Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 24 juin 2016

Le peuple du Royaume-Uni choisi de sortir de la dictature Europe


Félicitations au Peuple Britannique

vous avez choisi l’indépendance, 

la liberté et la souveraineté


Bienvenue parmi nous !

Le Royaume-Uni rejoint la Norvège, la Suisse et l'Islande 
(les pays les plus prospères qui sont déjà hors Europe)



Nigel Farage a gagné! L’Angleterre a massivement voté CONTRE le projet européen. 52% contre 48%. Le Brexit est devenu réalité. Le Royaume-Uni largue les amarres et quitte l’Europe.

L’Ecosse, Londres et l’Irlande du Nord ont voté pour le « Remain », pour rester en Europe, mais c’est aussi un désaveu des élites de Westminster. La livre anglaise a chuté largement cette nuit sur les marchés internationaux (-10%). Le Yen bat tous ses records à la hausse et joue valeur refuge, comme l’or. Impossible de savoir ce que le Brexit donnera sur le plan économique. Une étude de la Deutsche Bank donne une économie britannique dopée par le Brexit, en croissance forte d’ici quelques mois. Le commerce continuera évidemment, et on trouvera des solutions du type EFTA (zone de libre échange, historiquement le European Free Trade Agreement qui précédait l’entrée dans l’UE). Pas de craintes à avoir là-dessus, malgré les aboiements des politiciens qui nous gouvernent.



Les banques nationales vont calmer les marchés financiers et rétablir les équilibres monétaires. Pas de crainte majeure à avoir pour l’économie britannique, qui se porte bien mieux que celle de la Belgique par exemple. La Grande-Bretagne et l’UE mettront deux ans à finaliser la sortie, sans drame. Rien ne changera pour les personnes se rendant en Grande-Bretange; le contrôle aux frontières est déjà une réalité.

Le Royaume-Uni va peut-être vivre aussi un divorce interne. Il y aura un nouveau referendum en Ecosse. C’est le seul point noir pour le Royaume-Uni, ce sont les forces centripètes des 3 régions qui sont des receveurs nets des fonds européens.

David Cameron s’est accroché au pouvoir et prétendait encore ce matin rester Premier ministre. Il vient de démissionner. L’Angleterre est une vraie démocratie; elle le prouve. Le discours de David Cameron était très digne et élégant: respect! Que va faire le champion conservateur du Brexit, Boris Johnson? « Bojo » devrait être le prochain Premier…

Le malaise est profond par rapport au projet européen. La gouvernance européenne est lamentable; sur les finances publiques, sur l’immigration, sur la Grèce, sur l’extension de l’Union à la Turquie, en politique internationale face à la Russie, sur les énergies pseudo-renouvelables. Les élites européennes sont souffletées. Elles le méritent.

Les Britanniques ont surtout dit NON à l’Europe de l’immigration massive, 
que veut nous imposer la Commission Juncker!


C’est le début de la fin du projet européen tel qu’il est géré aujourd’hui. Jean-Claude Juncker doit démissionner! Non, Monsieur Michel, il n’y aura pas de « sursaut » européen comme vous le prétendez, parce que les populations de l’Europe continentale sont également fâchées avec les élites politiques qui ne font jamais ce que veut le peuple. Faites un referendum, Monsieur Michel, sur le sujet de l’Europe. Même en Belgique, le mécontentement va grandissant.

Les partis tchèques s’agitent et demandent un Czechit. Aux Pays Bas, le VNL (VoorNederland) demande aussi une renégociation, comme le parti de Wilders. En France, Nicolas Dupont-Aignan et son parti, Debout la France! veut un Frexit. Plusieurs pays annoncent qu’ils vont déposer leurs revendications. Le démantèlement du projet européen que nous vivons, mal géré actuellement, est inévitable.

La RTBF et RTL vont certainement vous expliquer que ce sont les gens peu éduqués, les vieux, l’extrême droite et les cons qui ont voté pour le Brexit. C’est faux! Nombre de jeunes ont voté avec le UKIP. Le désaveu des élites de Westminster est général.

