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mardi 17 février 2015

La F1 a perdu près de 100 millions de téléspectateurs


En dévoilant ce mardi ce qu’elle estime pouvoir être la monoplace du futur, l’écurie italienne a jeté un véritable pavé dans la mare alors que la Commission F1 s’interroge sur l’avenir de la discipline.


«En 2017, j’aimerais bien voir des voitures qui regagnent le cœur des fans, esthétiquement plus attrayantes, et qui produiraient un bruit capable de vous dresser les cheveux sur la tête comme si vous assistiez à un concert de métal.» En homme d’affaires avisé qu’il est, Maurizio Arrivabene n’ignore rien du désamour dont souffre actuellement la Formule 1. En l’espace de trois ans, la discipline a perdu près de 100 millions de téléspectateurs à travers le monde et ce déclin ne semble pas devoir s’arrêter si l’on s’en réfère aux résultats d’audience de la saison dernière. Mais le patron de Ferrari refuse d’y voir là une fatalité inéluctable. D’où, ce mardi, la publication par l’écurie transalpine de deux visuels d’un projet pour le moins novateur.



Visuellement, la Ferrari du futur détonne et rappelle, sous certains aspects, des monoplaces vues dans certains films de science-fiction. Plus massif, ce «concept car» dégage un sentiment de puissance impressionnant. Qui se traduirait au niveau du moteur par l’abandon de l’actuel V6 Turbo, qui a cristallisé les critiques des fans purs et durs, pour un propulseur capable d’atteindre les 1000 chevaux. Pour Arrivabene, «une simple évolution ne suffira pas à changer la donne. Une véritable révolution s’impose, avec des changements importants et radicaux. J’entends par là plus de puissance, avec des vitesses plus élevées.»

Une telle note d’intention ne tombe pas par hasard aujourd’hui puisque ce mardi, la Commission F1 se réunit à Genève pour évoquer l’avenir de la discipline et tenter d’en relancer l’intérêt. Evidemment, comme d’habitude, dès qu’il s’agit de modifier la réglementation en vigueur, la difficulté viendra du consensus à trouver entre des écuries rarement sur la même longueur d’ondes pour des raisons de moyens financiers ou autres. Néanmoins, avec son projet, Ferrari a le mérite de donner un «visage» au coup de pied dans la fourmilière qu’elle souhaite donner. Après, sera-t-elle suivie ? C’est une toute autre question…