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samedi 29 octobre 2016

Les Chevaliers de la Table ronde


Les chevaliers de la Table ronde constituent un ordre légendaire au service du mythique roi Arthur que ce dernier a chargé de mener la quête du Graal et d'assurer la paix du royaume. La première trace écrite de la légende des chevaliers de la Table ronde se trouve dans le Roman de Brut écrit par le poète normand Wace en 1155. Dans la littérature française, les œuvres de Chrétien de Troyes à la fin du xiie siècle auront une influence majeure sur la diffusion de la légende arthurienne.

La symbolique de la Table ronde a évolué au cours des siècles avec notamment l'incorporation de thèmes chrétiens comme la quête du Graal.

Mes chevaliers


Il faut attendre le Roman de Brut de Wace pour que ce thème apparaisse dans la légende arthurienne et soit repris par la suite. Ainsi la table ronde est-elle peut-être une invention de Wace et n'a vraisemblablement aucun rapport avec la moindre tradition celtique, tout comme l'ordre chevaleresque médiéval.

La Table ronde se trouve dans les légendes arthuriennes à Camelot, à la cour du Roi Arthur. Elle fut dressée après que Merlin l'Enchanteur eût révélé à Arthur la nécessité de créer une assemblée faite des chevaliers les plus preux afin de retrouver le Graal. Elle rappelait qu'ils héritaient de leur place uniquement sur leurs mérites et qu'ils étaient à ce titre tous égaux. Comme la distance par rapport au roi peut réintroduire une hiérarchie, ce siège est choisi au hasard parmi les derniers. Elle symbolise l'égalité et la fraternité entre les chevaliers. Outre l'intérêt de rassembler les meilleurs chevaliers du royaume, cette table était destinée à recevoir le Graal, quand il aurait été retrouvé.

Tous les chevaliers appelés à s'asseoir à cette table ont été vite identifiés, sauf un. Quiconque s'asseyait dans le siège vacant sans avoir été élu était englouti par la terre ; c'est pourquoi cette place s'appelait le Siège Périlleux. Il semble que cet ajout où seul le plus pur d'entre eux peut s'asseoir est un rajout chrétien tardif; en effet dans la légende celtique ce serait Lancelot du Lac qui découvre le Graal, mais d'un point de vue chrétien, sa relation adultère avec Guenièvre, l'épouse du roi Arthur, le rend impur. C'est donc Galaad, qui trouvera le Graal, le rapportera à la Table ronde et s'assiéra dans le Siège Périlleux. Ce retour du Graal à la Table ronde marque la fin des Temps Aventureux, la fin de la quête. Les chevaliers de la grande table légendaire devaient fidélité à leur roi et au Graal.

Il n'existe pas de version unique et complète racontant l'histoire des chevaliers de la Table ronde. Bien qu'écrites à des siècles de distance par des auteurs de cultures très diverses, toutes les versions sont regroupées sous le terme générique de « légende arthurienne », à cause de la position prépondérante qu'occupe le personnage du roi Arthur. On y retrouve régulièrement les principaux protagonistes : Arthur, Merlin, Lancelot du Lac, Guenièvre, etc. auxquels s'ajoute l'histoire de nombreux personnages : Gauvain, Mordred, la fée Morgane, Viviane, Tristan et Iseult, etc. La combinaison des caractères et des situations permet à chaque auteur d'exprimer sa sensibilité sur un sujet précis.

Bien qu'étant liée à une époque pré-chrétienne ou en voie de christianisation, l'histoire des chevaliers de la Table ronde a été revisitée par des auteurs chrétiens, tels que Chrétien de Troyes, qui ont introduit des éléments et des symboles chrétiens inconnus dans les versions les plus anciennes, tel le Graal.

Par exemple, dans une des écritures modernes de cette légende[réf. nécessaire] nous trouvons le thème suivant : la Bretagne est corrompue par divers pouvoirs maléfiques, et la quête revient autant à défaire un par un les maléfices auxquels sont soumis les sujets de Bretagne, qu'à trouver le Graal. Une fois le Graal emporté en Palestine, les enchantements et maléfices disparaissent, ainsi que les pouvoirs de Merlin l'Enchanteur et Excalibur, l'épée du roi, est restituée à la Dame du Lac. D'une certaine manière, le dénouement et les actes trompeurs qu'Uther Pendragon a commis pour engendrer Arthur finissent par avoir une conséquence (amoureux d'une femme, il s'était fait passer pour son mari afin de passer une nuit avec elle, d'où est né Arthur). Ceci, en fait, s'inscrit dans l'idée que la magie dissipée, les enchantements et maléfices disparaissent, et que l'homme se retrouve à devoir assumer la responsabilité de ses actes.

