Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 10 juillet 2015

Personne remarquable : Angel Ariel Escalante Perez


Capturé par un gang, un garçon de 12 ans a dû décider s'il voulait abattre un homme ou perdre la vie. Il a choisi la seconde option.

Angel Ariel Escalante Perez


L'histoire d'Angel Ariel Escalante Perez, 12 ans, a bouleversé tout un pays. Le jeune garçon a trouvé la mort dans des circonstances dramatiques, à Guatemala City. En rentrant de l'école, le pré-adolescent tombe sur une bande de criminels. Pris au piège, Angel se voit remettre un pistolet et doit faire un choix particulièrement horrible: abattre un chauffeur de bus ou se faire tuer.

Le père du jeune homme étant lui-même conducteur de bus, l'écolier se refuse de commettre un tel crime et choisit donc de mourir, raconte «The Mirror». Comble de l'horreur, le gang demande à Angel de décider de quelle manière il veut être tué: roué de coups avec une machette ou jeté d'un pont. Le malheureux opte pour la deuxième option et les criminels le précipitent depuis le pont Incensio, haut de 135 mètres.

Il raconte son calvaire à son papa avant de s'éteindre

Les feuillages des arbres amortissent la chute d'Angel, qui n'est pas tué sur le coup. Malheureusement, ces mêmes feuilles camouflent le corps du jeune garçon, qui passe 72 heures étendu là dans un état critique, pendant que sa famille le recherche activement. Finalement retrouvé par son papa, l'enfant est emmené d'urgence à l'hôpital. Pendant quinze jours, les médecins s'activent pour sauver Angel, mais en vain. Il finit par succomber à ses blessures.

Avant de s'éteindre, l'adolescent a eu le temps d'expliquer à son père ce qui lui était arrivé. «Ce type de phénomène arrive de plus en plus souvent: l'utilisation de mineurs pour des meurtres», estime Edgar Guerra, militant local pour les droits de l'Homme. Cette manière de faire évite aux membres des gangs d'être reconnus coupables s'ils se se font pincer.

Egger Ph.