La BBC a très bien couvert la nuit des résultats, mais a cru jusque très tard que le « Remain » allait l’emporter, parce que les résultats de l’Ecosse et de Londres tombaient plus rapidement. En Belgique, la RTBF et RTL ont défendu le « Remain » jusqu’à la nausée, jusqu’à ce matin, en n’invitant strictement que des « spécialistes » partisans du maintien en Europe. RTL hier faisait un radio-trottoir à Londres, où tout le monde était pour le maintien dans l’UE. Le Soir ce vendredi matin parle du UKIP, comme étant « le parti europhobe ». La Libre a écrit que Nigel Farage était dans la liste de « ce que La Libre déteste » en Angleterre, avec les scones trop secs. Parlez-nous de journalisme! C’est cela qu’ils appellent de « l’information ».

Le Parti Populaire belge a soutenu Nigel Farage dans la campagne du BREXIT au sein de l’ADDE (l’Alliance pour une Démocratie Directe en Europe). Le Parti Populaire est le SEUL parti francophone à avoir vu juste sur le sujet, face aux partis traditionnels, mais c’est Louis Michel (MR) qui fait « la synthèse » sur les antennes, lui qui maintient mordicus que la Turquie doit entrer dans l’Europe.

Le Parti Populaire est pro-européen, mais ne veut plus de la stratégie européenne actuelle et de l’équipe qui dirige l’Europe avec la morgue et l’inefficacité que l’on connaît. Dans son communiqué, Mischael Modrikamen, président du Parti Populaire réclame la démission de Jean-Claude Juncker et de sa Commission.

« Félicitations au Peuple Britannique. Ils ont choisi l’indépendance, la liberté et la souveraineté. Félicitations à notre allié, Nigel Farage du UKIP, qui gagne le combat de toute une vie politique. Félicitations à Yasmine Dehaene, qui dirige l’ADDE, notre parti politique européen bâti autour du UKIP et qui milite pour le référendum.

Félicitations aussi à Cameron qui été cohérent et a démissionné avec beaucoup de dignité.
L’Europe doit être réformée complètement. Les Peuples d’Europe doivent retrouver leur indépendance et pouvoir coopérer librement dans le respect de tous.

Nous ne voulons plus de cette Europe qui organise le dumping social, des travailleurs à bas salaires qui jettent les Belges au chômage. Nous ne voulons pas de l’entrée de la Turquie en Europe.
Nous ne voulons pas de cette invasion migratoire que l’Europe ne veut pas maîtriser efficacement. Nous ne voulons pas des sanctions contre la Russie qui pénalisent notre économie.

Après ce camouflet britannique, Juncker et la Commission doivent démissionner. C’est le minimum.
Si l’Union Européenne ne se réforme pas en profondeur maintenant, ce sera fini. Un référendum sur la sortie de l’Europe, un « Belexit », sera aussi sur la table chez nous.

Nous aimons l’Europe, mais une Europe des Peuples souverains, une Europe vraiment démocratique qui respecte ses citoyens et leurs aspirations. »

Un bras d’honneur à l’Europe !

Ce scrutin était annoncé comme historique et il n’a pas failli.

L’importance de l’enjeu était évidente, mais après l’assassinat de Joanne Cox, les dés semblaient jetés en faveur du statu quo. Pour les bookmakers de Londres et les instituts de sondage, cette tragédie avait mis fin au suspense créé après la publication, début juin, d’une poignée de sondages favorables au Brexit, à telle enseigne que quelques minutes avant l’annonce des premiers résultats partiels, les marchés financiers pariaient sur une défaite du OUI, et même Nigel Farage affichait publiquement une mine résignée.

Et puis l’impensable s’est produit : le peuple britannique a tranché en faveur de ce que l’establishment unanime dépeignait comme la voie vers l’apocalypse ; il a fait un bras d’honneur à l’Europe !

Les Britanniques n’ont pas seulement désavoué leur Premier ministre, ils ont désavoué aussi les Juncker, Hollande, Sarkozy, Merkel, Renzi, Schulz, Tusk et toute la bande de coquins qui gravitent autour d’eux. Selon Christopher Hope, chef du bureau politique au quotidien The Daily Telegraph, il s’agit même de la plus importante révolte populaire depuis celle des paysans en 1381. Il est vrai que le patronat, la classe politique, les principaux dignitaires de l’Église, les stars du sport, les banquiers, les célébrités du show-business avaient très largement appelé à voter en faveur du statu quo au sein de l’Europe.

