Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 22 juillet 2016

Le tourisme suisse profite du risque terroriste




Les Suisses boudent les destinations comme la Turquie, la Tunisie ou Paris. Ils restent de préférence en Suisse pour passer leurs vacances, sous le soleil du Tessin, au bord du lac Léman ou dans l’Oberland bernois. Des lieux où ils se sentent davantage en sécurité.

Paris était l’une des destinations préférées des Suisses, jusqu’aux attentats qui ont secoué la capitale française en novembre 2015. Les nuitées ont chuté de 20% au cours du premier trimestre de l’année.
On prend conscience de l’importance de la sécurité, lorsqu’elle est menacée, explique le professeur en tourisme à l’Université de Saint-Gall Christian Lässer. «En comparaison, des pays sûrs comme la Suisse ont un avantage.»

Pour les vacances d’été, le Tessin, le lac Léman, le canton des Grisons et l’Oberland bernois sont très prisés des Suisses, selon Urs Eberhard, le vice-directeur de Suisse Tourisme.

Les conséquences du franc fort

De nombreux Suisses préfèrent cette année rester dans leur pays. Les nuitées ont augmenté entre janvier et mai par rapport à la même période de l’an dernier. En examinant les chiffres de plus près, on remarque que d’autres destinations relativement sûres comme l’Autriche ou l’Allemagne ont également accueilli plus d’Helvètes. Une évolution qui est aussi probablement due à la faiblesse de l’euro.

De manière générale, l’aspect sécuritaire pourrait encore prendre plus d’importance à l’avenir, estime Urs Eberhard. «Je pense que la sécurité compte de plus en plus. On se demande peut-être: ‘Est-ce que je me mets dans une situation que je ne peux plus contrôler? Combien y-t-il de probabilité que je sois moi-même touché?’»