Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 20 juillet 2016

Paris plages : appel au boycott pour la participation de Lafarge, accusé de financer Daesh




Après la polémique autour de Paris- Tel Aviv l'année dernière, les plages de Paris, ouvertes le 18 juillet au public, sont de nouveau au cœur d'un scandale. En cause : le sable distribué par le groupe Lafarge, accusé de soutenir Daesh.

«Je suis pour le boycott. Pour le boycott d’une entreprise comme celle-ci. Le sable que nous allons mettre sur les plages porte du sang. On ne peut pas cautionner ça», a tonné Danielle Simonnet, conseillère de Paris et coordinatrice du Parti de Gauche.




Le 6 juillet déjà, elle avait tenu à réagir en Conseil de Paris sur le partenariat noué entre la Mairie et l’entreprise Lafarge, qui a, selon Le Monde, passé «des arrangements» avec l’Etat islamique en 2013 et 2014 en Syrie.

Le 21 juin dernier, le quotidien du soir révélait que pour continuer à faire fonctionner sa cimenterie de Jalabiya dans le nord-est de la Syrie, le groupe Lafarge aurait financé l'Etat Islamique.

Problème : le groupe Lafarge, fleuron de l'industrie française, livre aussi chaque année le sable utilisé dans l'opération Paris Plages.

A peine ouvertes, les berges de la Seine font donc déjà polémique, alors qu'elles voulaient mettre précisément à l'honneur des villes victimes du terrorisme : celles de Tunis et de Sousse, en témoignage de solidarité après les attentats qui ont frappé ces villes de Tunisie l’an dernier.