Le peuple ne les a pas écoutés, c’est incontestablement une grande victoire pour la démocratie au sens premier du terme.

Pour beaucoup d’observateurs, l’arrogance des arguments employés par les adversaires du Brexit et les interventions intempestives de personnalités aussi décriées que Christine Lagarde ou Angela Merkel ont desservi David Cameron. C’est probable, mais il ne faut pas oublier que la victoire a été rendue possible parce que Nigel Farage, le leader de l’UKIP, a trouvé des alliés dans le camp du Parti conservateur, principalement Boris Johnson et Michael Gove, et auprès des électeurs travaillistes.

Cette configuration transversale a été la clef du scrutin. Pour les patriotes français, c’est une leçon à méditer car, aujourd’hui encore, elle est inatteignable dans leur pays où l’europhobie, probablement majoritaire, est toujours cataloguée comme une posture d’extrême droite. La France ne sera donc pas le prochain domino à tomber car jamais aucun gouvernement de gauche comme de droite ne prendra le risque de convoquer les Français par référendum sur cette question. La Suède, le Danemark et, pourquoi pas, les Pays-Bas semblent de bien plus probables candidats que nous.

Les partisans de l’Europe vont certainement tenter de réagir pour bétonner leur forteresse. Une initiative visant à renforcer le caractère définitif de l’Union européenne fait partie des possibilités. Ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle car il est bon que les masques tombent avant l’échéance présidentielle de 2017. Mais, à moyen terme, la capacité du Royaume-Uni à démontrer que son économie se porte mieux hors que dans l’Union Européenne est le vrai défi.

Si, dans un espace de cinq ans, l’économie britannique affranchie des contraintes de Bruxelles se détache nettement du reste de l’Europe – en termes d’emploi et de croissance -, alors le doute ne sera plus permis et l’Europe que nous connaissons disparaîtra.

Les trois raisons de la victoire du Brexit

La première raison de la victoire du Brexit, c’est le rejet par le peuple britannique des élites mondialisées. Les périphéries urbaines et l’Angleterre rurale ont massivement voté pour quitter l’Union européenne (« leave »). Tous comme les zones ayant souffert de la désindustrialisation et la classe ouvrière blanche qui n’a pas suivi du tout les consignes officielles du Parti travailliste.

La deuxième raison de la victoire du Brexit, c’est la question de l’immigration, qui a été le moteur principal du Brexit. De façon complexe, d’ailleurs.

L’ancien maire de Londres Boris Johnson a agité la crainte de la concurrence des travailleurs européens sur les salaires et les emplois des Britanniques (électeurs immigrés du Commonwealth compris).

Son allié et néanmoins rival Nigel Farage, de l’UKIP, a, lui, fait scandale avec une affiche montrant les masses d’hommes jeunes venus d’Afrique et du Proche-Orient se pressant aux frontières de l’Union européenne.

La perspective de l’entrée des Turcs sans visa n’a pas, non plus, rassuré.

La troisième raison de la victoire du Brexit est plus surprenante pour un esprit français. Malgré l’exploitation scandaleuse du meurtre de Joanne Cox, la campagne a été équilibrée. Les tenants du « Brexit » ont eu autant droit à la parole que les tenants du « Bremain ». Soros et le Guardian ont fait campagne pour le oui. Mais le Sun a fait campagne pour le non. Le Sun, un tabloïd mal vu de l’oligarchie mais qui se vend à plusieurs millions d’exemplaires : 10 fois plus que Le Figaro ou Le Monde, 50 fois plus que Libération. Une belle leçon.

Grâce aux Britanniques, nous connaissons aujourd’hui les conditions de la libération des peuples : le recours au référendum et l’existence de médias pluralistes.

Arrogance: Merkel, Juncker et Hollande n’ont rien compris…



La chancelière allemande, Angela Merkel incarne l’Union européenne remise en cause aujourd’hui par la moitié du peuple britannique dans la gifle du Brexit (52% pour la sortie de l’Europe)… Sa naïveté et son entêtement dans l’appel d’air aux migrants, son incapacité à régler la crise de l’invasion migratoire auront été le facteur essentiel du refus de cette Europe-là par les Britanniques.

