Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 28 avril 2015

Hubert Audriaz, son vrai-faux casque et les «toquelets»


Doit-il rouler casqué ou pas lorsqu’il chevauche son vélomoteur? La cas Hubert Audriaz n’en finit plus de faire causer en ville de Fribourg et ailleurs. La police cantonale a tenu à clarifier la situation.

Hubert Audriaz possède une dispense médicale de casque, selon la Police cantonale. De quoi faire taire les grincheux... Bonne route Hubert! © Alex



«Hubert Audriaz doit-il porter un casque?»

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«Si tu dis aux toquelets qu’ils sont toquelets
 ils deviennent deux fois plus toquelets»
Hubert Audriaz


Résultats du sondage :

Hubert Audriaz doit-il porter un casque?

Oui = 39%
Non = 54%
Sans avis = 7%

Total: 443 votes 


Le jour où vous aurez fait autant pour Fribourg que l'a fait Hubert Audriaz, là seulement, vous pourrez porter un jugement sur lui !
Egger Ph.


Casque ou pas casque, Hubert Audriaz n’en finit plus de faire causer en ville de Fribourg et ailleurs. Son apparition récente dans l’émission de la RTS «Passe-moi les jumelles» lui a valu une pluie de remarques quant à son refus de couvrir sa tête lorsqu’il chevauche son vélomoteur. «La Liberté» s’en était d’ailleurs amusée avec un poisson d’avril gros comme un silure pêché dans le lac de Morat. Audriaz avec un casque? Impensable!

Rebelote: le courrier des lecteurs de «La Lib» a littéralement croulé sous les missives indignées (dont les lettres «Hubert Audriaz: un exemple à ne pas suivre», «Bientôt un filtre dans le slip?», «Casquez braves gens!» ou encore «Quand la gendarmerie fera-t-elle son travail?» et «Du respect aux motards») . «Il n’est pas correct de présenter un cyclomotoriste qui circule sans casque […] Hubert Audriaz qui se veut animateur, motivateur, organisateur et emblème de la jeune génération devrait être conscient du danger qu’il fait courir à ses protégés», écrivait un lecteur soucieux du contre-exemple livré par le magicien aux cheveux d’argent aux jeunes gens. Un autre s’en prenait également à la police: «Quand la gendarmerie osera-t-elle faire son travail et «coller» ce personnage?!»

A la suite de ces différents courriers de lecteurs, la police cantonale a tenu à clarifier la situation par la voix de son responsable de la communication Gallus Risse, notamment concernant «l’inaction supposée» de la maréchaussée. «Monsieur Hubert Audriaz est en possession d’une attestation médicale le dispensant du port du casque pour la conduite de son cyclomoteur», fait savoir le lieutenant Gallus Risse. On a enfin retrouvé la dernière pièce du puzzle.

Le principal intéressé préfère rester évasif. «Les gens n’ont pas besoin de savoir…» commente Hubert Audriaz. «J’ai eu un accident il y a quelques années. Et puis récemment je me suis fait checker dans une bande au hockey…» Pourquoi ne pas avoir pris les devants pour faire taire ses détracteurs? «Si tu dis aux toquelets qu’ils sont toquelets ils deviennent deux fois plus toquelets», lance Hubert Audriaz dans un grand éclat de rire.

Certes, mais avant ses pépins de santé, Hubert Audriaz roulait déjà sans casque, non? «J’ai toujours été une exception, déjà à l’école c’était comme ça. Je suis un bon type, mais pas un bon exemple», résume l’enchanteur en enfonçant le clou: «Ceux qui veulent donner le bon exemple ils sont foutus. Après ils ne peuvent plus faire autrement.» En as des pirouettes, Hubert Audriaz s’en sort toujours. «Dans la Basse on est des guerriers et je resterai toujours un guerrier», claironne-t-il à qui veut l’entendre. «Même pour l’évêque je ne m’agenouille pas! De toute façon c’est pas possible, j’ai mal aux genoux. Pour ça aussi j’ai une dispense!»

Olivier Wyser