Ils avaient prévu de visiter la Maison Cailler à Broc comme n’importe quel touriste, ils ont finalement eu droit à un accueil digne de stars: confettis, crépitement d’appareils photo et tintement de cloches. Sur les coups de 14h lundi, la Maison Cailler a accueilli son deux millionième visiteur.
L’heureuse élue est Virginie Laporte, une Française aux origines suisses, accompagnée de ses deux enfants, Mael, 8 ans et demi, et Nora, 6 ans et demi. Ils visitaient la fabrique de chocolat au terme d’une semaine de camping-car à travers la Suisse. Accueillie par Fleur Helmig, directrice de la Maison Cailler, la famille venue d’Isère (France) a d’abord pris la pose devant une grande sculpture en chocolat fabriquée pour l’occasion. Outre divers produits de la marque, elle a reçu une entrée à vie à la Maison Cailler ainsi qu’un bon de 450 euros, à faire valoir dans l’hôtel de leur choix. Le trio a ensuite visité le site, avant de participer à un atelier de fabrication du chocolat.
Ouverte en avril 2010, la Maison Cailler aura donc attendu cinq ans pour passer le cap des deux millions de visiteurs. Le premier million avait été atteint en janvier 2013. A l’heure actuelle, 2000 visiteurs en moyenne passent quotidiennement la porte de la chocolaterie, dont le parcours a été revu en mars. Attraction touristique N°1 en Suisse romande, elle a accueilli plus de 414'000 visiteurs en 2014, contre 386'000 l’année précédente.
Un autre événement, moins heureux, a animé le site ces derniers jours. Vendredi matin, l’entreprise a en effet été privée d’électricité de 7h45 à 11h. En cause: «Des travaux de maintenance sur le système électrique», explique Cassandra Buri, responsable communication de Nestlé Suisse, confirmant une information du journal «La Gruyère». La panne a provoqué une interruption des lignes de production de l’usine, sans toutefois endommager la marchandise. La Maison Cailler a vu son ouverture repoussée à 11h au lieu de 10h. Principale perte: des produits surgelés en vente dans le Nestlé Shop ont dû être détruits. «La valeur de ces produits est de quelques milliers de francs», conclut Cassandra Buri.
JÉRÉMY RICO