La lutte du bien et du mal est un thème récurrent. Les rôles sont en général bien définis : les chevaliers de la Table ronde se battent pour le bien et la grandeur du Royaume, les chevaliers qui les combattent sont jaloux ou traîtres. Quelques personnages restent "hors norme" : Merlin l'Enchanteur, à la fois sage conseiller du roi et fils du Diable qui lui donna le pouvoir de voir le passé ; Dieu le racheta du fait de la pureté des actions de sa mère et lui offrit le pouvoir de voir le futur. Ainsi, Merlin l'Enchanteur est similaire au mythe de Prométhée et d'Épiméthée, les premiers des hommes. De même, Viviane est à la fois une frêle jeune fille aimant Merlin d'un amour pur et une puissante fée qui, en emprisonnant Merlin l'Enchanteur, favorisera la chute du royaume. Les récits représentent le Mal comme étant bien plus présent que le Bien (la plupart des preux chevaliers finiront par trouver la mort, y compris Arthur). Plutôt que de l'attaquer directement et par là de choisir son camp, Merlin l'Enchanteur préfère laisser aux hommes le pouvoir de choisir par eux-mêmes leur destin, de même qu'il se laisse définitivement enfermer, en toute connaissance de cause, par Viviane. La magie, dans le contexte de la quête du Graal, bonne ou mauvaise, altère invariablement le jugement et la perception des hommes.

La liste des chevaliers 

Le nombre (toujours symbolique) et les noms varient selon les textes. Les premières sources en recensent 24, 36 ou 72. Pour Robert de Boron, chez qui la Table Ronde est une réplique de la table de la Cène, ils sont cinquante. Dans d'autres versions comme Le Morte d'Arthur de Thomas Malory, ils sont 150 (« Trois fois cinquante » est une expression que l'on trouve souvent dans les textes gallois ou irlandais, qui signifie « un très grand nombre », voire « incommensurable »). Le livre Les blasons des chevaliers de la Table ronde en donne 170, le livre de Michel Pastoureau, Les chevaliers de la Table ronde : Histoire d’une société imaginaire en recense 239 (vivant sur quatre générations) à travers des sources françaises du XIIe jusqu'au xve siècle.

Voici les plus connus avec leurs identités, selon la légende arthurienne.

1. Le roi Arthur

2. Bedwere aux muscles parfaits

3. Bohors l'exilé

4. Gauvain faucon blanc

5. Galahad le Preux

6. Hector des Mares

7. Kay le grand

8. Lancelot du Lac

9. Perceval le Gallois

10. Sagremor le Desrée

11. Tristan de Lyonesse

12. Urien






Le fait d'être un bon chevalier ne s'arrête pas à la puissance et au courage, mais compte aussi la courtoisie, autant pour les combats (laisser l'ennemi se relever, combattre à armes égales, etc.) que pour la galanterie envers les dames de la cour. Le mérite et l'ordre du mérite des chevaliers figure sur les articles de personnages (Gauvain, Lancelot, Lamorak, Bohort).

Ici, les cousins sont cousins germains (ou directs, ou encore simplement du premier degré). Cependant, il n'est pas certifié que cousin ni même frère ne veuille pas simplement signifier ami très cher. De même pour père, fils, oncle et neveu : des liens affectifs et des adoptions peuvent être la cause de ces appellations.

Bedivere, Gauvain et Keu sont les plus anciens personnages associés à Arthur. C'est pourquoi certains croient en la véracité de leur existence.

Bien que plus nombreux au début de la quête, seuls les trois chevaliers Perceval, Bohort et Galaad atteignent le château Corbenic dans lequel se trouve le Graal. Perceval est le premier chevalier mentionné dans la chronologie, mais il est voilé par Galaad, mentionné plus tard comme le seul chevalier ayant pu voir l'intérieur du calice, honneur qu'il paie de sa vie. Perceval est connu dans la quête pour ne pas avoir posé la question sur le Graal qui aurait sauvé les vies de Pellès, le roi pêcheur, et d'un autre roi, tous deux gardiens de l'objet mythique de la légende arthurienne.

