Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 18 mai 2017

La valeur locative ne baissera pas




Pas de bol d'air pour les propriétaires fribourgeois: la valeur locative, ce mécanisme qui permet une taxation selon le revenu fictif que générerait un bien immobilier s’il était mis en location, ne baissera pas de 10%.

Jeudi matin, les députés fribourgeois ont refusé un mandat émanant du camp bourgeois et demandant la suppression de la hausse introduite en 2013 par le biais des mesures structurelles et d’économies mises en place par le Conseil d’Etat. «Cette hausse touche beaucoup plus durement les classes moyennes et les rentiers. Or, la fiscalité immobilière est déjà élevée à Fribourg tant lors de l'achat que de la vente ou du transfert d'un bien», insiste Claude Brodard (plr, Le Mouret), co-auteur du mandat. «La classe moyenne est composée de propriétaires et de locataires. Il faut privilégier des mesures pour l'ensemble des Fribourgeois, et pas seulement pour une partie d'entre eux», objecte Bruno Marmier (v, Villars-sur-Glâne).

Au final, ce sont les démocrates-chrétiens qui ont fait pencher la balance, suivant leur ministre Georges Godel. Le grand argentier rappelle qu'avant cette augmentation, la valeur locative n’avait pas bougé depuis 1993. Or, depuis lors, un écart d’environ 80% a été accumulé entre l’indice des loyers (un indicateur basé sur l’indice suisse des prix à la consommation, ndlr) et la valeur locative retenue dans le calcul de l’impôt. «Mais vous omettez de mentionner que de nombreux biens sont réévalués en cas de transformation», rétorque Romain Collaud (plr, Cottens).   «Si vous entretenez votre immeuble normalement, il n'y a pas de réévaluation. Mais si vous agrandissez votre immeuble, évidemment que la valeur va changer», répond le ministre des Finances.