Au grand désespoir de nombreux Français, la France s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos et la violence. Complètement dépassés par des événements qu’ils ont eux-mêmes initiés, MM. Hollande, Valls et Cazeneuve en sont réduits à être les spectateurs impuissants d’une guérilla urbaine qui, sous prétexte de droit à manifester, ravage, au quotidien, les rues de Paris et des villes de province. Alors que l’état d’urgence sévit et devrait assurer à tous les citoyens une paix durable, le laxisme et l’incurie de l’État socialiste provoque exactement le contraire.
Dernier épisode en date, le jeudi 2 juin, en plein après-midi, en marge d’une (nouvelle! ) manifestation de la CGT, une « horde sauvage » d’environ une centaine de casseurs cagoulés, armés de barres de fer et de haches, ont fait irruption rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de la capitale, créant un véritable mouvement de panique chez les commerçants et les habitants. Pendant plus d’une heure, ils ont détruit vitrines, véhicules et mobilier urbain sans être inquiétés. Sur les 17 individus finalement interpellés, la plupart ont été libérés faute de preuves ! Ce énième loupé judiciaire, dû à des cadres juridiques complètement inadaptés aux situations que nous vivons, ne peut que faire regretter la loi anti-casseurs édictée en juin 1970 par le gouvernement de Jacques Chaban-Delmas, suite aux manifestations violentes de mai 1968. Cette loi avait été abrogée en 1981 lors de l’arrivée au pouvoir du gouvernement socialo-communiste de Mitterrand.
Compte tenu de ces événements, le peuple français est en droit de se demander si les notions d’ordre et de sécurité publics ont encore un sens aujourd’hui dans leur pays. Le droit à la sécurité pour chacun et chacune, fait partie de ces droits fondamentaux sans le respect duquel l’exercice d’aucun autre n’est possible. Fonction régalienne de l’État, la sécurité intérieure doit être assurée, et tous les moyens mis en œuvre pour que les personnes et les biens puissent voir leur intégrité garantie.
C’est par l’exercice de la violence légitime concédé à l’appareil étatique, que cette mission, fondamentale en démocratie, peut être assurée. En laissant se perpétrer dans ce pays de telles agressions, l’État rompt le contrat qu’il a avec le peuple. Dès lors, si ses représentants élus ; président de la République, Premier ministre, ministres… sont dans l’incapacité de faire face à leurs missions, ils doivent partir. Or, depuis trop longtemps maintenant, la situation sécuritaire se détériore. Les impacts sont innombrables et touchent tous les secteurs de la vie sociale et économique de leur pays. Déjà fragilisée par des politiques publiques approximatives, hasardeuses, inefficaces et mortifères de notre société, la coupe est pleine. Les responsables de cette situation, dont la France mettra, à n’en pas douter, des décennies à se remettre, doivent enfin prendre leurs responsabilités, cela même avant que le peuple ne les congédie !
Dès les premiers débordements de Seine et autres Loing, François Hollande a surgi pour donner l’explication du phénomène. Suspendue à ses lèvres, la communauté scientifique attendait crayon à la main de noter les saintes paroles de l’oracle. Pourquoi toute cette pluie mon bon président ? Vous qui êtes un spécialiste, qui ne manquez aucune averse, qui descendez les Champs-Elysées sous des trombes d’eau… De grâce, délivrez-nous votre savoir.
Entre deux éclairs, le Nostradamus de la météo asséna la vérité foudroyante : « C’est la faute au dérèglement climatique ! C’est lui, je l’ai reconnu ». « Mais bon sang, mais c’est bien-sûr ! », s’exclamèrent les climatologues pâmés devant tant de connaissance. Plutôt rabat-joie, Nicolas Hulot ne se montra point aussi catégorique. Il faut voir… Peut-être… Allez savoir…
Les crues du XVIIIe siècle étaient-elles dues elles aussi au réchauffement ? Et le chômage ? Ne serait-il pas la conséquence évidente d’un transfert de glaciation du Pôle Nord vers Pôle emploi ? Et les cotes de popularité qui fondent à vue d’œil ?
Pour son « après 2017 », un destin de climatologue se dessine pour François Hollande. Face aux lubies de la météo, l’homme donnera son explication. Trop froid ? C’est le réchauffement. Trop chaud ? C’est le… Trop sec ? Idem. Trop mouillé ? Heu… Au risque de me répéter, je pense qu’il s’agit du réchauffement climatique.
L’empressement à invoquer ce sacro-saint réchauffage est étrange. L’attitude rappelle le vendeur de voitures d’occasion qui fait feu de tout bois pour tenter de caser sa vieille bagnole au kilométrage trafiqué.
Quand il y a des phénomènes climatiques de cette gravité, nous devons être tous conscients que « c’est à l’échelle du monde que nous devons agir », a ajouté le catastrophiste élyséen. Présidents américains, indiens, japonais, chinois, doivent se réunir d’urgence pour parler des crues dans l’Essonne. Et la Seine-et-Marne ! Et vite avant que l’eau baisse ! Qu’ils voient l’ampleur de la catastrophe mondiale ! Et si jamais la décrue était amorcée, on remettra de l’eau !
En signe de solidarité, François Hollande déborde. Le zouave de l’Élysée a maintenant de l’eau jusqu’aux oreilles et la décrue n’est pas annoncée avant au moins neuf mois.
Egger Ph.