Gorlois de Tintagel, duc de Cornouailles

Viviane, Nimue ou Charis, Dame du Lac

Morgane la fée

Morgause ou Anna ou Ana


Autour des chevaliers

Ban de Bénoïc, père de Lancelot
Élaine, reine de Bénoïc et mère de Lancelot qui a conçu Galaad
Bohort, roi de Gaunes, père de Bohort et Lionel
Antor, père de Keu ayant élevé Arthur
Do, roi, père de Girflet
Lot d'Orcanie ou Loth (venant de Lothian et Orcades), roi, père de Gauvain
Urien, père d'Yvain
Le roi pêcheur ou Pellès, gardien du Graal
Hoël, roi de Petite Bretagne
Colgrin, chef saxon et assassin du père d'Arthur, Uther Pendragon
Claudas, roi de la Terre déserte, ennemi de Ban de Bénoïc et de Bohort de Gaunes
Claudin, chevalier, fils de Claudas
Le chevalier des fées, fils illégitime de Tom a'Lincoln
Les chevaliers rouges, dont un chevalier félon, vaincu par Perceval
Le chevalier vert
Le chevalier noir, fils illégitime de Tom a'Lincoln
Tom a'Lincoln, fils illégitime d'Arthur
Melehant, fils de Mordred, frère de Melou, tué par Bohort l'exilé, assassin de Lionel, petit-fils d'Arthur.

Relations courtoises

Guenièvre
Iseut
Énide
Élaine, nièce d'Arthur
Ellan ou Élaine de Corbenic
Brisène
Celle-qui-jamais-ne-mentit
Dandrane
Élaine, demi-sœur d'Arthur
Caelia

Objets et lieux

Excalibur, l'épée d'Arthur
Camelot, le château de la Table ronde
La Table ronde
Le siège périlleux
Corbenic, le château du Graal
Le Graal ou le Saint Calice, le sujet de la quête
Camlann, lieu de l'ultime bataille
Avalon, l'île sacrée

Rôles des personnages centraux

Merlin est l'enchanteur de la légende. Il a créé et donne la Table ronde à Uther. Il donne l'apparence d'autrui à plusieurs personnages : celle de Gorlois à Uther afin qu'il puisse séduire Ygraine, celle de Guenièvre à Ellan afin qu'elle puisse séduire Lancelot. Il emmène Arthur enfant et le confie à Antor. Il donne le pouvoir de retirer l'épée Excalibur de son socle à Arthur et en fait le roi de la Table ronde.

Uther est avant tout le père d'Arthur. Il le conçoit avec Ygraine après avoir pris l'apparence de Gorlois grâce à l'enchantement de Merlin, en lui promettant de lui donner son enfant (qui sera Arthur).

Ygraine est mère de Viviane, Élaine, Morgane et Morgause avec son mari, le duc de Cornouailles, Gorlois de Tintagel, et involontairement la mère d’Arthur avec Uther Pendragon (sous l’enchantement de Merlin).

Viviane a des relations avec Merlin, dont elle serait même la maîtresse, qui lui enseigne la magie. On l’appelle "fée Viviane" ou "la Dame du Lac". Elle transmet son savoir à Morgane et emporte Lancelot du Lac avec elle au plus profond du vaste lac lorsqu’il est encore bébé, à la mort du père de Lancelot, Ban de Bénoïc.

Morgause est la mère de Mordred avec Arthur. C'est la femme de Lot d’Orcanie et la mère de Gauvain, Gareth (Gaheriet), Gaheris (Guerrehet), Agravain et de Mordred avec Arthur, envoyée par Morgane. Elle élève Mordred dans la haine de son père, le roi Arthur.

Morgane devient fée après sa grande sœur Viviane. La fée Morgane est souvent considérée comme une fée maléfique, au contraire de son rôle dans le roman Les Brumes d’Avalon de Marion Zimmer Bradley. Elle est la maîtresse d’Accolon et ennemie de son demi-frère Arthur. Elle aurait d’abord été avec son demi-frère Arthur puis son ennemie. Elle fait se battre Accolon avec Arthur. Elle fait une copie d’Excalibur qui appartient à Arthur, donne l’original à Accolon et la copie à Arthur, mais c’est Accolon qui est tué. Avec le roi Urien, elle a Yvain. Si c’est elle qui est la mère de Mordred avec son demi-frère Arthur, Yvain est le demi-frère aîné de Mordred.

La reine Élaine est l'épouse du roi Ban de Bénoïc, mère de Lancelot, grand-mère de Galahad, sœur d'Evaine qui est la femme du frère de son mari.

