Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 6 septembre 2015

Nati : un succès complètement fou arraché dans les dernières minutes !


Explosion de joie dans le clan helvétique, Drmic vient d'offrir une victoire inespérée à l'équipe de Suisse. [Walter Bieri - Keystone]


Quel finish! Encore menée 0-2 à la 80e minute, l'équipe de Suisse est parvenue à renverser la vapeur en un peu plus de dix minutes pour s'offrir une victoire 3-2 face à la Slovénie, qui valide pratiquement son billet pour l'Euro 2016 en France.
Acquis grâce aux réussites des remplaçants Drmic (80e et 94e) et Stocker (84e), ce résultat ouvre les portes de la phase finale de l'Euro 2016 à la Suisse. Pour assurer sa deuxième place du groupe, la Suisse n'a plus qu'à gagner deux de ses trois derniers matches, en Angleterre et en Estonie et contre Saint-Marin. Le panache commande de cueillir le premier succès mardi à Wembley...

A dix minutes près, Vladimir Petkovic aurait été un entraîneur sur la sellette. Le coach national avait pris le risque de se priver de son capitaine Gökhan Inler pour cette Finalissima. Avec une défaite, ce choix lui aurait été très certainement reproché. Mais Vladimir Petkovic a, surtout, eu la main heureuse avec son coaching. Les introductions d'Embolo (57e), de Drmic (65e) et de Stocker (80e) ont été décisives. S'il n'a pas marqué, Embolo, par sa force de pénétration, a réveillé une équipe endormie. En souffrance à Mönchengladbach, Drmic a rappelé qu'il était un véritable buteur. Quant à Stocker, il a montré en seulement dix minutes davantage que Seferovic en 80!

Des erreurs qui ont failli coûter très cher

Deux "blackout" de Fabian Schär et de Timm Klose avaient placé les Suisses dans une situation presque impossible. Les défenseurs de Hoffenheim et de Wolfsburg endossent une responsabilité presque écrasante sur les deux buts slovènes. Schär a laissé filer Ilicic sur le 1-0 de Novakovic à la 45e et Klose a perdu son duel avec le capitaine Cesar sur le 2-0 de la 48e. Un but juste avant la mi-temps, un autre juste après: le scénario n'aurait pas pu être pire. Les 25'000 spectateurs ont très vite manifesté leur colère contre cette équipe de Suisse que l'on a vue très certainement trop belle. Avec humour parfois comme ce "Hopp YB" lancé à la 78e minute...

Heureusement, la Suisse de Vladimir Petkovic n'est pas ces Young Boys qui font sourire tout le pays depuis des années. Face à des Slovènes qui ont refusé le jeu, les Suisses n'ont cessé de remettre l'ouvrage sur le métier. Ils l'ont fait trop souvent de manière maladroite. Mais au final, cette générosité a payé. La Suisse de Vladimir Petkovic mérite de disputer l'an prochain la phase finale de l'Euro.