Un Bernois vend des pâtisseries et des petits pains de la veille à des prix réduits. Son but: éviter que des aliments encore bons soient jetés à la poubelle.
Simon Weidmann dans sa boulangerie de seconde main. (photo: Allessandro Meocci)
«Friandises - fraîches de la veille»: c'est avec ce slogan que le patron de l’Äss-Bar, Simon Weidmann, tente d'attirer la clientèle bernoise. La particularité de son concept? Vendre du pain, des croissants, des sandwichs ou encore des pâtisseries récoltés la veille dans différentes boulangeries de Berne avant que ceux-ci ne soient jetés à la poubelle.
«La marchandise est de super bonne qualité et provient essentiellement de boulangeries locales», explique Simon Weidmann. Comme son offre dépend des restes récoltés en fin de journée dans les différents établissements partenaires, les clients de l’Äss-Bar se retrouvent ainsi tous les jours devant un assortiment différent. «Nous constatons que notre concept répond un besoin grandissant des Bernois», précise le patron.
Un concept zurichois
Près d'un tiers des aliments produits en Suisse finissent à la poubelle. Et c'est précisément contre ce gaspillage alimentaire que Simon Weidmann veut lutter. Autre avantage de l’Äss-Bar: tous les produits proposés sont vendus à prix réduit, en moyenne 50% moins cher, note le Bernois. Et d'ajouter que les boulangeries partenaires se font verser une partie de la somme encaissée par Simon Weidmann.
Le premier établissement du genre a ouvert il y a près d'une année à Zurich. Depuis, la boulangerie a vendu près de 40 tonnes de pâtisseries et de pains.
ATS