Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 20 mai 2017

À Paris, des quartiers entiers interdits aux femmes !




Lorsque, le 7 décembre dernier, France 2 a diffusé un reportage tourné en caméra cachée dans un café de Sevran et montrant que les femmes y étaient indésirables, toutes les belles âmes se sont offusquées en feignant la surprise : « Allons, voyons, vous exagérez ! Faites attention à ce que vous dites, vous allez faire monter le Front national ! »

Le maire s’éleva contre cette « fausse » image que l’on donnait de sa ville, n’osant pas nier l’évidence mais s’insurgeant contre le fait qu’on ose pointer du doigts l’instauration de mœurs venues d’ailleurs et qui ne font pas – loin s’en faut – la part belle aux femmes. Nadia Remadna, auteur de la vidéo, créatrice de l’association Brigade des mères, disait alors combien son combat lui coûtait cher, la plupart des femmes qui l’accompagnaient s’en allant les unes après les autres « par peur des représailles ». J’ai « le sentiment d’être de retour en Algérie au début des années 1990 » (celles de la guerre civile !), confiait-elle alors.

Cinq mois ont passé depuis ce reportage ; les élections « de tous les dangers », comme disent les politiques, sont derrière nous. Macron ayant coiffé son auréole, le cafetier de Sevran accepte-t-il de servir les femmes ? Je suppose que non.

Comme à Paris, dans le quartier Chapelle-Pajol, à cheval sur les Xe et XVIIIe arrondissement. Un quartier où « plusieurs centaines de mètres carrés de bitume [sont] abandonnés aux seuls hommes, et où les femmes n’ont plus droit de cité. Cafés, bars et restaurants leur sont interdits. Comme les trottoirs, la station de métro et les squares », rapporte Le Parisien, ce vendredi. Devant « des groupes de dizaines d’hommes seuls, vendeurs à la sauvette, dealeurs, migrants et passeurs [qui] tiennent les rues, harcelant les femmes », leur vie est devenue infernale au point que nombre d’entre elles ont renoncé à sortir.

« Il y a les insultes dans toutes les langues, les vols, l’alcoolisme de rue. Les trafics qui s’enracinent, et les employés de ces trafics, qui nous signifient chaque jour que nous sommes indésirables, nous et nos enfants. Cela doit cesser », disent-elles.

Que font les autorités ? De la com’, cette grande spécialité de madame Hidalgo, qui préfère aménager les loisirs des bobos du dimanche et vendre les Jeux olympiques que se pencher sur la vie des quartiers populaires, ceux où on laisse prospérer dealers, voleurs et camps de migrants…

Dans ce style fleuri et écolo qui désigne désormais nos opérations guerrières, la mairie de Paris et le préfet de police ont ainsi lancé, en janvier, une opération intitulée « Barbès respire » (sans blague !). 110 opérations ont donné lieu à plus de 19.000 évictions de vendeurs à la sauvette et 884 personnes ont été arrêtées, nous dit-on.

Faut-il vous expliquer les mots ? « Éviction » signifie qu’on les repousse au carrefour suivant, « arrêtées » qu’on les a relâchées deux heures après…

Porter plainte ? Ça ne sert strictement à rien. « Nous sommes des éoliennes, on brasse de l’air », m’a dit récemment un policier excédé. Alors, les femmes du quartier ont lancé une pétition destinée à la mairie, à la préfecture de police et au procureur de la République. Son titre : « Les femmes, une espèce en voie de disparition au cœur de Paris. » Puis elles feront une marche, « parcourront tous les lieux du quartier où elles sont indésirables. Puis, rendront compte, aux pouvoirs publics de leurs observations… En espérant être entendues. »

Une bouteille à la mer…

À Sevran, Nadia Remadna voudrait « faire appliquer les lois de la République, là où l’État échoue ». Vaste entreprise dans laquelle elle s’est sentie totalement abandonnée… « C’est ce que les gens veulent et c’est très bien comme ça. Tout le monde est content, pourquoi est-ce que tu t’en mêles ? », lui a-t-on dit.

C’est qui, « les gens » ? Qui « tout le monde » ?

Quand les bandes ethniques terrorisent les Parisiennes

Relayée par Le Parisien, la pétition lancée par les femmes du quartier Chapelle-Pajol, situé dans les dixième et dix-huitième arrondissements de la capitale, a suscité une vive émotion médiatique. Il est sidérant de constater que de véritables « no go zones » interdites au sexe féminin puissent exister en plein Paris.

En cause : des bandes ethniques constituées d’hommes seuls qui terrorisent les passantes, leur interdisant l’accès aux cafés et aux restaurants. Dans le quartier, une faune sévit, s’arrogeant tout pouvoir sur les Parisiens honnêtes. Trafiquants de drogues, « migrants » échoués là, Africains écoulant des sacs Vuitton contrefaits et « jeunes » méprisent les riveraines, assimilées à du bétail, à un butin de guerre.

« Désormais la place de la Chapelle, la rue Pajol, la rue Philippe de Girard, la rue Marx Dormoy, la station de métro et le boulevard de la Chapelle sont abandonnés aux seuls hommes : plus une femme, dans les cafés comme la Royale ou le Cyclone. Pas un enfant dans le square Louise de Marillac. Certaines d’entre nous se terrent chez elles. »
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ont ainsi déclaré les pétitionnaires. Des mots que l’on croyait réservés à des pays plus arriérés que le nôtre, aux mœurs frustes et grossières. Malheureusement, l’immigration de masse et le laxisme auront très vite raison du mode de vie français si nous n’agissons pas.

Toutefois, ces faits ne sont pas nouveaux. Quand ils avaient cours dans les banlieues et les périphéries urbaines, ils n’émouvaient pas beaucoup les belles âmes qui s’égosillent sur les plateaux de télévision. Contrairement aux habitants de notre plus grande métropole, les Français les plus modestes n’ont jamais eu de représentants pour dévoiler les sévices qu’ils subissaient…

Quand un auteur du Club Mediapart écrit que la surpopulation masculine du quartier « peut créer un sentiment de malaise pour les femmes », ajoutant que le « non aménagement public accentue le sentiment d’insécurité » dans une zone où on aurait « du mal à tenir sur un trottoir » ; il oublie qu’on a longtemps expliqué aux Français l’antithèse de son raisonnement, c’est-à-dire que les gamins des « quartiers populaires » étaient violents parce qu’ils habitaient des zones tenues à l’écart des activités de la ville…

L’expression « sentiment d’insécurité » devrait d’ailleurs être bannie du champ lexical des hommes et des femmes politiques, tant elle est méprisante pour ceux qui sont les victimes du désordre public généralisé qui s’est emparé de la France depuis plus de 30 ans. Cette novlangue est le cache sexe de la faillite de l’État à assurer sa mission première, telle que définie par ceux qui l’ont imaginé ; les Bodin, Machiavel et Hobbes : protéger !

Les gauchistes névrotiques sont en train de monter leur croix. Obnubilés par Big Other, victime ontologique de l’Occident, de la France ou du patriarcat, ils lui passent tout et finiront par y passer. À Paris, certains d’entre eux ont même eu l’outrecuidance d’insulter les femmes pétitionnaires, de les culpabiliser en les qualifiant de « racistes ». Ils sont pires que les agresseurs, tant parce qu’ils sont à l’origine de leur venue que parce qu’ils offrent un cadre idéologique au laisser-faire.


Marie Delarue
Ecrivain, musicienne, plasticienne

Gabriel Robin

Juriste