Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 5 août 2016

Personne remarquable : Guillaume Legros, dit Saype


Un berger endormi de 10'000 m2 décore Leysin








Après une installation de boilles à lait l'an dernier, Leysin (VD) a levé le voile sur son nouveau coup de coeur: une immense fresque de 10'000 m2 peinte sur l'herbe. Elle sera inaugurée officiellement samedi au-dessus de la station vaudoise.

Le collier de boilles à lait qui reliait deux sommets avait connu un beau succès en 2015. «Nous avions envie de confirmer l'essai. Cette fresque est un hommage au pastoralisme, à la paysannerie. Elle fait aussi écho à une légende locale racontant l'histoire d'un berger et d'une fée», explique jeudi Jean-Damien Zaccariotto, chargé des animations et événements de Leysin.

L'oeuvre d'art a été réalisée sur la piste de Chaux-de-Mont, en dessous de la Berneuse, et permet de «sublimer le paysage existant». Elle donne aussi l'occasion à la station de promouvoir ses activités comme la randonnée ou la via ferrata, poursuit le responsable. On verra la fresque depuis de nombreux endroits, se réjouit-il.

A peine trois semaines de vie

Réalisée en une semaine, la fresque est éphémère et devrait durer environ trois semaines. «Cela dépendra surtout des conditions météo et de la repousse de l'herbe», note l'artiste autodidacte Saype, un Français de 27 ans.

Faite de farine, d'eau, d'huile de lin et de pigments naturels, la peinture est entièrement biodégradable. «Pas de soucis pour les animaux», assure l'artiste. «Je la fais moi-même et j'ai dû en préparer un millier de litres. L'oeuvre s'intitule «Qu'est-ce qu'un grand homme?» précise Saype.

Une manière de s'interroger sur le rapport entre l'homme et la nature. Une fresque immense, mais minuscule à l'échelle de la montagne ou de la nature. En plus éphémère, livrée aux caprices de la pluie et des animaux, se félicite Saype.

Egger Ph.