Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 19 novembre 2015

Une réfugiée prise en charge au Pays-Bas : «Il n'y a pas de télévision, je veux rentrer en Syrie»


Une jeune réfugiée syrienne devant son centre d'accueil aux Pays-Bas


Une jeune syrienne fait le buzz sur internet, après avoir accordé des entretiens à des médias néerlandais, se plaignant des conditions d'accueil des centres dédiés aux réfugiés aux Pays-Bas, menaçant de rentrer dans son pays.

Expliquant à l’équipe de télévision pourquoi le groupe de quinze personnes est sorti de leur logement, où le gîte et le couvert leur sont offerts par l'Etat hollandais, la femme déclare : «Ce n’est pas une vie lorsque vous rentrez dans une chambre et qu’il n’y a pas de télévision. Il y a juste un lit, pas de casier, pas de vie privée».

Expliquant l'objet de leur protestation, elle dit aux journalistes : «Nous allons rester dehors car nous ne voulons pas manger cette nourriture, et nous ne voulons pas rester dans cette chambre. Nous fuyons notre pays à cause de la situation, et maintenant nous vivons dans une prison. Peut-être que nous devrions rentrer dans notre pays».




Dans un autre entretien donné à la télévision néerlandaise DenHaag TV le lendemain, la même jeune femme continue de se plaindre des conditions d’accueil en disant aux journalistes «Je veux rentrer dans mon pays». La journaliste, qui semble choquée, lui demande : «Vous êtes sérieuse ? Car il y a une guerre, pas vrai ?», mais la réfugiée reprend :


«Ici, ce n’est pas une vie. Là-bas, nous savons qu’il y a une guerre, mais ici il n’y a pas de vie. Vous êtes assis en prison. C’est la même situation, sauf qu’en Syrie vous pouvez vraiment vivre. Ils nous donnent 12 euros [par semaine], qu'allez-vous faire avec ça ?».

La jeune syrienne conclut : «Nous sommes venus ici pour travailler, pas juste pour prendre l'argent de votre gouvernement et ne rien faire».

 Cela a au moins le mérite d'être clair, maintenant si on accepte çà...


Egger Ph.