Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 26 juin 2016

Le Brexit est une chance pour la Suisse


Pour la Suisse, l'après-Brexit amène de belles opportunités, si Berne sait en profiter, et une grande liberté stratégique, a souligné samedi l'ancien conseiller fédéral.

La Suisse doit suivre sa propre voie et laisser tomber un accord-cadre avec l'UE, selon M. Blocher. 
(photo: Keystone/urs Flueeler)


Christoph Blocher s'est dit surpris par la décision des Britanniques de sortir de l'Union européenne (UE). «Je ne m'y attendais pas», a déclaré samedi le stratège de l'UDC sur son propre canal Teleblocher.

«Je me suis d'abord senti énervé contre moi-même de ne pas avoir fait confiance aux Anglais», a dit M. Blocher, rappelant le grand respect qu'il a du peuple britannique.

Durant la campagne, on avait l'impression qu'il n'y avait personne qui trouvait que le concept de l'UE est bon, a-t-il noté. Mais des mises en garde avertissaient que si l'on en sortait, il y aurait la douleur de la séparation et que ce serait bien pire que si l'on restait dans l'UE.

Le tribun zurichois a comparé le Brexit à la votation de 1992, quand la Suisse a dit «non» à l'Espace économique européen (EEE). Les désavantages présentés dans la campagne ont été les mêmes qu'à l'époque en Suisse, par exemple ceux concernant la place financière. A l'époque aussi, on n'avait pas cru à un succès.

«Mieux que l'UE»

Pour la Suisse, l'après-Brexit amène de belles opportunités, si Berne sait en profiter, et une grande liberté stratégique, a souligné Christoph Blocher. «Nous pouvons faire mieux que l'UE. Pas différemment, mais mieux», a-t-il insisté.

La Suisse doit enfin suivre sa propre voie et laisser tomber une solution institutionnelle, soit un accord-cadre avec l'UE, selon M. Blocher. Aux yeux de l'ancien conseiller fédéral, c'est aussi une consolation pour la Suisse de ne plus être seule et de ne plus être le seul pays qui suit sa propre voie.

ATS