Merkel, obstinée, entêtée dans l’erreur, invite Tusk, Hollande et Renzi à Berlin pour discuter. Les autres? Ils n’ont qu’à suivre…,


Angela Merkel a regretté ce vendredi le « coup porté à l’Europe » et mis en garde contre toute réaction hâtive de l’UE, invitant à Berlin lundi pour en débattre les dirigeants français et italien ainsi que le président du Conseil européen, Donald Tusk. Les autres comptent pour du beurre! L’arrogance habituelle.

Elle n’a rien compris. Le manque de collégialité du duo franco-allemand qui croit pouvoir tout décider sans consulter les autres est affligeant. Elle a prévenu les 27 autres états: « ne tirez pas des conclusions rapides et simples du référendum en Grande-Bretagne, qui diviseraient encore plus l’Europe ». Selon elle, il faut « analyser la situation avec calme et retenue, l’évaluer et ensuite prendre ensemble les bonnes décisions », sous-entendu les miennes.

Jean-Claude Juncker, le très déprimé Président de la Commission qui – semble-t-il – a retrouvé le chemin de Bruxelles, puisqu’il ne quittait plus gère Luxembourg depuis quelques semaines, continue, lui, avec les rodomontades : « nous sommes prêts à entamer les négociations rapidement avec le Royaume-Uni sur les conditions et critères de son retrait de l’UE. Jusqu’à ce que ce processus soit terminé, le Royaume-Uni reste membre de l’UE avec tous les droits et obligations qui découlent de ce statut. Le nouveau règlement pour le Royaume-Uni au sein de l’UE qui avait été conclu en février ne prendra pas effet et cesse d’exister. Il n’y aura pas de renégociations. Je le répète : il n’y aura pas de renégociations. J’attends des positions claires, que le processus d’incertitude ne dure pas trop longtemps.

Est-ce le début de la fin? Thank you ». (Et il quitte la salle sous des applaudissements).

David Cameron a eu l’élégance de démissionner. 
On attend la démission de Juncker, maintenant !


Ce que les peuples européens attendent de Monsieur Juncker, c’est qu’il démissionne pour avoir planté TOUS les dossiers sur lesquels sa Commission est sensée travailler. Ce serait une « grande chance pour l’Europe » que vous vous en alliez, Monsieur Juncker. Encore un petit cognac pour la route ?

Si l’invasion de migrants musulmans a (presque) cessé en mer Egée, c’est parce que la Tchéquie, l’Autriche et les pays des Balkans ont décidé SANS consulter l’UE, empêtrée dans ses non-décisions, d’aider la Macédoine à fermer sa frontière. Si l’accord bricolé avec la Turquie tombe à l’eau, c’est heureusement à cause de la Turquie, etc…

Reste à supprimer les sanctions idiotes de l’UE sur la Russie pour avoir repris sa base navale (Sébastopol) et le symbole de la nation russe (la Crimée).

Reste à régler le problème de la Grèce et de sa dette ; la Grèce qu’on a stupidement fait entrer dans la zone EURO (merci à Didier Reynders – MR, qui a signé cette imbécillité!)

Reste à renvoyer chez eux tous les migrants illégaux entrés depuis 2 ans et à fermer les voies d’arrivée par l’Italie, l’Albanie, les Balkans et toutes les autres frontières.

Reste à supprimer la politique impayable et erronée de soutien aux énergies dites renouvelables et qui ne le sont pas. Etc…

Reste à rendre la démocratie aux citoyens en re-transformant l’Union européenne en une zone de libre-échange économique, assumée par des états libres et indépendants où le citoyen élit ses élus…


Les cinq menaces de dirigeants qui ont échoué contre le Brexit

Jean-Claude Juncker tape du poing sur la table : «Dehors c’est dehors !» 

«Dehors c’est dehors !» 


A l’intérieur comme à l’extérieur du Royaume-Uni, qui a finalement dit «bye bye» à Bruxelles, la campagne aura été rude. Et plusieurs hommes politiques n’ont pas hésité à sortir les griffes pour défendre le camp du maintien dans l’UE.

Mercredi 22 juin, soit la veille du scrutin historique, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a haussé le ton alors que les sondages affichaient un très faible écart entre maintien et retrait de l’Union européenne.

