Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 26 août 2015

LES ARCHERS DANS L’ARMÉE ROMAINE ET LEUR ARMEMENT DE CÉSAR À TRAJAN




Rome qui, à partir de la deuxième Guerre Punique et jusqu’au début du Principatus, étend son territoire sur tout le bassin méditerranéen, est confrontée à des peuples orientaux dont l’arme principale est l’arc. La bataille de Carrhae, perdue par le triumvir Crassus, en 53 av. J.-C., fut en ce sens emblématique d’une vision de l’arc. L’arc parthe, l’arme du barbare, avait pu écraser la légion romaine. Mais comme nous allons le voir tout au long de ce travail, Rome s’est s’adaptée et pour se prémunir de ce type d’ennemi, elle a tout naturellement considéré l’arc comme primordial dans sa tactique de guerre. L’armée romaine, à partir du Ier siècle avant J.-C., a donc engagé de plus en plus d’archers dans ses rangs au titre d’auxilia.

Guillaume RENOUX