau cours du change.

Tout ce qui brille reste cher
Difficile d’obtenir des réponses concernant les stratégies des boutiques de luxe. Chopard, Hermès et Vuitton ne communiquent pas sur ces matières triviales. Chanel confie «étudier cela avec beaucoup d’attention, mais il est prématuré de se prononcer». Chez Longchamp, on nous répond que «c’est un problème que nous prenons très au sérieux. En ce sens, nous sommes en train d’évaluer la situation avec notre siège à Paris, afin de finaliser notre position dans un avenir proche.»

Vêtements

On se contentera des soldes
Autant le dire tout de suite, la baisse de l’euro n’augmentera pas le volume des dressings romands. Toutes les grandes enseignes de vêtements ou presque répètent la même chose: les collections en vitrine proviennent de stocks achetés il y a près de six mois, bien avant la baisse de l’euro. Beaucoup n’excluent donc pas d’adapter leurs prix de vente à l’avenir mais se contentent pour l’heure des prix cassés des soldes. Seules quelques rares boutiques ont choisi de réagir rapidement en baissant leurs prix de 20%, comme Histoire de Plaire dans ses quatre boutiques suisses. Aucune réponse du côté du géant H&M, qui refuse, «pour des questions de concurrence», de donner la moindre information sur sa stratégie de prix.

Grands Magasins
Rien ne sert de courir: le temps est à la négociation
Chez Denner, Manor et Globus, des négociations tarifaires sont en cours avec leurs fournisseurs respectifs, tous produits confondus. D’ici là, rien ne change, rien ne bouge…

Bon esprit dans le haut de gamme
Malin, Bon Génie a su immédiatement surfer sur la vague de l’annonce pour proposer l’entier de son assortiment à - 20%, même en ce qui concerne les stocks achetés à l’ancien taux. Le but? Contrer le tourisme d’achat.

Alimentation et vins

Fruits et légumes bradés
Dans le domaine de l’alimentation, la santé des Suisses ressort gagnante, puisque les fruits et légumes ont vu leurs prix réduits jusqu’à - 20% chez Aldi, Lidl et Coop dès la première semaine suivant l’annonce de la suppression du taux plancher. Pour Migros, «tous les fruits et légumes de l’espace euro verront leur prix baisser de 10 à 30%».

Réductions massives sur les produits courants
Lidl fait, depuis le 22 janvier, bénéficier ses clients de «réductions de prix sur l’ensemble de l’assortiment de produits de consommation courante». Ainsi, la cannette de bière ne coûte que 45 ct. et le litre d’huile de colza 2 fr. 49.
Chez Coop, depuis le 26 janvier, plus de 800 produits sont également concernés par ces baisses de prix, dont le poulet, les fleurs ou les surgelés. Chez Migros, le prix du jambon cru de Parme Beretta a baissé de plus de 10%. Chez Landi, des mesures seront prises une fois les stocks éliminés.

Des bonnes affaires du côté des vins importés
Pour la coopérative Provins, il s’agit d’une «très mauvaise nouvelle, car nous devrons faire en sorte que le vin suisse reste attractif pour les consommateurs suisses». Les importateurs de vins étrangers vont en effet faire profiter leurs clients de ce nouveau taux de change. Si Vinum SA a commencé dès jeudi à vendre un bordeaux 13 fr. au lieu de 17 fr., Gazzar, tout comme La Cave, attendent de vider leurs stocks et feront des offres dans les mois à venir. Coop, quant à elle, prendra «bientôt» des mesures concernant ses vins.

Décoration d’intérieur

C’est le moment de s’acheter un canapé
Chez Pfister, on n’a pas attendu longtemps pour réagir. Le professionnel suisse de l’ameublement a sélectionné plusieurs articles, du canapé en cuir au sommier, en passant par des étagères et des tables de salle à manger, pour sa clientèle. Les rabais, variables selon les produits, sont disponibles aussi bien sur les commandes effectuées en ligne que lors des achats en magasin. Fly n’a pas bougé pour le moment, mais prévient que les prix de leur prochaine collection risquent d’être revus à la baisse.

Cosmétiques et parfums

Pas d’effet paillettes
Comme pour le prêt-à-porter, le domaine de la cosmétique n’a pas souhaité adapter ses prix pour le moment. La marque éco-friendly Lush prévient de son côté qu’elle ne changera rien, puisqu’elle achète ses produits exclusivement en livres sterling auprès de ses fournisseurs anglais. Contactées, les enseignes Douglas et Marionnaud ne se sont pas exprimées à ce jour sur leur politique de prix.

Lunettes

Baisses de prix en vue
La plupart des grandes enseignes de lunetiers ont reporté la baisse de l’euro sur le prix de vente de leurs marques européennes. C’est le cas de Visilab, qui accorde un rabais de 20% sur toutes les montures optiques et lunettes de soleil importées depuis la zone euro. La liste des marques concernées est à consulter sur le site internet de l’enseigne. Même démarche du côté du vendeur Alain Afflelou, qui propose également une baisse de 20% sur les lunettes de ses fournisseurs européens, comme Ray-Ban, Oakley, Armani, Gucci et Persol. Optic 2000 promet lui aussi de faire de même prochainement. «Comme en 2011, notre enseigne compte bien répercuter les baisses à venir de nos prix d’achat sur les prix de vente et faire bénéficier ainsi les consommateurs suisses de cette baisse», explique Imad El Mekhtoum, directeur de l’enseigne en Suisse. Schmutz Opticiens, présent à Lausanne, Fribourg et Vevey, suivra le mouvement et ajustera ses prix de vente en fonction des prix pratiqués par ses fournisseurs. Le Suisse Fielmann, qui assure «être toujours le moins cher du marché», n’a pour sa part pas revu ses prix à la baisse pour le moment.

Electronique et téléphonie

Des baisses et de la patience
Parmi les firmes contactées, seule la chaîne de magasins Interdiscount a baissé les prix de plus de 2000 articles, répertoriés sur son site internet. Quant au marché de la téléphonie, il est, selon Swisscom, «très peu touché par les cours du change».

Culture (CD, DVD, Livres)

«Il est encore un peu tôt pour vous répondre»
Par cette phrase, le directeur de la Fnac Lausanne, Alain Chalendar, résume bien l’état d’esprit qui prédomine dans le domaine de la culture. Pascal Vandenberghe, directeur de Payot, complète: «Nous n’avons rien changé pour le moment. Nous ne pouvons pas réagir comme ça.»

Marie Mathyer
Vicky Huguelet
Aurélie Jaquet
Marc David