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mercredi 25 février 2015

Espace News


L'avenir de la Station spatiale incertain après 2024

La Russie a décidé de continuer d'exploiter la Station spatiale internationale (ISS) avec la Nasa jusqu'à 2024, a annoncé mercredi 25 février l'Agence fédérale spatiale russe (Roskosmos), mais elle envisage ensuite de créer sa propre station spatiale pour «s'assurer un accès garanti à l'espace».

La Russie va également développer un programme lunaire et compte vers 2030 entamer des «vols habités vers la Lune», indique Roskosmos dans un communiqué. L'agence russe a finalisé le plan de ses activités jusqu'à 2030.

En janvier 2014, la Nasa avait annoncé la prolongation de quatre ans de sa durée de vie, soit jusqu'en 2024. L'Europe ne s'est pas non plus engagée à financer l'ISS après 2020.

Seize pays participent à l'ISS, dont la Russie et les Etats-Unis, qui en financent la plus grande partie. Depuis l'arrêt des navettes spatiales américaines, les vaisseaux russes Soyouz sont par ailleurs le seul moyen d'acheminer et de rapatrier les équipages de l'ISS.

Les Russes ont pour leur part indiqué qu'ils allaient réfléchir pour savoir s'ils prolongeraient l'exploitation de l'ISS au-delà de 2020. Le budget de Roskosmos est très incertain à cause d'une grave crise économique secouant la Russie, visée par des sanctions occidentales liées au conflit ukrainien.

Cet avant-poste et laboratoire orbital mis en orbite en 1998 a coûté au total cent milliards de dollars.

L'éclipse solaire pourrait priver l'Europe d'électricité 

"Le 20 mars, sous un ciel clair, environ 35.000 mégawatts d'énergie solaire, soit l'équivalent de 80 unités de production de taille moyenne, vont disparaître progressivement du système électrique européen pour revenir progressivement par la suite", a indiqué l'étude menée par le réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité et de gaz (Entsoe).

"Le risque d'un incident ne peut pas complètement être écarté", ont affirmé les auteurs, qui rappellent que des pays comme l'Allemagne ou l'Italie disposent d'un nombre important d'unités solaires. "Ce sera un test sans précédent", ont-ils ajouté.

Selon l'étude, la coordination entre les différents gestionnaires de réseaux sera "cruciale" ce jour-là. D'autres sources de production électriques, comme le nucléaire ou le charbon, pourraient être appelées en renfort pour garantir l'approvisionnement électrique européen.

En novembre dernier, le président du gestionnaire français du réseau à haute tension (RTE), Dominique Maillard, avait indiqué que le "passage de cette zone de pénombre" allait réduire "considérablement la production photovoltaïque".

"Il faudra donc s'assurer que des moyens de production sont disponibles pour prendre le relais", a-t-il ajouté.