«Les hommes politiques britanniques et les électeurs britanniques doivent savoir qu'il n'y aura en aucune sorte de nouvelle négociation» entre Bruxelles et Londres, a-t-il déclaré, avant de mettre en garde : «Dehors, c’est dehors !»

En février, il avait déjà adopté une position similaire : «Nous n'avons pas de plan B, nous avons un plan A. La Grande-Bretagne restera dans l'Union européenne et sera un membre constructif et actif de l'Union.»

La fin de la «civilisation occidentale», selon Donald Tusk

A dix jours du vote, le président du Conseil européen Donald Tusk s’est lui aussi montré très pessimiste à l’égard du Brexit.


«Ce serait économiquement mais aussi du point de vue géopolitique un revers pour la Grande-Bretagne. Pourquoi est-ce si dangereux ? [...] En tant qu'historien, je crains qu'un Brexit puisse marquer non seulement le début de la destruction de l'UE mais aussi de la civilisation occidentale», a-t-il assuré.

La menace d'Hollande de restreindre l’accès au marché unique

Le président français a quant à lui averti, à la veille du référendum, des «conséquences extrêmement graves» qui pourraient découler du vote des citoyens britanniques, si ceux-ci choisissaient l’option «Leave». En particulier, le Brexit, qu’il juge «irréversible», constituerait selon François Hollande un «risque très sérieux» d’être privé d’accès au marché unique européen.

«C’est plus que l'avenir du Royaume-Uni dans l'Union européenne qui se joue là, c'est l'avenir de l'Union européenne […] Chacun doit bien en prendre la mesure car la position de la France au lendemain de ce scrutin, si c'était la sortie de l'Union qui était choisie, serait d'en tirer toutes les conclusions», a-t-il prévenu.

L’Obama s’en mêle

Alors qu’il était en visite à Londres, courant avril, le président des Etats-Unis Barack Obama a également tenté de dissuader les Britanniques de quitter le marché commun en utilisant un argument économique.

Il a ainsi assuré que si le scénario du Brexit se réalisait, les Américains privilégieraient l’Union européenne, pour mener des négociations commerciales pendant que le Royaume-Uni se retrouverait «en bout de file» pour négocier avec Washington.



Macron menace de ne plus retenir les migrants à Calais

En mars, le ministre français de l’Economie avait pour sa part évoqué la crise migratoire, dans un entretien accordé au quotidien de la City, le Financial Times. Il avait notamment mis en garde contre le fait qu'à Calais, la France pourrait cesser de retenir les migrants qui tentent de se rendre illégalement en Grande-Bretagne.

Il avait ensuite embrayé sur le volet bancaire, assurant que si un tel scénario se produisait, les banquiers quitteraient en masse la capitale britannique de la Finance, la City, afin de rejoindre Paris.


Brexit:
 « Il y aura en réalité très peu de changement »




«Ce vote ne change rien pour la Suisse»

Le président du PDC Suisse, Gerhard Pfister, n’est pas surpris pas l’issue du vote et la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Il relativise les craintes quant aux conséquences du Brexit pour la Suisse.

Gerhard Pfister, comment analysez-vous le vote du peuple britannique?

Ce vote montre que la population ne fait plus confiance au projet de l’UE, en Grande-Bretagne mais aussi dans les autres pays européens. La crise migratoire, celle de l’euro et le manque de capacité de Bruxelles de réagir de manière adéquate ont joué un rôle. L’UE doit maintenant se demander si elle ne veut pas aller vers plus de fédéralisme. Il lui faut mieux prendre en compte les besoins des nations pour résoudre la crise migratoire. Si les élites à Bruxelles ne sont pas capables de résoudre la question, il n’est pas exclu que d’autres pays suivent dans les pas de la Grande-Bretagne.

Quelles conséquences sont à attendre pour la Suisse?

A mon avis, le Brexit ne changera rien pour nous. Nous avons intérêt à avoir de bonnes relations avec l’UE et la Grande-Bretagne et nous ferons tout pour cela. Mais il est à ce stade trop tôt pour faire des pronostics. Il faut voir comment vont se développer les relations entre l’UE et la Grande-Bretagne et qui succédera à David Cameron. Je pense toutefois que l’UE est capable de bien réagir. Tous les pays ont intérêt à la stabilité de leurs relations, c’est le coeur de l’idée européenne et ça le restera.

