Interdire de se dissimuler le visage est légalement possible, selon le gouvernement. Si le parlement accepte le texte, le peuple tranchera.
En Suisse, le canton du Tessin connaît déjà une loi anti-burqa.
(photo: Keystone/AP)
La Landsgemeinde de Glaris devra se prononcer sur une demande d'interdiction de se dissimuler le visage dans l'espace public, une demande qui vise la burqa.
Le gouvernement glaronnais a examiné la proposition d'un citoyen sous l'angle du droit, a-t-il indiqué mardi. Une interdiction de se dissimuler le visage dans l'espace public, comme le prévoit la loi tessinoise anti-burqa votée la semaine dernière, est légalement possible.
Le citoyen demande l'inscription d'un nouvel article dans la constitution cantonale stipulant que personne n'a le droit de dissimuler son visage dans l'espace public et dans les lieux ouverts au public.
Loi tessinoise
En Suisse, seul le Tessin connaît une loi d'interdiction de se dissimuler le visage, qui est aussi connue sous le nom de «loi anti-burqa». Le texte adopté la semaine passée par le Grand Conseil n'est pas encore entré en vigueur. Il concrétise une initiative acceptée par le peuple en 2013, le Parlement fédéral ayant apporté sa garantie à la modification constitutionnelle tessinoise.
La demande du citoyen glaronnais s'inspire de la législation tessinoise et de la loi interdisant le voile intégral qui est appliquée en France. Le parlement glaronnais (60 députés) doit encore se prononcer sur la recevabilité de la demande du citoyen. Si dix parlementaires l'approuvent, elle sera automatiquement transmise à la Landsgemeinde.
ATS