Arbres généalogiques

De même qu'aucun texte n'évoque la totalité des chevaliers cités ci-dessus, aucun récit ne donne une généalogie complète des protagonistes des légendes arthuriennes. Il s'agit donc d'une construction moderne à partir de différents documents. Cet ensemble d'arbres généalogiques ne s'est inspiré d'aucun autre arbre. Il est incomplet et ne respecte que les légendes les plus connues ; c'est pourquoi il faut le prendre avec précaution. Ces arbres sont le fruit de légendes, pas de documents historiques, même si certains de ces personnages ont des bases historiques. Les liens familiaux ont été pris au premier degré pour père, fils, frère, cousin, oncle et neveu, mais il se peut que ces appellations soient tout simplement dues à des attachements affectifs ainsi qu'à des adoptions, des liens de cœur.








Liste des Chevaliers de la Table Ronde

Cette liste recense des chevaliers étant cités comme siégeant à la Table ronde dans les récits appartenant au cycle arthurien. Chrétien de Troyes en nomme un grand nombre dans son roman Érec et Énide, sans qu'ils jouent forcément un rôle particulier.

Il y a 150 chevaliers en comptant des preux et des félons. Il y a aussi :

Agravain, second fils du roi Lot d'Orcanie et de la reine Morgause, frère de Gauvain et neveu du roi Arthur reconnu pour être le mangeur de la cour ;
Alexandre, fils de l'empereur de Constantinople dans Cligès ou la Fausse Morte, père de Cligès ;
Amanguin, roi dans Érec et Énide ;
Baudemagus, cité notamment dans la Quête du Graal, et sous le nom de Bagomédès dans le manuscrit de Mons ;
Bédivère, chevalier qui restitue l'épée Excalibur à la Dame du Lac ;
Bliobéris, cité dans Érec et Énide, fils de Nestor de Gaunes eère de Blanor dans Lancelot en prose ;
Bohort, cousin de Lancelot, un des chevaliers à réussir la quêtt fre du Graal ;
Bravain, cité dans Érec et Énide ;
Bruian des Îles, cité dans Érec et Énide ;
Calogrenant, cousin germain d'Yvain le Preux ;
Caradoc Freichfras, personnage central du livre La Vie de Caradoc ;
Caveron de Roberdic, cité dans Érec et Énide ;
Clamadeu, seigneur des îles, vaincu par Perceval, il devient chevalier à la cour d’Arthur (Perceval ou le Conte du Graal) ;
Désanglois, Chevalier qui protégea le Royaume d'Irlande ;
Cligès, héros du roman de Chrétien de Troyes Cligès ou la Fausse morte ;
Cynon, le plus jeune des chevaliers de la Table Ronde ;
Dagonet ;
Dodin le Sauvage ou Dodinel, cité dans Érec et Énide comme le neuvième des meilleurs chevaliers, dans Yvain ou le Chevalier au lion et dans le Manuscrit de Mons ;
Erec, fils du roi Lac, époux d’Enide, héros du roman Érec et Énide où il est « le second de tous les bons chevaliers » ;
Fergus, cité dans Perceval ou le Conte du Graal ;
Gareth ou Gahériet, fils du roi Lot d'Orcanie, frère de Gauvain, et neveu du roi Arthur ;
Galaad ou Galahad, fils de Lancelot du Lac, un des chevaliers qui contemple le Graal ;
Gale le Chauve, cité dans Érec et Énide et dans Le Livre de Caradoc ;
Galegantin le Gallois, cité dans Érec et Énide ;
Gandelu, cité dans Érec et Énide comme le dixième des bons chevaliers « pour sa beauté » ;
Gauvain, fils du roi Lot d'Orcanie et neveu du roi Arthur, l'un des principaux chevaliers de la Table Ronde, cité comme le premier d'entre eux dans Érec et Énide ;
Girflet ou Jaufré, fils du roi Do, héros du Roman de Jaufré ;
Gornemant de Gorhaut, cité Lancelot ou le Chevalier de la charrette, il dispense à Perceval son éducation à la chevalerie dans Perceval ou le Conte du Graal et Les Merveilles de Rigomer. Cité comme le quatrième meilleur chevalier dans Érec et Énide (Gonemant de Gort) ;
Gorvain Cadrus, ravisseur de la sœur de Gauvain ; repenti, il est fait chevalier de la Table Ronde dans Hunbaut ;
