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lundi 26 septembre 2016

En Islande, les parents doivent choisir un prénom autorisé par l’Etat


Jennifer ou Harriet sont des prénoms interdits en Islande. L’Etat dispose d’une liste et pas question pour les parents de nouveaux-nés de prendre trop de libertés.



Pas question de faire n’importe quoi en Islande: le très officiel Comité des noms veille au grain. Au nom de « la cohésion linguistique », c’est lui qui dresse la liste des prénoms autorisés.

Et elle est précise. « Elle compte 3565 prénoms officiellement reconnus, 1853 pour les filles et 1712 pour les garçons », a précisé l’ambassade d’Islande à Europe 1.

Le rôle du comité est de veiller à ce que les prénoms soient compatibles avec la tradition et avec la langue islandaise, qui décline les noms propres. Il lui incombe ainsi de perpétuer la tradition du patronyme, qui fait par exemple que si un homme se prénomme Sigurdur, ses fils se nomment Sigurdsson et ses filles Sigurdardottir. (…)

Des nouveautés chaque année

Des parents tentent bien d'innover. Mais pour cela ils doivent faire une demande officielle au Comité, lequel reçoit une centaine de demandes chaque année. Environ la moitié des propositions est acceptée. Récemment, l'Islande a ainsi autorisé des parents à donner à leur fille le prénom Angelína, qui était jusque-là interdit.

Toutefois, Angelína devra être écrit avec un accent sur le i, conformément à la grammaire islandaise. 11 autres prénoms sont aussi apparus cette année comme Luna, Hofdís ou encore Eilíf, également féminins, et Eyjar ou Kíran, masculins.

Assouplissement en vue

Les Islandais restent majoritairement attachés à cette tradition. Cependant, beaucoup et surtout les plus jeunes, y voient un archaïsme qui, dans un pays comptant de plus en plus d'immigrés, engendre parfois des situations compliquées.

Les jours du Comité semblent même être comptés. Le gouvernement a publié en juin un projet de loi qui le rendrait obsolète, en obligeant seulement à choisir un prénom qui se décline en islandais. La loi devrait être votée après les législatives du 29 octobre.