Vous ne craignez pas que le Brexit complique les négociations sur la mise en oeuvre de l’initiative «contre l’immigration de masse»?

Non, je suis optimiste. La Suisse doit résoudre le problème de manière autonome. Et je suis convaincu qu’elle va trouver une solution compatible avec l’initiative et l’accord de libre circulation avant la date buttoir de février 2017. Nous avons encore le temps.

En Suisse, un jour de fête pour les anti-Européens

Pour l'Asin (Action pour une Suisse indépendante et neutre), «le 24 juin 2016 est un jour de joie pour l'indépendance et la démocratie directe suisse. Un jour historique pour l'Europe et par conséquent aussi pour la Suisse». Le Brexit lui donne effectivement raison. Il met en évidence le fait que l'euroscepticisme n'est pas l'apanage des partis populistes et nationalistes mais gagne la majorité de la population. «L'UE est devenue une URSS sans goulag. Or, les mastodontes de ce type, c'est fini», lance Oskar Freysinger, vice-président de l'UDC Suisse. Et qu'importe si l'économie suisse en souffre avec la chute de l'euro et de la livre sterling. Le conseiller d'Etat valaisan n'y voit qu'«un léger problème passager».

Les résultats du vote des Britanniques permettent surtout à l'UDC et à l'Asin de durcir leurs positions. L'Asin demande que l'initiative contre l'immigration de masse soit appliquée à la lettre. L'UDC invite en plus le Conseil fédéral à stopper immédiatement toutes les négociations sur le projet d'accord institutionnel entre la Suisse et l'Union européenne. Elle estime que «cet accord équivaudrait à sauter sur un bateau en train de sombrer».

Dans ce sens, le Brexit lui fournit un argument utile pour vendre son initiative contre les juges étrangers, intitulée «initiative pour l'autodétermination». D'apparence technique, elle gagnera en popularité dès lors que le Conseil fédéral est prêt, dans ce cadre de cet accord institutionnel, à ce que ce soit la Cour de justice de l'UE qui intervienne en cas de différends entre Berne et Bruxelles. Oskar Freysinger y voit «une adhésion par la bande».

L'initiative de l'UDC a abouti et sera déposée prochainement. Elle pèsera et sur la suite des négociations, et sur le débat interne. «Pour moi, la question migratoire est la principale raison de ce vote en faveur du Brexit, analyse le conseiller national Luzi Stamm (UDC/AG), vice-président de l'Asin. Mais il montre aussi que les Britanniques ne veulent plus accepter toutes les règles de l'UE.»

Marine Le Pen au sujet du Brexit



Les sondages ont raté la victoire du "Leave"

Les sondages indiquaient que le résultat serait serré, mais la plupart des enquêtes de dernière minute faisaient ressortir le “remain” en tête. Deux instituts en ligne ont mené des sondages le jour du scrutin, jeudi, qui ont été publiés après la fermeture des bureaux de vote. YouGov et Ipsos-MORI ont tous les deux conclut que le “remain” l’emporterait - YouGov prédisait un écart de 4 points, contre 6 pour Ipsos-MORI.

Ce n'est pas la première qu'ils n'ont rien vu venir ; les sondages, qui enterraient quasi unanimement le Brexit avant l’heure, ont été largement désavoués par les urnes ce 23 juin. L’occasion pour RT France de revenir sur leurs plus gros «fails».

Le référendum du Brexit (2016)
51,9%. C’est la proportion de Britanniques qui, contre toute attente, a voté en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, selon les résultats officiels publié le matin du 24 juin.

Et pourtant, le 23 juin, à peine quelques heures avant le vote, l’institut Ipsos Mori publiait un dernier sondage faisant état d’une défaite du Brexit à 48%, contre 52% de partisans du maintien (marge d'erreur de 2,46%). Soit l’inverse du résultat final.

La veille, l’heure était également à l’excès d’optimisme en faveur du camp du «Remain». En effet, la société britannique ComRes chiffrait le camp du «Leave» à seulement 46% contre 54% pour celui du «Remain» (marge d'erreur de 3,17%). L'institut le plus réputé du Royaume, YouGov, parlait lui d’une défaite de justesse du Brexit à 49% contre 51% (marge d'erreur de 1,6%).

Egger Ph.