Le Britannique Lewis Pugh a parcouru 350 mètres dans les eaux glacées de la Baie des Baleines.
La température de l'eau était légèrement inférieure à 0 degré.
Kelvin Trautman
Avec un vent de 75 km/h, il a fallu rapidement couvrir le nageur à la sortie de l'eau...
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La température externe était elle de -37 degrés. Le photographe a expliqué les gouttes d'eau se transformaient en glace en l'air.
Kelvin Trautman
Une douche froide pour se réchauffer après la glace.
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En 2005 dans l'archipel de Svalbard.
Kelvin Trautman
Lors d'un entraînement.
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Responsable des océans auprès du Programme des Nations Unies pour l’environnement, Lewis Pugh, qui aime les défis de natation d'endurance, a effectué la nage libre la plus australe du monde, la Baie des Baleines, un lieu qu'il décrit comme «le plus terrifiant dans lequel j'ai jamais nagé».
C'est la deuxième fois en dix jours que le nageur plonge dans les eaux glacées de la Mer de Ross pour sensibiliser à l'importance d'y créer une zone de protection et d'y interdire la pêche. «Durant mon parcours, une vague est passée par dessus le bateau de mon équipe. J'ai fait un autre mouvement de crawl et quand j'ai levé les yeux, mes camarades étaient recouverts de glace. Voilà à quel point il faisait froid!»
Lewis Pugh espère que la Commission pour la conservation de la vie marine en Antarctique ainsi que 24 pays vont créer la plus grande zone de protection marine au monde pour protéger poissons, oiseaux et baleines. Mais la Russie, actuellement à la tête de la commission, est accusée de bloquer la création de réserves océaniques.
«La Mer de Ross est un endroit auquel je tiens particulièrement. C'est l'écosystème marin le plus immaculé au monde, avec des animaux qu'on ne trouve nulle part ailleurs, et qui présente un intérêt scientifique très important. Mais il est malheureusement menacé par la pêche industrielle...»