Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 19 novembre 2015

Le capteur qui vous dit où trouver une place de parc


Genève teste actuellement un système qui permet de réaliser une carte du stationnement en temps réel. Une expérience similaire a lieu à Lausanne.

Le capteur est ancré dans la chaussée. (Photo: IEM)


Savoir où l’on peut trouver une place libre avant même de commencer à en chercher une. Ce fantasme d’automobiliste est en passe de devenir réalité. Invitée d’honneur des Automnales, la foire du bout du lac, la Fondation genevoise des parkings (FdP) y présente l’expérience qu’elle est en train de mener à Carouge.

Une vingtaine de capteurs ont été installés début 2015 sur des places de stationnement en extérieur, le long des rues de la cité sarde. A l’image de ce qui existe dans de nombreux parkings souterrains notamment, ces dispositifs sont capables de «renifler» la présence d’une voiture et de répercuter ensuite l’information à une centrale. Réaliser cette performance au milieu de la circulation est techniquement plus compliqué (voir encadré).

Le résultat: une carte en temps réel des disponibilités en matière de stationnement. «La manière d’en informer le conducteur peut varier, explique Philippe Menoud, directeur d’IEM, qui développe et fabrique les boîtiers. On peut imaginer une application smartphone dédiée, ou des panneaux dynamiques à l’entrée des territoires équipés.» C’est cette dernière solution qu’a choisie Annemasse (F), qui exploite le produit de la société genevoise depuis l’été dernier. Lausanne mène depuis un an une expérience comparable, en partenariat avec une entreprise tessinoise. Pour la municipalité, il est trop tôt pour en tirer un bilan.

A Genève, malgré l’enthousiasme suscité, il faudra patienter avant de voir la technologie être déployée. «On pourrait commencer à utiliser ces capteurs dès demain, mains nous avons d’autres priorités pour le moment, note Jean-Yves Goumaz, directeur de la FdP. Après le payement par téléphone et l’installation d’horodateurs compatibles avec des cartes de crédit, nous planchons sur la dématérialisation du macaron. Il serait alors directement lié aux plaques d’immatriculation. Nous aimerions aussi simplifier les processus de commande et de payement de nos offres, qui pourraient se faire en ligne à l’avenir.»

L'ennemi, c'est le tram 

Dans un environnement stable, comme un parking en sous-sol, un capteur magnétique suffit à détecter la présence d'une voiture. Mais dans le trafic, certains véhicules brouillent les résultats. «Un tram génère une perturbation du champ magnétique à 200m de distance», détaille Philippe Menoud. Il a donc rajouté deux yeux soniques à son mouchard – un système identique aux radars de recul d'une auto. La technologie est désormais fiable. Les boîtiers, sans fil et autonomes en énergie, coûtent entre 200 et 300fr. pour une durée de vie de dix ans.