Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 2 janvier 2017

Une fois de plus, Hollande s’est avéré pitoyable


La platitude, voilà qui résume les tristes et insipides vœux du Président Hollande qui est loin, très loin, de quitter la France la tête haute ! Je viens d’écouter celui d’un autre président, décrié par les médias, critiqué par ses pairs européens. Si vous ne l’avez pas déjà lu dans sa totalité, je vous en recommande la lecture. Vladimir Poutine a parlé au peuple russe avec toute son âme, tout son cœur, mettant son talent d’orateur pour penser à tous ses compatriotes dont on comprend qu’ils le soutiennent à 80 pour cent.

Pratiquement à la même heure, vous aviez un François Hollande sinistre, avec une cravate mal ajustée parlant dans un décor en carton pâte encadré par deux rideaux de théâtre. De l’autre côté, vous aviez un Vladimir Poutine rayonnant, souriant mais impérial sur fond d’un Kremlin lumineux.

Le premier tentait de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, avec cinq années d’un bilan pas si mauvais que ça, avec la baisse du chômage, des lois sociétales géniales, des avantages sociaux inégalés. Bref, Hollande le mal-aimé se disait fier et satisfait de ces cinq années. A tel point qu’on attendait une phrase nous annonçant qu’il avait décidé d’en reprendre pour cinq ans. C’était de l’excellent Laurent Gerra.




A Moscou, le discours de son confrère russe avait une tout autre allure. Poète, il n’a pas hésité à faire partager son émotion quand il entend « le son des carillons du Kremlin de Moscou et plus que jamais nous distinguons clairement le passage du temps, sentons l’avenir approcher. Ce n’est que dans les minutes de cette magnifique fête aimée par tous que cela arrive. » Plutôt que de nous avertir du danger Fillon ou pire encore du danger Le Pen, Poutine évoque la famille.

« Cette fête a aussi ses secrets. Ainsi chacun de nous peut devenir un peu magicien en cette nuit du Nouvel An. Pour cela, il faut tout simplement avoir de l’amour et de la gratitude pour ses parents, entourer d’attentions et de soins ses enfants, sa famille, avoir du respect pour ses collègues de travail, veiller à préserver l’amitié, défendre la vérité et la justice, être charitable, aider ceux qui attendent un soutien. C’est en cela que le secret consiste. »





Nous sommes loin des bêtises socialistes punissant la fessée et autres interdits dont le Président actuel qui règne sur la France nous a apparu être si fier!

Sans demander à ce qu’il puisse égaler l’intelligence d’un Poutine, Nous aurions aimé l’entendre espérer que quel que sera notre choix pour son successeur, il redressera la France au lieu de l’enfoncer dans des abîmes où lui-même l’a conduit. Nous aurions aimé l’entendre dire qu’il n’aurait jamais dû favoriser le peuple de clandestins et reconnaître que la plupart d’entre eux n’étant pas de véritables réfugiés, il aurait dû les expulser. Nous aurions aimé qu’il avoue se sentir responsable du laxisme de la justice et de la police. Nous aurions aimé qu’il s’excuse d’avoir aidé les djihadistes à occuper Alep-Est pendant des années provoquant la mort de dizaines de milliers de civils.

« Oui, chers compatriotes, mes ministres et moi-même avons eu un tort terrible à vouloir, à tous prix, éliminer Bachar -El-Assad dont nous avons vu, qu’à la libération d’Alep, combien il était populaire. Notre aveuglement à vouloir condamner le futur Président Trump et à considérer le président Poutine comme un ennemi potentiel est inexcusable ».

Mais voilà, une fois de plus, Hollande s’est avéré pitoyable.

Floris de Bonneville