Les européens continuent d’être les victimes d’une énorme escroquerie qui leur présente l’éolien et le photovoltaïque comme des solutions d’avenir.
C’est une propagande mensongère distillée quotidiennement par les médias qui rivalisent de sornettes quand il s’agit d’énergies alternatives renouvelables. Ils ne fournissent jamais de véritables argumentaires avec des preuves chiffrées.
Étrangement, ces fausses affirmations trouvent peu d’échos négatifs chez les politiques et les professionnels de l’énergie. Il est vrai que l’Europe a initié ces mensonges et qu’elle encourage ces mystifications à coups de taxes et d’impôts, lesquels constituent une manne financière facile pour les affairistes.
Ces gadgets écolos sont pourtant des non-sens coûteux (voir notre article Les éoliennes sont-elles écologiques?), qui ne peuvent être que des appoints intermittents soumis aux caprices de la météo. Les investissements colossaux consacrés aux énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques sont des aberrations incompréhensibles pour des esprits rationnels, qui attendent une meilleure utilisation des fonds publics.
Courbe de puissance d’une éolienne Vestas V90 de 3 MW
La puissance THÉORIQUE installée d’une éolienne de 150 mètres de haut (la plus courante avec trois pales de 72 m de diamètre) est de 2 mégawatts (MW). Pourtant, elle ne commence à produire de l’électricité que si la vitesse du vent atteint 10 à 20 km/h (en dessous de cette vitesse, les pales tournent sans rien produire), et elle ne produit sa pleine puissance que vers 60 km/h.
Variations typiques de la production des éoliennes belges, sur une semaine
(source: Elia)
En réalité, en Belgique, la production moyenne d’une éolienne sur l’année se situe autour de 20% de la puissance installée. Pour les éoliennes en mer (offshores), elle serait comprise entre 23 et 50 % de la puissance installée[1]. Ainsi, il faut près de 2 500 éoliennes terrestres de 2 MW (5 000 MW) pour produire autant en moyenne sur l’année qu’une centrale nucléaire de 1 000 MW.
Mais il faut aussi y ajouter des centrales thermiques (à gaz ou au charbon) de 1 000 MW à démarrage rapide pour répondre rapidement au besoin en électricité les jours sans vent fort (soit environ 75 % du temps) où lorsque le vent change. Or, ces centrales ont un rendement très inférieur à celles à démarrage lent, ce qui fait que le bilan des éoliennes est globalement négatif (lire notre article Des éoliennes pour polluer plus?).
Ou alors, il faudrait trouver un moyen (à inventer) pour stocker massivement, à grande échelle, de l’électricité au niveau des nations, au-delà des quelques pourcents provenant des barrages déjà saturés.
Les éoliennes ne fournissent que sporadiquement de l’énergie électrique et, la plupart du temps, la production est voisine de zéro, tandis que la centrale nucléaire fournit de l’énergie toute l’année.
De plus, le « foisonnement » du vent[2] est une vaste tromperie : il y a des jours entiers sans vent sur toute l’Europe occidentale. En clair, les locomotives électriques ne pourront pas être alimentées directement par l’électricité éolienne. Le réseau électrique national sera nourri avec un peu d’énergie d’origine éolienne, quand il y aura suffisamment de vent.
De qui se moque-t-on ?
Y-aurait-il une consigne d’habituer les citoyens à des informations doucereuses concernant les éoliennes et le photovoltaïque, en tordant le cou à la réalité ?
Bien sûr, le particulier peut installer des panneaux photovoltaïques,… s’il les paye sans être subventionné pour l’achat et la production, et s’il veut attendre 20 ans pour obtenir son retour sur investissement incluant le prix des panneaux, de la pose et de la maintenance.
Sans énergie à faible coût, les industries européennes vont mourir et quelques pays d’Europe prendront le chemin du sous-développement. Nos impôts servent à satisfaire les fantaisies d’écologistes et d’affairistes avec, en prime, les inconvénients visuels et de santé liés aux éoliennes.
Et si on installait des voiles sur les trains, les voitures et les camions ? Ce serait aussi une belle escroquerie intellectuelle et financière, mais celle-là serait peut-être plus visible !
Comment vous le dire ?
Sur les capacités et la place des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique, on vous ment !
Michel Gay
[1] Voir par exemple le facteur de charge des éoliennes offshores au Royaume Uni en http://withouthotair.blogspot.be/2015/08/offshore-wind-farm-load-factors.html et celui au Danemark en http://energynumbers.info/capacity-factors-at-danish-offshore-wind-farms.
[2] Le « foisonnement » est la théorie selon laquelle la variabilité des vents dans une région peut être atténuée par les vents d’autres régions. Cette théorie n’est qu’à peine vraie dans la réalité, et pratiquement que sur de très longues distances où les pertes des lignes électriques deviennent prohibitives. Plus d’infos sur Wikipedia.



