Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Classement des pannes automobiles par marques 2025 : https://fiabiliteautomobile.blogspot.com/ Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 4 décembre 2015

Le père fouettard ne doit pas disparaître


Depuis quelques années déjà, parallèlement à la tentative de censure d’une BD des aventures de Tintin, le père fouettard est devenu un personnage polémique. Au mois d’août dernier, le comité de l’ONU luttant contre la discrimination raciale avait affirmé que le fidèle compagnon de Saint-Nicolas était vécu comme « un vestige de l’esclavage » par les personnes d’origine africaine.

Le Hans Trapp alsacien en 1953


Description du personnage

Le visage noir de suie, un grand manteau sombre et un fouet à la main. Selon les versions, on lui attribue même parfois une queue et des cornes, comme le diable. Le valet n’inspire pas vraiment la sympathie…

Et cela se confirme… A contrario du grand Saint, le père Fouettard offre des cadeaux qui sont loin de plaire aux enfants n’ayant pas été sages. Outre la menace de coups de fouets, les vilains garnements pouvaient recevoir de la moutarde, des oignons, des pommes de terre, du charbon, des betteraves à sucre,…

Origines

Le père Fouettard est apparu pour la première fois en Alsace au 16ème siècle. Il serait inspiré d’un seigneur tyrannique et sanguinaire ayant réellement existé au Moyen-Age à Wissembourg, Hans von Trotha. D’autres légendes racontent qu’il s’agirait de Charles Quint lors du siège de la ville de Metz (France) en l’an 1552 ou bien encore du boucher qui a tué les enfants ressuscités par Saint-Nicolas.




Le nom connaît plusieurs variantes en fonction des pays et des régions:

Au Luxembourg, Housecker
Aux Pays-Bas, Zwarte Piet
En Allemagne, Ruprecht ou Knechtruprecht
En autriche, Krampus
En Pologne, Ryszard Pospiech
En Suisse alémanique (de langue allemande), Schmutzli
En Belgique, Hanscrouf (Liège), Nicodème (Hainaut)


Pourquoi est-il important de le défendre?

Le politique n’a de cesse de vouloir s’en prendre à ce qui fait l’identité chrétienne de l’Europe. Souvenez-vous du sapin électronique de la Grande-Place de Bruxelles, de la suppression du marché de Noël  par « Plaisirs d’Hiver », les appellations des différents congés scolaires en « Vacances de printemps, Hiver,… », la décision idiote de L’Association des maires de France avec son guide de « bonne conduite laïque », qui écarte la présence de crèches dans les mairies. Saluons la résistance de certains maires, dont Robert Ménard (Bézier)). Le père fouettard est lui aussi un symbole commun de notre culture régionale, nationale et européenne que le politique et les officines communautaristes souhaitent proscrire au plus vite.

Que veulent-ils donc? Lutter contre la discrimination? Faciliter l’intégration?

Le discours tenant à affirmer nos différences n’est pas la solution, il est le problème! La société multiculturelle que prône tant la gauche, et dont le laboratoire Moureaux à Molenbeek est une vitrine, est un cuisant échec. L’intérêt réel n’était pas le « vivre ensemble », mais des voix en échange d’accommodements (dé)raisonnables. Cette société, ma société est devenue multiconflictuelle. Elle promotionne la différence de l’autre et détruit mon identité au nom du politiquement correct et de la désuétude de mes traditions. Pour moi, l’intégration de « l’Autre » passe par l’assimilation des us et coutumes de l’endroit qu’il souhaite intégrer. Souvenez-vous de ce temps, pas si lointain, où le nom choisi pour vos enfants devait obligatoirement figurer dans le calendrier des Saints…

N’oublions pas nos racines! Si nous voulons préserver ce qui est cher à notre cœur, il faut le (re)dire à voix haute!

Claudine MARCHAL