Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 7 mai 2017

Emmanuel Macron : le triomphe du vide


Vous avez détestez la saison 1 avec Hollande, voici la saison 2 avec Macron



Emmanuel Macron a été élu président de la France.

Sa victoire écrasante parce que beaucoup de gens qui ne l’appuyaient pas jusqu’à­­ tout récemment pour­­ barrer la route à Marine Le Pen.

Cette dernière parle de ce qui préoccupe bien des Français, mais ses solutions étaient perçues comme extrêmes et irréalistes.

Surtout, elle n’est pas parvenue à faire suffisamment oublier tous les relents que son parti charrie.

Changement ?

Si l’on exclut les ralliements­­ tactiques de dernière minute, le noyau dur des partisans de Macron est composé de gens qui pensent qu’il incarne le «changement».

Cadre à la Banque Rothschild, Macron­­ fut ensuite directeur de cabinet­­ adjoint de François Hollande et un éphémère ministre de l’Éco­nomie dans le gouvernement de Manuel­­ Valls.

Vous trouvez que c’est un parcours qui annonce le changement?

Rien dans son discours ne permet non plus de voir en lui le candidat du changement.

Macron, c’est le candidat de la mondialisation heureuse, du multicultu­ralisme assumé, de la dilution de l’identité nationale et de la techno­cratie européenne.

Bref, il prône la poursuite de ce qu’un nombre croissant de Français rejette.

Changement ?

Mais il a l’immense et principale qualité de ne pas s’appeler Le Pen.

Écoutez attentivement les partisans de Macron les plus convaincus. Sur quoi repose leur conviction qu’il est le candidat du changement?

Ah, mais c’est qu’il est jeune! diront-ils.

Jeunesse et changement: nous voilà au cœur de l’affaire.

Être jeune est devenu une qualité, non une statistique, même si le jeune ne dit que des banalités ou recycle de vieilles idées.

Le changement, lui, est bon en soi, indépendamment de la direction proposée­­.

À la limite, on s’en fout un peu de la direction. C’est la nouveauté en elle-même qui est valorisée.

Avant, il y avait le socialisme et le libéralisme­­. Maintenant, il y a le «jeunisme­­».

Mode

Je le constate : pour beaucoup, changement et progrès­­ sont des synonymes.

Quelqu’un, quelque part, décide que la couleur à la mode cet automne sera le jaune ou qu’il sera maintenant «tendance» de trouer ses jeans aux genoux.

De plus en plus, on élira ainsi nos dirigeants, hélas.

Egger Ph.