Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 22 juillet 2015

Grèce : la leçon du professeur d'économie DSK



Il n'a pas pu s'en empêcher. Dominique Strauss-Kahn a, encore une fois, tenu à donner son avis sur la situation en Grèce, statut d'ancien directeur du FMI oblige. Ce dernier a en effet posté sur Twitter, une nouvelle analyse de la crise grecque, et plus précisément de l'accord trouvé lundi par Athènes et ses créanciers. Une tribune très sobrement intitulée : « À mes amis allemands. »

DSK commence par féliciter le président français et la chancelière allemande pour leur persévérance : « Hollande a tenu bon. Merkel a bravé ceux qui ne voulaient à aucun prix d'un accord. C'est à leur honneur. » Mais, rapidement, la tribune se corse, Dominique Strauss-Kahn affichant clairement son désaccord avec l'accord de Bruxelles, et plus précisément ses conditions. Conditions qui, selon lui, sont « proprement effrayantes pour qui croit encore en l'avenir de l'Europe ». « Ce qui s'est passé pendant le week-end dernier est pour moi fondamentalement néfaste, presque mortifère », ajoute-t-il ensuite.

« Un climat dévastateur »

Avant de renchérir : « Sans discuter en détail les mesures imposées à la Grèce [...], ce que je veux souligner ici, c'est que le contexte dans lequel ce diktat a eu lieu crée un climat dévastateur. » Pour DSK, les dirigeants politiques ont ici voulu saisir « l'occasion d'une victoire idéologique sur un gouvernement d'extrême gauche, au prix d'une fragmentation de l'Union ».Cette nouvelle analyse de Dominique Strauss-Kahn n'a pour le moment été partagée qu'une centaine de fois sur Twitter. Reste à savoir si elle finira par surpasser son précédent tweet sur la Grèce, vu 2 897 880 fois, selon l'outil statistique Slideshare.