Gronosis le Pervers, fils de Keu le sénéchal dans Érec et Énide ;
Gaheris ou Guerrehet, fils du roi Lot d'Orcanie, frère de Gauvain, et neveu du roi Arthur ;
Haymon de Thérouanne,(480-543) Comte de Cambrai et de Boulogne ;
Hector des Mares, fils illégitime du roi Ban de Bénoïc, demi-frère de Lancelot ;
Hoël, roi de Petite Bretagne ou duc d'Armorique selon les versions ;
Hunbaut, chevalier calme et réfléchi dans le roman éponyme ;
Keu le sénéchal, frère nourricier d'Arthur ;
Keu ou Key d'Estraux, neveu de Karado, dans Érec et Énide et le Lancelot en prose ;
L’Orgueilleux de la Lande, défait par Perceval (Le Conte du Graal, Chrétien de Troyes), il se met au service du roi Arthur (Érec et Énide, Perlesvaus) ;
Lamorak de Gulis, frère aîné de Perceval le Gallois ;
Lancelot du Lac, le meilleur chevalier du monde, fils du roi Ban de Bénoïc et de la reine Hélène ;
Le Beau Couard, cité dans Érec et Énide comme le cinquième chevalier et dans Le Livre de Caradoc. Dit aussi Le Couard Chevalier (Manuscrit de Mons) ou Le Chevalier Couard, il devient Le Chevalier Hardi dans Perlesvaus ;
Le Bel Hardi, fils de Nut cité dans Le Livre de Caradoc. Le Hardi est le sixième chevalier dans Érec et Énide ;
Le fils du roi Kénédic, cité dans Érec et Énide ;
Le Frère de Samiramis, cité dans Hunbaut ;
Le Laid Hardi, chevalier à l'armure noire dans Le Livre de Caradoc ;
Le Riche Sodoier, cité dans Le Livre de Caradoc ;
Le roi d’Estragale, cité dans Le Livre de Caradoc (peut-être Erec car son père était roi d'Ostregalles) ;
Le Seigneur de Beaumanoir, cité dans Hunbaut ;
Le Valet au Cercle d’Or, cité dans le Manuscrit de Mons ;
Le Valet de Qintareus, cité dans Érec et Énide ;
Léodagan, roi de Carmélide, père de la reine Guenièvre ;
Lionel, fils de Bohort de Gaunes et frère de Bohort le Jeune ;
Lohot, le fils d'Arthur et de Guenièvre ;
Louis, chevalier dont le nom figure sur une tombe, avec ceux d’Yvain et Gauvain, dans Lancelot ou le Chevalier à la charrette ;
Mauduit le Sage, cité comme le huitième chevalier dans Érec et Énide ;
Méliant du Lys, chevalier vaillant et hardi, élevé par Thibaut de Tintagel dans Perceval ou le Conte du Graal, orthographié Mélian du Lis dans Merlin de Robert de Boron. Fils du Chevalier du Gaste Manoir et neveu du roi Claudas, allié à Brian des Îles dans Perlesvaus. Il est cité comme le septième des meilleurs chevaliers dans Érec et Énide ;
Mordred, fils adultère d'Arthur et de sa demi-sœur, assassin de son père ;
Perceval le Gallois, un des chevaliers qui trouve le Graal ;
Pomelglois, fils du roi d’Irlande, chevalier preux et vaillant dans Lancelot ou le Chevalier à la charrette ;
Sagremor le Desrée, petit-fils de l'Empereur Adrien de Constantinople, chevalier impétueux ;
Taulas de la Déserte, cité dans Érec et Énide comme n'étant « jamais las des armes », seigneur de Lyon dans Lancelot ou le Chevalier à la charrette ;
Taulat de Roudement, adversaire de Jauffré, évoqué dans Hunbaut ;
Tristan, héros du conte Tristan et Iseut ;
Ulfin Ridcaradoch ou Ulfius, compagnon d'armes d'Uther Pendragon puis d'Arthur ;
Urbain, fils de la Reine de la Noire-Épine dans Merlin de Robert de Boron ;
Urgan, un des principaux chevaliers de la Table Ronde d'après Robert de Boron ;
Yder, Ydier du Mont Douloureux, Hyder ou Edern, roi de Cornouailles, fils de Nut, présent dans l'Historia regum Britanniae, Érec et Énide, L'Âtre périlleux, Le Livre de Caradoc, Hunbaut ;
Yvain aux Blanches Mains, dans Merlin Robert de Boron ;
Yvain l'Avoutre, fils du roi Urien, frère d'Yvain le Preux, cité dans Érec et Énide et Perlesvaus ;
Yvain le Preux, le Chevalier au lion, fils du roi Urien de Pénélope et Képus.

Egger Ph.