Après la polémique autour de Paris- Tel Aviv l'année dernière, les plages de Paris, ouvertes le 18 juillet au public, sont de nouveau au cœur d'un scandale. En cause : le sable distribué par le groupe Lafarge, accusé de soutenir Daesh.
«Je suis pour le boycott. Pour le boycott d’une entreprise comme celle-ci. Le sable que nous allons mettre sur les plages porte du sang. On ne peut pas cautionner ça», a tonné Danielle Simonnet, conseillère de Paris et coordinatrice du Parti de Gauche.
Le 21 juin dernier, le quotidien du soir révélait que pour continuer à faire fonctionner sa cimenterie de Jalabiya dans le nord-est de la Syrie, le groupe Lafarge aurait financé l'Etat Islamique.
Problème : le groupe Lafarge, fleuron de l'industrie française, livre aussi chaque année le sable utilisé dans l'opération Paris Plages.
A peine ouvertes, les berges de la Seine font donc déjà polémique, alors qu'elles voulaient mettre précisément à l'honneur des villes victimes du terrorisme : celles de Tunis et de Sousse, en témoignage de solidarité après les attentats qui ont frappé ces villes de Tunisie l’an dernier.