Rome qui, à partir de la deuxième Guerre Punique et jusqu’au début du Principatus, étend son territoire sur tout le bassin méditerranéen, est confrontée à des peuples orientaux dont l’arme principale est l’arc. La bataille de Carrhae, perdue par le triumvir Crassus, en 53 av. J.-C., fut en ce sens emblématique d’une vision de l’arc. L’arc parthe, l’arme du barbare, avait pu écraser la légion romaine. Mais comme nous allons le voir tout au long de ce travail, Rome s’est s’adaptée et pour se prémunir de ce type d’ennemi, elle a tout naturellement considéré l’arc comme primordial dans sa tactique de guerre. L’armée romaine, à partir du Ier siècle avant J.-C., a donc engagé de plus en plus d’archers dans ses rangs au titre d’auxilia.
Guillaume RENOUX